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Jon ivants, 1748, p. 374 ; Richard et Giraud, BibUo thiqu n i I Hurler, Nomenctator, t. ii, col. 1633.

T. Ortolan. CŒFFETEAU Nicolas. — I. Vie. II. Écrits.

I. Vie.

Jeunesse et professorats.

Nicolas Coeffeteau

naquit à Château-du-Loir (Haine), en 1574. En 1588, il prit l’habit dominicain au couvent du Mans. Peu de temps après sa profession, on 1590, il fut envoyé au Stiiihiim générale de Saint-.Iacques, à Paris, pour y poursuivre ses études. En 1595, Coefleteau est maître es arts, il obtient dispense du slage nécessaire pour l’enseignement et commence à professer la philosophie au couvent de Saint-Jacques, il n’avait pas encore i u l ; t et un ans. Kn 1598, il fait son cours de licence dans la faculté de théologie, il soutient ses thèses en 1599, et en 1600, le titre de licencié lui est conféré. Le 4 mai de la même année, Coefleteau est reçu docteur. Aussitôt après son doctorat, le couvent de Saint-.Iacques le choisit comme régent principal, primarius regens. Il occupa cette charge jusqu’en 1606, puis de 1609 au mois de mai 1612. En même temps que régent dans son couvent, il prend part comme docteur aux délibérations de la faculté de théologie, pour les censures ou approbations d’ouvrages. Parmi les livres approuvés par Coefleteau, citons : l’Institution catlioligite, du P. Coton, S. J., in-4°, Paris, 1(510 ; Discours des marques de l’Église, d’André Frémyot, archevêque de liourges, in-12, Paris, 1610, etc. Comme prédicateur, Coefleteau se fait entendre à Blois, à Angers, à Chartres, mais c’est à Paris qu’il prêche le plus souvent. Ses succès de prédicateur le font choisir connue aumônier par la reine Marguerite de Valois (1602). En 1608, il est nommé prédicateur ordinaire du roi Henri IV.

Coeffeteau aux charges de l’ordre.

Définiteur

au chapitre de la Congrégation gallicane, tenu à Clermont en 1C02, Nicolas Coefleteau fut élu prieur par les religieux du couvent de Saint-.Iacques, à Paris (1602). Son élection ayant souffert quelques difficultés, cène fut que dans le courant de l’été suivant qu’il put recevoir, grâce à l’intervention du roi, ses lettres de confirmation. En 1606, il remplit au chapitre général de Paris l’office de vicaire-général de la Congrégation gallicane. Cette charge lui fut confirmée pour trois ans, à ce même chapitre. Par privilège spécial, il participa à l’élection du maître-général de l’ordre, Augustin Galamini (Rome, 1608). Son office de vicaire-général ayant pris fin au mois de mai 1609, Coefleteau fut élu pour la seconde fuis prieur du couvent de Saint-Jacques.

Coeffeteau évêque.

Grâce à la protection de la

régente, Marie de Médicis, Nicolas Coefleteau perçut pendant un temps les annales des évéchés de Lombez, puis de Saintes, mais sans avoir encore le titre d’évéque. Ce n’est que le 2 juin 1617 que Paul V, à la demande de Louis XIII, le nomma évêque in partibus de Dardanie ; en même temps il était investi des fonctions de coadjuteur de l’évéque de Metz, Henri, due de Verneuil et frère naturel de Louis XIII. Coefleteau s’appliqua à rétablir la discipline dans les abbayes et les monastères de son dioce-e. Avec beaucoup de difficultés, il travailla à la réforme des abbayes de Sainte-Glossinde, de Saint— Pierre el Sainte-Marie, de Sajnt-AmouL, à Metz. Il essaya aussi de rétablir l’ordre dans le chapitre noble de Remiremont. En même temps, il défendait avec zèle, dans le

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II. Ecrits.

Controverse.

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peuvent se ranger en deux séries : I. contro l’eucharistie ; 2. controverse sur la hiérarchie et 1 autorité, pontificale.

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le sacrifice de l’Eglise catholique, apostolique et romaine. .1 » très chrestien roy de j, Henri III, in-8 » , Paris, 1606, 1608, 1632. — l’occasion de cet ouvrage qu’une polémique entre Coeffeteau et le fougueux ministre de Charenton, du Moulin. Celui-ci publia une Apologie pour la où il prétendait établir le dogme calviniste de ! sence figurée et plus directement combattait la cro des catholiques à la transsubstantiation. C’est la. dit-il, la foi du christianisme primitif. Coefleteau publia alors : La défence de la sain, te eucharisl nec réelle

du corps de Jésus-Christ, contre la, A ilogie

de la cène publiée pur Pierre du Moulin, ministre de Charenton, in-8°, Paris, 1607 ; 1617. Il montre que l’enseignement des Pères n’est nullement opposé au dogme de la présence réelle. — 3. En 16 » 19. du Moulin publi seconde édition de son Apologie / » <<// fa cène, in-12. La Rochelle. 10C9. Coefleteau répliqua par Réfuta des faussetés contenues en la deuxième édition de l’Apologie de la cène <iu ministre du Moulin, in-12, Paris, 1609. Du Moulin publia de nom eau Anatomie du livre du sieur Coeffeteau, in-12, Sedan. Kilo, mais Coeffeteau no répondit pas. — 4. Du Moulin, dans son lire sur La toute-puissance et la volonté de Dieu, 1617. reprochait aux catholiques d’en appeler toujours à la toute-puissance de Dieu pour prouver la présence réelle, car il ne s’ensuit pas que tout ce que Dieu peut, s’exécute en réalité. Coefleteau répondit par [’Examen ou réfutation d’un livre de la toute-puissance et de la volonté de Dieu publié par P. D. M., ministre à Charenton, in-12. Paris. 1017. — 5. Traité du 710m de l’eucharistie auquel est réfuté tout ce que les sieurs du Plessis, Casai-bon et du Moulin, ministre de Charenton, ont écrit sur ce sujet contre la doctrine de l’Église, Œuvres complètes, infol. . Paris, 1622. p. 1-132.

série.

1. Au mois de juillet 1603, les ministres

protestants français répandirent une traduction d’une profession de foi souscrite par le roi Jacques 1° en it dont le but était de montrer qu’il y avait de la cohésion entre les divers partis protestants et qu’ils pouvaient compter sur l’appui du roi. Une première réfutation de cet écrit avait été faite en latin par Guillaume Chçisolme, évêque de Yaison, dans le Comtat-Venaissin. Coefleteau sollicité en donna une traduction sous ce titre : Examen d’une confession de foi publiée naguère en France tout le nom du roi d’Angleterre et de son parlement, fait premièrement en latin par H. P. en Dieu Guillaume Cheisolme, Écossais, évesque de Vaison, et puis en français et j>lus au long par F. X. Coeffei fesseur en théologie, etc., in-12. Paris. 1601. — 2. En 1603, Jacques I’. fils de Marie Stuart, succéda i Elisabeth sur le trône d’Angleterre ; il abjura la foi dis puritains d’Ecosse et se déclara chef de la hiérarchie ecclésiastique anglaise. Apres la conspiration des poudres, il exigea des catholiques un serment d’allégé i contraire à leur foi (1605). Paul V déclara cette formule inacceptable (22 septembre 1606 et 23 août 1607). BeJlarmin écrivit sur ce sujet. Voir t. ii, col. 570-571. Le