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CLÉMENT D’ALEXANDRIE

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le proclament 1 1 le fonl

i lain ni. lit connalti i

Strom., VI, c. iv, P. G., I i v col. 315. Voir i n Strom., II. i. mi. /’.’… t. cm col. 992, où li prophé lies sont présentée » i dibilité.

2, / a La perfection an

I ; tOUt ! ’' ! ’’L’ei

ique, fondée sur une sorte de théorie déterministe, Bur la conception d’une diversité « l < nature, établissait une différence essentiels entre les pneumatiques et les psychiques, l< - parfaits et les imparfaits, part, on méconnaissait et on tournait en dérision le titre d’enfants, vf t iti » , donné aux chrétiens n nérés. Cl : ment combat ces erreurs, surtout Psed., I. III, c. vi, /’. <., t. vin. col. 284, 285, on, faisant usage de l’Écriture, il montre ce qu’est l’enfance chrétienne, combien glorieuse, qu’entre les régénérés il n’y a aucune distinction naturelle fondamentale, que leur perfection r~i déjà en un sens consommée, qu’il n’y manque que la consommation de l’éternité, car la foi est déjà la perfection de la doctrine, iiaOrjocuc TeXet6r » ]ç ; rien ne lui manque, elle est de soi chose parfaite et pleine ; qui ciuit au fils a la Nie éternelle. Il y a dune lieu de s’étonner quand on rencontre des hommes qui osent s’appeler parfaits et gnostiques, s’autorisant de l’apôtre ; celui-ci s’altribuant la perfection, la i. lisait simplement consister dans le renoncement à la vie île péché et dans la régénération par la foi. Ibid., col. 312.

b) Description du progrès gnoslique ; étapes et degrés dans l’ordre universel. — Le progrès de l’âme est fréquemment décrit comme une ascension continue de l’incrédulité à la foi et à l’amour parfait. Strom., V, c. iii, P. (/’., t. i.. col. 33 ; ce progri s comporte des progrès partiels qui sont décrits Strom., VII, C. II, col. 113, 416, important passage : l’âme qui avance dans l’épignose et la justice obtient un rang supérieur dans l’ordre universel, psVrîova èv t<ï> jtocvtV -J, v râÇiv, et chaque étape, npoxâro], la rapproche de l’état d’homme parfait, eï ; oé/Spa reXeïov, allusion à Eph, , iv, 13. Cette ascension est l’effet de l’ordre providentiel, où se meuvent les agents libres, anges et hommes, hiérarchiquement soumis à l’attraction divine de l’esprit, et répartis dans une série graduée de demeures. Ibid., col. 413. Dans cet ordre sont agencés une série de moyens et d’ordres partiels, commandements antérieurs et postérieurs à la loi positive, récompenses et sanctions provisoires par où toute tendance vertueuse est acheminée vers un état plus parlait, il ; àpecvou ; olxrjiyeiç, par où les cours endurcis sont amenés au repentir. Cet ensemble de dispositions providentielles obtient efficacement son but, tout en respectant le libre arbitre. Ibid., col. 413, 416.

Pour les demeures ou stages de perfection, u.ova(, cf. Hort, op. cit., p. 212.

c) Les divers étals de perfection. — Outre ces demeures symboliques, véritables châteaux de l’âme, Clément a voulu tracer divers points de repère, phases spéciales, moments de crise, de conversion : premier changement salutaire, >.i-o.Zor { « rwTr.pioç, de l’incrédulité à la foi ; le deuxième de la foi à la gnose. La gnose elle-même a son couronnement dans l’amour qui unit l’ami à l’ami, le connu au connaissant. Strom., VIII. c.. P. < :., t. ix, col. 481.

Les diverses phases de la vie chrétienne sont aussi marquées par la différence des motifs qui nous inspirent habituellement, crainte, espérance, amour : comparaison des actions faites par crainte ou par amour, Strom, , IV, c. xviii, /’. C, t. viii, cul. 1321 ; contre les gnostiques, Clément légitime la crainte. Strom., II. c. vu. viii. L’espérance des biens futurs est aussi un motif légitime, Str<o, i., II, c. vi, /’. C, t. viii, col. 961 ; c. xii, col. 108 i :  ; V, c. iii, /’. (’., t. ix, col. 32..Mais le

d< sir de (. I i. us i un motif lia !., ’I action vraimi ni bien i, pur

amoui inté donc indigne du gnosliqm IV. c. xxi,

/’. G, , t. viii, col. 1340. I |’i amour ; nu » qui

m, ni enfanta dans i., motil de.

de désir. Strom., VII, c. xi. /’. < ;., t. ix, col c. xii. col. 509. Sur b désintéressement du gnottique, voir plus loin. /

lie i, considération di lion

nt également la division du christianisin deux catégories, les gnostiques <t les fidèles, divi

que la plupart des critiques reprochent : comme une erreur ou. tout au moins, une dai exagération. Voir par exemple, 1

geschichte, Leipzig, 1895, t. i, p. loi. Un petit non l’expliquent en bonne part : En dépit de qui

ions fortement idéalh n question

m sont nullement aussi dangereuses, bien moins elles étrangères au christianisme. Il iment faux

que dans la pensée de Clément la ttitt :  ; s’oppose d’une façon tranchée à la yvoSate ; bien mieux, la gnose est un épanouissement de la foi et jusque dans ses formes les plus élevées lui demeure fidèlement unie. Capil op. cit., p. 2(57. Voir plus loin. Foi et gnose. Voir au^i col. 183, comment, a rencontre des hérésies gnostie aristocratiques et dédaigneuses de la foule, Clémei levé la dignité des simples baptisés, établit qu’ils sont dé’jà dans un état de perfection.

2° Moyens de régénération, de purification et d’expiation. — Ces moyens sont le baptême et la pénitence, les demeures purificatrices, les jugements et châtiments.

1. Le bajjtême est décrit par ses effets sanctificateurs, c’est une régénération. — Le baptême est une illumination, une filiation divine, perfection et immortalité. Cette œuvre divine s’appelle fréquemment /àpipi, Xoùtpov, pa>Ti(j(ia, -.ï’iv.vt : charisme, elle opère la rémission de nos fautes ; bain, elle nous purifie de nos péchés ; illumination, elle nous fait voir cette sainte lumière du salut, par où le divin nous est communiqué, pairtijétrevoc çtimÇdpLEOa, pamÇôiiEvoi uloitoiovijieOa, . icptoûfievoi re).Eto|ie6a, TeXEioû|tevoi à-10avaT : ^o|i£0a. y.aXeïTCtl et r.’ti i ay/.> ; -6 Êpyov to^to /j’/cn. xa çtl>-iui.3. xa réXeiov xai XoutptSv, Xovrptfv u.=v ci’oy -i ; àjiapTii ; ino^puirtb(ie80, /i^Tua li. Ht Ta c- : -I. : Ku.aprq|Mum eirtTt’iiia àveïxat. z.ih- : ’ji.u. il Bt’ovj tô iytov Èxttvov pû< tb (TùjTriptov i-r>--.il-.x :. rovteoTiv Bi’ou t’o Œiov o5vu)-o^p. Ev. Psed., 1. I. c. vi, /’. > ;., t. viii, col. 281.

Ces grâces nous sont communiquées par l’Esprit-Saint descendu du ciel ; il est l’œil de notre âme par où nous voyons le divin. Oî [Ja7mÇ<S[ « voc -y. ; imaxoToûoetc B|UCpTl<XC tû> 8eÎû> 7TVE-.jU.aT : ày/Oci ; Stxtjv i-OT^s-I/iiJUvoi, ÈXsûÔEpov xaî à’/Ea-nooiuTov xai çutsivov 6 ; j.aa rot to ; ".Gyoy.fi’(î> Cr t |XÔV(0 -h Beî.a£v, o.pavoOïv

È-EtirpÉovTO ; » i(lTv roû à ;  : oj -ve-juxto ;. Ibid., col. Cf. col. 288. 309. Le baptême est un remède. r : aiu>v : &v ?âpu, axov. Ibid., col. 285. C’est une régénération. Strom., III, c. xii, /’. G., t. viii, col. 1189. Cf. Prnd., 1. II, c. xii. col. 540, l’eau baptismale est comparée à une matrice. xotO’JTO’j ; r, (jLΠ; sîva ; ’y.Si.i-.’x : otou( /.a ; yï-èwt, I. : IMJTpac ûfiatoç. Strom., l’, c. xxv, P. G., t. VIII, col. 1369. Nos frères sont ceux qui ont été régénérés dans le même Verbe. Strom., 11. c. îx. /’. (i., t. mu, col. 976. Cf. c. Mil. col.’.iilii : C. XXIII. col. 1097.

D’après certains textes, Clément paraît avoir connu la confirmation, tout au moins comme un rite complémentaire du baptême : |LetàTT)V fffpatYtfia’xai Tr. nuis dires, c. xxxix. /.(.’., t. ix. col.644 : cf. ibid..c. xi n. col. 648, où il est question du sigillum préservateur, administré par l’évêque, < ; > ; to tj/, e : -. puXocxr^ptov ty, v oipxvica toû xupiou.

2. Chutes après le baptême, purifications, pénitence.

— Les chutes après le baptême sont punies de peines