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CYRILLE D’ALEX A NDIîIK SAINT
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1075 sq. ; Contra monophysitas, ibid., « sol. 1108 Bq., 1124 q 1132 sq. ; Epist. dogmat. ad Zoïlum, col. 1148 : Léonce de p eudo-Léonce], centra Neatorium et Eutychen, P.G., 1 [.xxxvi, col. 1356 sq. ; *De secfis, col. 1221 sq., 1236 sq., [252 sq., 1260 sq, ; Contra monophysitas, col. 1809, 1813 Bq., |s|7, 1820 sq., i x '^'i sq., 1825 sq. ; *Adversus fraudes apollinaristarum, col. 1948-1976 ; Lequien, c/j. ci/., dise. ii, /'. G., i. m ; i, col. 261 sq. : Rehrmann, Die Christologie « /eshl. Cyrilr lus i-nii Alexandrien, Hildesheim, 1902 ; Gengler, Ueber die Verdammung des Nestor iiii, dons Tub. theologische Qttartalschrift, 1835, p. 213-299 ; Spcirlein, Die Gcgensàtze der Lehre îles hl. Cgrillus und (1rs Pfestorius von der Menschwerdung Gottes, Bamberg, progr., 1852-1853 ; [Brugnier ?], Disputatio de supposito, in qua plurima haclenus inaudita de Xestorio tanquam orthodoxo et de Cyrillo aliisque in Ephesi synodum coactis tanquam lixreticis demortstratUur, Francfort, 1645 ; Loofs, Leonlius von Byzanz, dans Texte und Untersuchungen, t. iii, fasc. 1 et 2, p. 40-60 : Baur, Die christliche Lehre von tie>- Dreieinigkeit and Menschwerdung Gottes in ihrer geschichtlichen Entwickelung, 1° part., 1841, p. 727 sq. ; Dorner, Entwicklungsgeschichte (1er Lettre von der Persan Cliristi, t. H, p. GÛ-86 ; Bruce, The humiliation of Christ, Edimbourg, 1881, p. 46-58, 366-372, 425-426 ; Voisin, L’apollinarisme, Paris et Louvain, 1901 : Gore, Dissertations on subjects connected tvdh the incarnation, Londres, 1896, p. 149-154 ; Schwalm, La science du Christ d’après les Pères grecs, dans la Bévue thomiste, 1904, p. 281-297 ; Tixeront, Des concepts de nature et de personne dans les Pères et écrivains ecclésiastiques des v et vie siècles, dans la Revue d’histoire et de littérature religieuses, 1903, p. 583 sq. ; Malié, Les anathématismes de saint Cyrille d’Alexandrie, dans la Revue d’histoire ecclésiastique, Louvain, juillet 1906, p. 505-542.

Sur la mariologie : Rehrmann, op. cit., p. 383-390 ; Schweitzer, Alter des Titels ©eotiSxos, dans Katholik, février 1903, p. 97-103.

Sur ta sotèriologie : Rivière, Le dogme de la rédemption, Paris, 1906, p. 187-201, 397 sq, 426-429 : Weigl, Die Heilslehre des hl. Cgrillus von Alexandrien, Mayence, 1905, p. 45-125 ; Rehrmann, op. cit., p. 390-399.

Sur la grâce et la sanctification : Weigl, op. cit., p. 125325 ; Kohlhofer, S. Cgrillus Alexandrinus de sanctifteatione, Wurzbourg, 1866 ; Oberdœrrîer, De inhabitatione Spiritus Sancti in animabus justorum, Tournai, 1890, p. 21 sq., 67 sq., 94 sq. ; Isaac Habert, Theologix Grxcorum Patrum de gratta… libri très, Paris, 1646.

Sur les sacrements : Bingham, Origines sive antiquitales ecclesiasticse, t. iv (baptrme) ; t. vi (eucharistie) ; t. vin (pénitence) ; Weigl, op. cit., p. 166 sq. (baptême), p. 203 sq. (eucharistie), p. 171 sq. (pénitence) ; Kohlhofer, op. cit., p. 102 sq. (pénilence).

Spécialement sur l’eucharistie : Arnauld, Perpétuité de la foi de l'Église catholique toucliant l’eucharistie, Paris, 1672-1674, t. il. p. 493-498, 515-540, 548-558, 649-650 ; t. iii, p. 35-37, 444445, 470 : Michaud, Saint Cyrille d’Alexandrie et l’eucharistie, dans la Revue internationale de théologie, t. x, p. 599-614, 675-692 ; Batiffol, Études d’histoire et de théologie positive, t série : l’eucharistie, la présence réelle et la transsubstantiation, Paris, 1905, p. 278-285 : Renz, Die Geschichte des Messopferbegriffs, Freising, 1901-1902, t. i, p. 438-458 ; Steitz, Die Aben d m ahlslehre der griechischen Kirche, dans Jahrbi’tcher fur deutsche Théologie, t. xii, p. 211-286 ; Watterich, Der Konsekrationsmoment im heiligen Abendmahl und seine Geschichte, Heidclberg, 1896, p. 65 sq., 248 sq. ; Mahé, L’eucharistie d’après saint Cgrille d’Alexandrie, dans la Revue d’histoire ecclésiastique, octobre 1907, p. 677-696.

Sur la prédestination et les fins dernières : Weigl, op. cit., p. 302-310, 326-343.

IV. Influence et caractère général.

I. influence.

— 1° Les hérétiques. — Les uns après les autres, les hérétiques ont essayé de mettre leurs erreurs sous le patronage de saint Cyrille. Cf. Maxime le Confesseur, /'. G., t. xci, col. 472.

1. Les monophysites. Cf. Rehrmann, op. cit., p. 313.

— Eutychès, interrogé sur sa foi au synode de Constantinople en I’18, répond : « J’ai lu les écrits du bienheureux Cyrille et des saints Pères… Ils disent hien : de deux natures avant l’union : èx 8-jo ç'jueiov jtpb t-?, ; Êvutoetoc ;  ; après l’union, ils ne disent plus deux natures, mais une seule. » Mansi, t. vi, col. 746. Dioscore d’Alexandrie, le protecteur d’Eulychès et le plus violent promoteur du monophysisme, prétend se justifier à Chalcédoine en faisant appel à la doctrine de son pré déi sseur : « J’ai de nombreu textes des saints Pères, Athanase, Grégoire, Cyrille, prouvant qu’après l’union il ne faut plus dire deux natures, mais hu seule nature du Verbe incarnée, i Mansi, t. vi, col. 684. Plus tard (531) à la conférence de Constantinople sous Justinicn, lis sévériens refusent d’adhérer aux décisions de Chalcédoine et de professer les deux natures, parce que Cyrille d’Alexandrie disait une seule nature du Dieu Verbe incarnée. « Mansi, i. viii, col. 825 sq. De nos jouis encore, « Cyrille d’Alexandrie est la grande autorité des monophysites. » Cf. Duchesne, Autononi ecclésiastiques, p. 34.

2. Au viie siècle, les mouolhélites essayèrent '-galemeiil de tourner à leur profit la terminologie de Cyrille. Cf. Rehrmann, p. 296. Les monophysites abusaient de la formule u.isc ç-Jciç to-j 0eoû âyov peaapxwpivi] ; les monothélites voulurent à leur tour utiliser une phrase du commentaire sur saint Jean : p-iav te za wYyevTJ î : ' àjifoiv ÈTtiSsty.vuo’i ttjv ivépyeixv, P. G., t. j.xxiii, col. 577 ; Pusey, t. i, p. 530. C’est, par exemple, Sergius de Constantinople, le premier fondateur de la nouvelle hérésie, qui écrivait à Cyrus de Phase : « Nous savons qu’entre autres Pères illustres, le très saint Cyrille, archevêque d’Alexandrie, a parlé dans quelques-uns de ses ouvrages d’une seule énergie vivifiante du Christ, notre vrai Dieu. » Mansi, t. xi, col. 525. C’est Pyrrhus de Constantinople qui répondait à saint Maxime : « Comment donc Cyrille, cette lumière de l'Église, a-t-il pu enseigner le contraire de ce que nous voyons maintenant être la vérité, et dire, en parlant du Christ, qu’il a manifesté une seule et même énergie par ses deux natures : fuav o"'jyysvr| 3c' àuçoïv z-'.Zzoziy[i.évo'/ ÈvépyEixv. B /'. G, t. xci, col. 344 ; Mansi, t. x, col. 752. Un peu plus tard. Théodose, évêque de Césarée de Cithynie, discutant avec le même saint Maxime, se réclamera du même texte de Cyrille. Cf. Combelis, Opéra Maximi, I. i. p. m. Le patriarche Paul de Constantinople, écrivant au pape Théodore, s'était appuyé sur la justification opposée par Cyrille à Théodorel à propos du iv c anathématisme : il ne faut pas diviser entre deux personnes ou hyposlases les expressions employées au sujet du Christ par l'Écriture. Mansi, t. x, col. 1025. Au VIe concile oecuménique, Macaire d’Antioche prétend montrer, par le début du De recta ftde ail Theodosium, que Cyrille admet une seule volonté. Mansi, t. xi, col. 216 sq..

2° Les orthodoxes de leur côté ont toujours attaché une très grande importance à la doctrine de saint Cyrille, malgré l’abus qu’en faisaient leurs adversaires. Dès l’origine du monophysisme, au moment où Eutychès se réclame de Cyrille, Flavien de Constantinople dénonce à Rome le novateur, parce qu’il « pervertit la vraie foi… que Cyrille a enseignée dans ses lettres à Nestorius et aux Orientaux. » P. L., t. i.iv, col. 725. Dans sa réponse, Epis t. dogmalica ad Flavianum, ibid., col. 755-781, le pape saint Léon ne nomme pas Cyrille ; mais deux ans plus tard, en 450, il fait nn recueil de textes patristiques et il en emprunte trois aux Scholia de incarna tione. P. L., t. liv, col. 1186. Cf. Saltet, dans | a Revue d’histoire ecclésiastique, Louvain, avril 1905. p. 293. Cette même année, envoyant aux évêques de Gaule sa lettre à Flavien, il leur fait bien remarquer qu’elle est en parfaite conformité de doctrine avec Cyrille d Alexandrie. P. L., t. LIV, col. 886. La même année toujours, il écrit à l’empereur Théodose II à propos du nouvel évêque de Constantinople, Anatolnis : s Qu’il lise avec soin la lettre de Cyrille d’Alexandrie à Nestorius, où se trouve une explication claire du symbole de Xicée et il verra qu’elle s’accorde en tout avec l’enseignement des anciens Pères, » ibid., col. 891 ; et à l’ulchérie, il ajoute : e Je demande une chose très simple, mais je l’exige. C’est qu’Anatolius accepte la lettre de Cyrille à Nestorius, dans laquelle se trouve l’explication du symbole de Nicée, ou ma propre lettre à l'évêque Flavien. » Ibid.,