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i li.ii de mendiei. elle i épond qu’elle ne lepeut plus, car ell maint dam -.1 » i > leur ci elle m’peut plu

-, Il histoire ton beau fr< n la poursuivait de m duités ; pour lui 1 happer, elle raconta < son mari qu an songe lui ordonnait de s’éloigner avec deux de si - nia. l’n naufrage la jeta dans cette Ile et 1 Ile ne put même pas retrouver les corps de Bes enfants, s. uni Pierre ri <-<.1 1 n : < 1 1 Maltidia et, peu après, deux jeunes.-unis de Pierre, Nicétaa et Aquila, reconnaissent aussi leur mère. Ils vcini I.( 11 -- 1 1 1 1 1 1 - et Faustinianus ; des pirates les ont recueillis après le naufrage et les ont vendus si, us des noms d’emprunt, à Césarée de Straton..1 u -~t.i. la Chananéenne de l’Évangile, cf. Matin., xv. 21-28. les acheta el 1rs éleva comme ses lils, ii, 19. Ils s’attachèrent d’abord a Simon le Magicien jusqu’au jour où Zachée les conduisit à Pierre, mi. 12-24 ; un, 1-8.

Apres le baptême de Mattidia, saint Pierre engage une controverse avec un vieillard. Celui-ci tient qu’il n’y a ni Dieu ni providence et que tout est soumis ; i l’horoscope. U cite en exemple la femme de l’un de s « s amis née sous un horoscope qui la condamnait à devenir amoureuse de l’un de ses esclaves et à périr dans un naufrage. Tout ceci s’était réalisé. Cette femme était partie avec deux de ses lils et avait péri dans un naufrage, et le frère du mari avait alors appris à celui-ci que sa femme était tombée amoureuse d’un esclave et n’avait prétexté la nécessité d’un voyage que pour se livrer sans obstacle à sa passion. Saint Pierre n’a pas de peine à reconnaître Faustus, le père de Clément, et à lui prouver que l’horoscope n’a aucune influence sur la volonté’humaine, puisque sa femme.Maltidia n’est pas morte dans le naufrage et n’a pas aimé d’esclave, mais a résisté’au contraire à son beau-frère, lequel l’a calomniée pour se venger, xiv, 2-10. Cependant Faustus ne s’avoue pas vaincu. L’astrologie trompe parfois, dit-il ; il vient d’en avoir la preuve, mais il n’en est pas toujours ainsi ; il croit surtout à la science d’un astrologue, nommé- Annubion, qui suit Simon le Magicien. Clément offre de discuter avec Annubion, lorsqu’on le Tencontrera à Antioche, puis, joyeux de la reconnaissance (âv tw àvay/iûpicivrii ou propter recognitioneni), on va prendre du repos, Xiv, 11-12. La version syriaque s’arrête ici.

Dans les Homélies telles que nous les possédons, Faustus ne se convertit pas de manière bien explicite, il accompagne saint Pierre et discute avec lui ou du moins assiste à ses discussions avec Simon le Magicien. Celui-ci, qui est poursuivi par Corneille le centurion, donne ses traits à Faustus alin de le faire emprisonner à sa place. La ressemblance est telle que Mattidia el ses enfants y sont trompés ; Pierre leur révèle la vérité et songe à tirer parti de cette métamorphose de Faustus. Il lui ordonne d’aller à Antioche sous les traits de Simon le Magicien pour y louer Pierre et lui faire amende honorable ; « près quoi, lui, Pierre, viendra à Antioche et rendra à Faustus sa première forme. Au bout de dix jours, celui-ci mande à Pierre de venir en hâte et l’ouvrage se termine avec le départ de saint Pierre de Laodicée pour Antioche, xx. 11-23. D’ailleurs, la lettre préliminaire nous a appris que saint Pierre. près de mourir à Rome, a imposé les mains à saint Clément, et l’a choisi pour son successeur, hïpist. Clent., 2, 19.

2. Actes et prédications ; de saint Pierre. — Pendant que se déroule le roman précédent, saint Pierre prêche et lutte, de ville en ville, surtout contre Simon le Magicien qu’il est venu chercher à Césarée. l, 22 ; III, 2 ! ’. r >7, et qu’il poursuit ensuite à Tyr, iii, .">S ; à Sidon, lv, (i ; à Beyrout, vii, r> ; à Byblos, à Tripoli, vu. 12 ; a Laodicée, XIII, 1 ; XVI-X1X. 24. A. 1 1 1 1 île discuter avec Simon. il arrive aussi à saint Pierre de prémunir ses amis contre les objections, ii, 4-53j iii, 2-28. D’ailleurs, quel ques-unes de ses instructions sont adi

Cli ii.ei.i lui-nu me. i. 18-22 ; iii, 25-33 ; xiii

i austus, w. l-l l

habitants de’1 w. mi. ]-.", . de Sid<’« ut.

. 9-12 ; de l ri poli, viii-xi. I

ou il passe, saint Pi< rre oi donne un i

et des diacres. Il n’a pas du reste le iii, i controvi i mit Clément aussi d lon guement avec Appion au Bujet d, ->. idoles, iv-vi, 2 nous annonce par deux foie qu’il discuti annu bion à Antioche au sujet de l’astrologie, XIV, 12 ; XX, Il 21, discussion qui ne li^m

des Homélies.

2° Récognition*. — Cette rédaction, ainsi nomma reconnaissani parents d.

ment, est conservée seulement dans la traduction : de Rufin. La lettre de -aint Pierre à saint Jai

recommandation u de saint Jacques manquent. La lettre de saint Clément figurait dans les mss. possédait Rufin, mais il ne la mit pas en I version latine, parce qu’il l’avait déjà traduite aille’qu’il la jugeait postérieure à saint Clément qui véritable auteur, selon lui, des Récognitions. Cf. i t. i, col. 1207. L’ouvrage est divisé en dix 1 i r- /’. G., t. i. col. 1171-1178. Le roman de Clément est le même que dans les Homélies ; cependant son père se nomme ici Faustinianus (et non Faustus i. tandis que Faustus devient le nom de l’un de ses frères. De plus Clément ne va plus à Alexandrie, mais rencontre nabé à Rome même. Enfin les derniers chapitres ajoutent le récit de l’arrivée de saint Pierre à Antioche et de la conversion de Faustinianus, père de Clément, x, 66-72. La différence des Homélies et des Récognitions est beaucoup plus grande dans les discours, les disputes et les enseignements. Les Récognitions laissent de cùté trois théories principales : celle des faux passages de l’Écriture enseignée par Pierre à Césarée, llom., U, 37-III, 10 ; la dispute de Clément avec Appion à Tyr, llom., iv-vi, et une partie de la discussion sur le mal. Boni., xix, 3-2 i. Cependant divers passages des Récognitions montrent que leur auteur connaissait ces théories. Cf. Rigg, p. 183, note 5. Les Récognitions omettent encore le passage sur la philanthropie. Hum.. XII discours de saint Pierre, de Tvr à Tripoli. Rom., VI, 26-Vll, 12, et une grande partie des théories relativi vrai prophète. Rom., n. 15-111, 28, et aux contradictions relevées dans la Bible par Simon le Magicien. Rom., Il, 15-18 ; III, 11-28. Par contre, les Récognitions ajoutent un discours de saint Pierre qui résume les événements historiques depuis la création jusqu’à son arrivée. sarée, t. 27-72 ; cf. i, 22, et un dialogue entre saint Pierre. Faustinianus et ses fils sur le destin. VIII, 52. D’ailleurs, même dans les passages parallèli discours et les instructions diffèrent beaucoup d.i : Homélies et les Récognitions ; les paroles du moins sont la plupart du temps différenles.

La première édition des Récognitions fut publiée à Paris en 1304 par Jacques Le lèvre d’Éta| I ; Fontanini, Hi storue literarix Aquileiensis libri Y, Rome, 1742, p. 337 ; /’.<.. t. i, col. 1195. L’exemplaire conservé à la Bibliothèque nationale de Paris porte sur la première page, en guise de titre : Pr. riim recreatione, et in hoc opère contenta : i dicem : Index contentorum. Ad lectores : Paraclysus Ht dis ; Epistola Clementis ; liecognitiones Pétri plementum epistole Clementis ; Epistola Anacteti Récognitions, fol. 40 v-112 r. sont pré© Rufin ad Gaudentium, fol. 37 r, et de la lettre de (J<i Jacques comme en P. (, ’.. t. n. col. 31-56 (traduction de Rufln), i l, 37 v-’io. Le complément de la lettre de Clément, fol. IIS v116 r, est l’addition qui se trouve dans P. G., t. i temini, inquit, et veram… jusqu’à la On, col. is’i La lettn ire ante indicem est datée du lu février 1509.

Les Epitome grecs.

Il nous reste deux résumés

des Homélies, l’un, un peu plus long, publié pour