Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 3.djvu/199

Cette page n’a pas encore été corrigée
373
76
COLOMBAN SAINT — COLONIA


ntii lion applicabli aui difl

.1 aux.h i ""

pénilenliel, .. l’exemple de Finniau, l’abbé de Clonard, de Gilda e(.1 autrei maltrea de l’ascétiame irland

i., „, i, i, iii, , i. ou recui il de canons disciplina de deui partii - i une concerni

el lea cénobites, l’autre est destinée Burtout i réprimer les vices et les péchés des la es. L anctions y sont dures et ri il le (allait p"" r retenir et m

les natures rudes, charnelles et généreuses qui -< rencontraient à cette époque ; mais elles étaient proportionnées à la gravité de la bute, à la condition dn i pable, el elles visaient avant tonl a inculquer dans les esprits l’idée de justice et de réparation.

A ci code profondément sage, les chrétiens des Gaules vinrent demander la paix de leur conscience ; Bain » Eustase et 1rs autres missionnaires de Luxeuil s’en firent les zélés propagateurs ; les évéques francs et burgondes s’habituèrent à s’en servir pour châtier les manquements à la loi, réconcilier les pécheurs avec Dieu et relever le niveau moral des fidèles, comme du clergé. Vers 650, le concile de Chalon-sur-Saône déclara que, « de l’avis unanime des prêtres, la confession était utile à tous. i Plus tard, de facultative qu’elle restait encore, cette pratique devint obligatoire.

Le pénitentiel do saint Colomban a été édité par Fleming, Collectanea ; par Migne, P. /.., t. i.xxx, col. 223-230 ; par Si Das Psenitentiale Columbani, dans Zeitschrift fur A’» c/.e/igeschichte, t. xiv, p. 430 ; par Schmltz, Die BuasbûrJier und die Bussdiscipttn der liirche, Mayeace, 1883, p. 594-6eniste, p. 591-504, a contesté l’authenticité du pénitenliel attribué à s-aint Colomban, et cela contre Wasserschleben, Die Bussordnungen der abendlàndischen Kirche, Halle, 1851, qui s’était prononcé pour l’authenticité. Seebass, par une argumentation très convaincante, op. cit., a prouvé l’authenticité, au moins de’a partie essentielle, et Hauck, Kirchengeschichte DeutschlandB, t. I, p. 254, est du même avis.

Sur l’influence de saint Colomban en matière pénitentielle, consulter Malnoiy, op. cit. (mais avec précaution) : Seebass, Ceber Colomba von Luxeuils hlosterregel mut Buêsbuch, Dresde, 1883 ; E. Martin, Saint Colomban, p. 70 sq.

IV. LETTHES, INSTRUCTIONS ET AUTRES OUVRAGES. —

Lettres.

Il nous reste de saint Colomban cinq

lettres. La première, à saint Grégoire le Grand (vers 600). insiste sur la question, alors très débattue entre Irlandais et (iaulois.de l’échéance de la fête de Pâques. L’auteur y défend, avec une véhémence digne d’une meilleure cause, un pseudo-canon de l’alexandrin Anatole contre celui de Victorin d’Aquitaine. Cf. J. Schmid, Die Osterfestberechnung aufden britischen Insein, in-8°, Ratisbonne, 1904. La seconde, à un concile de prélats burgondes (vers 603), revient sur le même sujet, ainsi que la troisième, à un souverain pontife (sans doute Sabinieii. vers 601). La quatrième, datée de Nantes (610) et adressée aux moines de Luxeuil, renferme des recommandations et des adieux. La cinquième, à Boniface IV (vers 613), signale, avec une sainte audace et non sans quelque témérité de langage, les dangers que fait courir à l’unité de l’Église le silence que Rome s’obstine à garder dans l’affaire des Trois-Chapitres. Colomban qui s’afflige, qui se scandalise même de ce silence, pourtant si prudent, ne semble avoir connu la question que par des ouï-dire de personnes intéressées. Dans toutes ces lettres, se manifeste un attachement, un dévouement, parfois singulier sans doute, mais ardent et inquiet, au siège apostolique. Saint Colomban n’y montre rien de cet « adversaire de la papauté » tel que le représentent Miehelet. Ampère, etc., voir Gorini, op. Cit., « qui descendit en

Italie combattre le pape, menaça Rome d’un schisme et inspira des craintes à Grégoire le Grand. »

Les cinq lettres reconnues authentiques qui nous restent de saint Colomban, déjà publiées dans la BibliotJkeca mu. cm trum, t. mi. p. 24-38, el dans la /’. /… t. i xxx. col. 259484, doivent à V. Gundlacli leur édition critique, laquelle a paru dans

m. |. 177-1KJ Mais Seebas » .’i lare

qu’il ni

lait d

avec lea usages irl.aid..

lettres de saint Jérôme, à qui on l’attribuait P /.., t. xxii. c l. 1220-1224. Km-’!.. >J ailleurs, MGermardm I

riea, Seriptortê rerum mei< " t. iv, p. 20, no’convient lui-même de 6un erreur.

l Instruction* et poésies. — Ce ne sont guère que des conseils d’ascétisme, qui intéressent moins le théologien que le linguiste. Ce dernier, en effet, peut y étudier, et non sans profit, le style ou la métrique de cette époque.

Des Instructiones variai, sive Sermones, publiées, d’après Fleming, Collectanea, Augsbourg, 1021. dans la Bibliotl

ma Patrum, t. xii, p.8 ; et dans P. /.., t. i.xxx. col. 239-200, Seebass, avec grande probabilité, Ceber dxe soqenanutv

Columbani, dans Zeitschrift fur Kirchengeschichte, t. xili. i. 513, ne rec nnait comme authentiques que la III’, De eectando mundi comtewptu ; la XI’, De ditectione h’proximi. la XVI*, Quid est et quid erit, et la XVII’, De octo cttiis principalibus, et, s’autorisant du titre que portent ces quatre sermons réunis dans un manuscrit de l’ancienne bibliothèque de Klcury-sur-Loire, il les groupe sous le nom de Ordo S. Columbani, abbatts, de vita et actione monachorum. Il les a publiés dans la même Zeitschrift, t. xiv, p. 7C sq. Les autres lui semblent être de Fauste de Riez, abbé de Lérins, ou de l’un de ses disciples. Les poésies, jugées authentiques, de saint Colomban, Gundlach, Celer die Columban Briefe, dans Neues Ardue, t. XV, p. 497 sq.. ont été publiées par Gundlach, dans Monumenta Germanise historica, Epistola-.t. iii, p. 182190. Ce sont : 1’l’acrosticbe, en vers hexamètres. Ad Hunaldum (Casibus innumeris decurrunt tempora viue) 2’les be très Ail Sethùm (Suscipe, Sethe, libens et perlege mente se i ; 3’les adoniques Ad Fidolium (Accipe quseso) ; 4’le rythme à un jeune homme (Mundus iste transibit).

E. M.vr.TiN.

1. COLONiA (André de), prédicateur distingm l’ordre des minimes, également versé dans la théologie et le droit canon, naquit à Aix en Provence, en 161" mourut à Marseille en 1688. On a de lui : 1° Lclaircissement sur le légitime commerce des intérêts, in Lyon, 1675, 1676 ; Bordeaux. 1677 ; Marseille. IG82, ouvrage censuré par Grimaldi, archevêque d’Aix, et Le Camus, évêquede Grenoble ; 2° Éloge du roi (Louis XIV 1. KiS7 ;  : i" Lettre de Théopiste à Théotime, contenant un éclaircissement nouveau, théologique et nécessaire, sur la distinction du droit et du fait, in-8°, Aix. H

4 » Le calvinisme proscrit par la piété héroïque de Louis le Grand, in-12, Lyon, 1686.

atichand, Biographie universelle, 2e édit., t. viii, p. Hœfer, Xouvetle biographie générale, t. XI, p. 290.

C. Toussaint.

    1. COLONIA (Dominique de)##


2. COLONIA (Dominique de), jésuite français, né à Aix en Provence le ; il mai 1658, admis au noviciat en KiTii, enseigna la rhétorique à Lyon, au collège de la Trinité, pendant dix ans. puis pendant vingt-neuf ans la théologie positive. Esprit universel dans le domaine des lettrés, des sciences religieuses et historiques, il s’est brillamment, suivant le goût de l’époque, dans la p.

de théâtre, récits en vers, intermèdes allégoriques, tragédies, composa des exercices de style, des discours latins et, en particulier, une Rhétorique célèbre qui compta plus de soixante éditions, lui même temps il s’adonnail avec passion a l’étude de l’antiquité et i i borait depuis 1701 aux Mémoires de Trévoiu