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CLÊMENTINS APOCRYPHES CLÉOPAS
i « l’-r i lard. Il n’est pai sur d’ail

in il n’mi pat eu m on i auti i saint Clément, cai on trouve une citation d une i neu|i tire de Clérnent qui ne te retrouve pai dans celles qui nom restent. Cf. Elarnack, Allchr. Litt. Die rliel, p. 778.

I M.

i |i du.ii. ii..m h. Mas -.-H’h i

1 1. Geschlchle der

ratur des can. Rechu un Abendlande, i., ., /, 1870, t. i, p. 110-411.

/II. DEUX APOCRYPHBB ÉTBIOPIBN8. — Peut-être tTOU vera-t-on de nouveaux apocryphes relatif-, à saint Clément. Noua pouvons en Bignaler deux qui sont encore à identifier, l’un Bgure dans les manuscrits éthiopiens à la fin ilu Testamentum I). N. J. C. Voir t. ii, col. 1616. Diaprés M. l’abbé Guerrier, professeur à Notre-Dame de l.i Roche (Rhône), le commencement est une apocalypse très voisine de l apocalypse du Testamentum : puis 1rs apôtres, presque tous nommés, écrivent « à l’Église d’Orient, à L’Arabie et à l’Occident » les révélations et les enseignements de Notre-Seigneur ; le morcea termine ainsi : « Kst achevé le Testament de X.-S. J.-C. dans sa paix, dans les siècles des siècles. Amen. « C’est donc aussi un Testament et l’on devra chercher s’il ne dérive pas du Testament donné aux apôtres par Notre-Seigneur sur le mont des Oliviers conservé dans plusieurs manuscrits carchoumis de la Bibliothèque nationale, n. 194, 20 u ; n. 232, : i et <>.

Le second fait suite au précédent dans le ms. d’Abbadie, n. 51. Cf. Catalogue raisonné des manuscrits éthiopiens appartenant à Antoine d’Abbadie, Paris, 1859, p. 62, notes 3 el i. I (après une analyse que nous devons à M. l’abbé F. Jlartin, professeur à l’Institut catholique de Paris, cet écrit traite d’abord du second avènement du Christ et de la résurrection des morts : « Ceux qui sont du Christ lui demandent de leur indiquer les signes de son avènement et île la fin du monde pour qu’ils les fassent connaître à ceux qui viendront après eux et qu’ils les convertissent au christianisme. Le Christ répond : lîeaucoup viendront et diront : Je suis le Christ. Ne les croyez pas. Je viendrai comme l’éclair qui paraît de l’Orient à l’Occident ; ma croix me précédera… Le Christ intercédera auprès de son Père pour les pécheurs ; il ne faut pas leur révéler ce mystère de crainte qu’ils ne comptent sur la miséricorde divine et n’en profitent pour pécher. Le Christ a révélé ce mystère à son disciple Pierre, lequel l’a révélé à son tour à son disciple Clément. » Vient ensuite le iiiv stère grand et secret sur la condamnation des pécheurs, demandé par saint Pierre à Notre-Seigneur i cause de sa miséricorde pour Adam, qui semble encore un mélange de récits scripturaires, d’interprétations personnelles à l’auteur et de passages apocalyptiques et eschatologiques. Cet ouvrage serait à rapprocher du Clément éthiopien et arabe. Il est éidemment de peu d’importance, mais il n’en est pas moins nécessaire qu’il soit publié pour nous faire connaître toute la littérature clémentine, car les plus mauvais ouvrages peuvent reposer sur quelques anciennes sources perdues ou peu connues et nous donner parfois de nouveaux aperçus sur les autres apocryphes qui leur sont apparentés. F. Na.u.


CLÉOBIUS, K/Eoôto ;, gnostique de la première moitié’du iie siècle. Saint [renée ne compte pas ce personnage parmi les gnosliques qu’il combat ; et c’est poui cela, s.nh doute, que ni Tertullien ni l’auteur des l’iulosophoumena, qui en dépendent, n’en parlent pas davantage. En revanche, il en es ! question dans un fragment d’Hégésippe, conservé par Eusèbe, II. /.’.. iv, 22, /’. G., t. xx, col. 380. Hégésippe range, en effet, parmi les hérésies juives des premiers temps du christianisme

Celle des « l.i.l Simon et

Do ithée. D’autre part, l’auteur des Constitution* ni toliques, mettant a profit le r. cil des CUmentù relations qui existaient entre Simon et U i i léobiens comme discipli s de Dosithi "i M. ! ’G i i. col. 92t. Il remarque en outn Simon, Cléobius et leurs partisans ont fabriqué de nombreux apocryphes, ii, 16, col. 949.

L’interpolateur des lettres de saint Ignace énun comme les Constitutions apostoliques, i miers gnostieræc ; mais il > glisse le nom de Théodole, auquel il joint celui de Cléobulos. A’< Trait., i Funk, Patres apostolici, Tubingue, 1901, t. ji, j Lightfoot, The apostolic Fathers, Londn rt. II,

t. ii, sect. n. p. 746. i I uyi /, est-il dit, Simon, M< die. Basilide et toute leur s.’quel ! laites… Fuyez aussi les successeurs de ces im l lui, dote et Cléobule. »

Faut-il identifler ce Cléobule avec Cléobius ? I d a pies saint Épiphane, qui n’hésite pas à voir ce Cléobule dans le Cléobios d’Hégésippe et lui attribui mêmes opinions que celles de Théodote. Il le i parmi les hérétiques qui prétendaient que Jésus-Chri-t n’avait été qu’un homme. User., i.i, 0. 1’. G., t. xli, col. 897. Si l’identification, proposée par Kpiphane, provient de la connaissance du pseudo-Ignace, ce serait là la plus ancienne attestation de l’existence des lettres interpolées de l’évêque d’Ântioche.

Au ve siècle, Théodorct ne fait que reproduire II sippe : il cite Cléobios, Hær. / « ’;., n.prol.. AG’., t.L..iii, col. 388 ; il appelle sa secte, la secledes cléobanii i, 1, col. 345. Enfin on trouve le nom de ce gnostique sous la forme de Cléonius dans l’auteur de l’Opus imperfectum sur saint Matthieu, bomil. xlviii, n. 5, P. G., t. lvi, col. 901, mis probablement pour Cléoius. KXertôto(, selon la conjecture de Cotelier. P. G., t. i, col. 9-23, note.

A ne retenir que l’information d’Hégésippe et Constitutions apostoliques, on voit que Cléobius a formé une secte plus ou moins apparentée avec les si tiques, sorties du judaïsme, qu il a été en relation avec Simon et Dosithée, et c’est tout ce que l’on en peut dire. La pseudo-épître des Corinthiens à saint Paul le montre se rendant à Corinthe avec Simon pour y détruire la foi des fidèles. Cf. Rink, Dos i hreiben der K

ther an Paulus, p. 228.

Smith et W’ace, Dictionnn/ of Christian biograpliy. Londres, 1877, t. i. p. 578 ; U. Chevalier, Répertoire. Bio-bibliugro, 2’édit., t. i, cul.’J56 ; TopoJnbliographie, p. 729.

G. Bareille.


CLÉOPAS Denys, théologien grec, né à Constantinople en 1816. En 1830, il se rendit en Palestine et y resta trois ans au service de Méthode, patriarche d’Antioche (1823-1850), et de Théodose, archevêque de Gaza. Il émigra ensuite au monastère de Saint-Athanase aulnes de Salonique et y prit l’habit religieux. Prêtre en 1839, étudiant à Athènes en 181-2, et trois ans plus tard, aux universités de Berlin et de Leipzig, il retourna à Jérusalem, ses études achevées, et s’y adonna à l i gnement. SOUS (’.vrille 11, patriarche grec de Jérusalem (1845-1872), il joua un rôle prépondérant dans la fondation de l’école théologique grecque du monastère de La Sainte-Croix, qui fui ouverte en 1855. Il en rei ! même le premier règlement (xavoviapOc), et en fut le premier recteur. Nommé archimandrite, après sept ans de professorat, il enseigna la théologie à l’université d’Athènes et mourut à Constantinople le 6 mai 1861. On a de lui :  ! ’Eltfxpiot( ycopiiiiv ïivcôv Ix : o0 mol cvv i’. vir, v£-jT(.iv (rufYPÂptMrro ; to0 KKtovaTi ovo .i’, -j. Leipzig, 1846 ; 2 Plusieurs dissertations insérées dans l’EùayyeXixôt K, -, /.. 1857, t. i. p. 9-15. iô 137-141, 295-299, 376-382 ; 1859, p. 241-266 ; 3 « ’Epu.ip e :  ; roù{ pv’<] ; aXu-QV{ ~oj npo « J r.ravaxTo. ; Aii : ô a-jvTîŒicia