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CYRILLE D’ALEXANDRIE (SAINT

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So£â<r8ai Rttpèc toO tlveu[Aatbç, iî>5 àXXotpta 8uvau, ei

xr, 31’aùtovi [tî| iSî « a-jxod : P.G., t.LXXVI, COl.’riilj/pwu evov, /.ai -ap’auTOÛ 3 aoovtj -rj ivepYêîv î-Jva^’Jac xaxà -7îj ; j.ài(ov àxaOâp-ctov xai tô nXvipoOv ei ; àv8pci>itouc xa ; OsoT/jUsia ;, xai ov’/i Btj u.âXXov i’Siov autoû xb IIvEÛu.â çrpi 8t’O’j ï.a’i ivriPyvy/.E xàç 0soo-7 l u.£[a ; -A. E.

10.’Ap-/iEpÉa /.ai a~otxoXov -.r, ; ôu.oXoyi’a ; ’rçp.ûiv YSYevTJaOat Xptotbv r, ÔEJa Xsyet fpafï), irpo<r%£xou, t Évai C-nÈp r, [j.(ôv Éa-jxbv si ; otu, ï]V sùwSiaç xa> Bsô) xai llaxpi. Eï xi ; xoi’vjv otp^iepia zai àicocToXov f|U.ûv YSYEVYJaBac 9^irtv, où-/ aÙTov xbv ex QsoO Aôyov, otê yéyovE TapE zai y.aO’r, p.à ; i’v60d>-o :, à).X' <l> ; ÊTEpov r : ap’airbv ïStxcii ; avÔpWTtov ex Yuvaixoç’ïj si’xi ; Xéy E ! /.ai ûitEp Éa’jToO 7tpoffevEY XEÏV aÙTOV X7)V 77pd(JÏOpàv,

/.ai oùyj Svj p.àXXov Jreip [iôvtov’/]|xâ}V (ov> y*P av È8eï)8ï) 7Tpci(j50pâ ; ô [/.r, EÏSà) ; âixaprcavjA. E.

11. Ei’xi ; oj/_ ôu.oXûy£î

TT, V XO’J KuptOU câpxa s< » 0 Troibv Eivai, xai totav ayxo-j èI. ©EoC llaxpb ; A^you, à/).’toc ÉxÉpou rivbç Jïap’autbv, a-jvr l (j.|j.Évou ; xkv aû-T (i) xaxà tt, v àïtav, r^o-jv <o ; jj.ovi, v 8eÎocv âvo ! xY|fftv ix/ïjxôxo ; ’'/.ai o-jyi 07] u.âXXov Çwoïioibv, <oç É’jpr, ii, êv, on YÉY ovev’Sia to-j Aôyo-j xo-j xà itàvxa Çwoyoveïv îa-x’Jovxo ; - A. E.

12. Eu ttç o-J-/_ ôp.oXoysî xbv xoO 0eo-j Aé^’ov 71a8bv-I. aapx’i, -/.ai Èa-Taupcopivov <rapxi, y.a Ôavàxo-j YEUcâjievov Tap/.i, virovôra

TE jrpiOTÔTOXOV EX XCÔV VE xpûv, xa6b Çwrç te è<tti xai ÇaiOTTOlo’ç tô ; 0edç’A. E.

est glorifié par l’Esprit, qu’en i ant de la puissance du Saint-Esprit, il se sert d’une puissance itrangore et qu il a reçu du Saint-Esprit le pouvoir contre les esprits impurs et la possibilité d’opérer des miracles en faveur des Ijommes, au lieu de reconnaître que l’Espril par lequel il a fait ses miracles est son propre Esprit, (]. S. A.

10. La sainte Ecriture dil que le Christ est devenu le

I tife et l’apôtre de notre

confession, et qu’il s’est offert pour nous en odeur de suavité à Dieu le Père. Si donc quelqu’un dit que notre pontife et notre apôtre, ce n’est pas le Logos de Dieu lui-même, fait chair, mais un autre distinct de lui, l’homme né de la femme ; ou bien, si quelqu’un dit qu’il offre le sacrifice pour lui-même et non pour nous seuls (celui-là n’a pas besoin d’offrir de sacrifice, qui n’a pas connu le péché), Q. S. A.

11. Si quelqu’un refuse de confesser que la chair du Seigneur est vivifiante et est la propre chair du Logos de Dieu le Père, mais prétend que c’est la chair de quelque autre distinct de lui et uni à lui seulement par la dignité, la chair de quelqu’un en qui habiterait simplement la divinité ; au lieu de reconnaître qu’elle est vivifiante, comme nous avons dit, parce qu’elle est la propre chair du Logos, lequel peut tout vivifier, Q. S. A.

12. Si quelqu’un ne confesse pas que le Logos de Dieu a souffert dans sa chair, a été crucifié dans sa chair, et est devenu le premier-né d’entre les morts, lui qui est vie et vivifiant en tant que Dieu, Q. S. A.

Lf : SYMBOLE

col. 176-177.

c Ou.oXoYOÛu.ev… tôv Ivjpiov r, [J.(ôv’Irja-oûv Xpt rj-b’J, TÔV Tîbv TO-J ©EO’J TÔV

o.ovoyEvri, 0sbv téXeiov, xai aVjpamov réXetoV EX tyvyr^ >v ; r/.7-ç xai o-qu.aTo ; - 7tpb a’.iovuv p.èv Èx -où riarpô ; Y£Wïl8 ! vTa xa-rà rr, v 0EÔTr) Ta, E7t’â<7/aT0)V GÈ TO)V

r, ; jsptov tôv aûtbv Si’r^iç -/.ai S ; à TV|v vip.ETÉpav atùtrip ! « v, Èx Mapia ; tt, ; TtapOÉvo - J -/.arà xr^ àvOp<o/toT/ ; Ta ôu. oo’JO’iou T’V> Ilatpi rbv

d’union de 433, P. G., t. i.xxyii

Nous confessons… Notre-Seigneur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, Dieu parfait et homme parfait composé d’une àme raisonnable et d’un corps, engendré avant les siècles par son l’ère selon la divinité, et dans les derniers jours, le même à cause de nous et pour notre salut, engendré de la Vierge Marie selon lliumanilé ; le même, consubstantiel au Père par sa divinité et consubstantiel à nous par son

KUTÔv xa-ra tt]V BeÔTYjTa xai

o|j.oo-j<J’.ov f|U.îv -/.axa t/-, v ivQptûltdr/)Ta. A-^o yàp pu-CE 0)V É’vojti : --É- ; ove’Sib É’va Xptarôv, Sva l’iov, êv « Kvpiov ôu.oXoYoOpt « v. Karà tauïvjv tïjv xr, ; ào"UY’/ UT05J ivfoTEw ; É’vvo’.av, ÔU.0X0-|-o-j|j.ev xr, v àyiav IlapOÉ/ov Bôoxbxov, 8tà -, xov 0ebv Aoyov <j-apx(i)8r)vai xai ÈvavOpojTr ^o-as, xai ii ocÙxt, ; xt, ; ffyX> /-, ’}/£() :. évâffai îomxtô xbv l a-jx-f, ; Xr)(p8évT «  vadv.’l’a ; Zï i’javy-’y : /.a ; xai àiroffxoXixàç -Ep’. toû Kypiou q ; (ova :, ïni.Z’i xo-j ; 8eoXoY oy ? avSpaç xàç [j.èv xoivo7uoioûvxaç, (i)Ç Éi’Évo ; 7rpo<jâ)7rou, xà : Se Siaipoûvxà ; , 6>i Èit’i S-jo 5-jO"eo)V zai xà ; (J.sv 6E07tpE7TEi ; xaxà xr, v 6EÔxr, xa xov Xp : <7T0j, xà ; SE xaTXEivà ; zarà xr, v âv8pb>ic6x)]xac a-JxoO rrapa-SiSbvxa ; .

humanité. Car 1 union des deux natures a eu lieu ; et c’est pourquoi nous confessons un seul Christ, un seul Fils, un seul Seigneur. Dans cette même pensée de l’union sans mélange, nous confessons la sainte Vierge mère de Dieu, parce que le Dieu Logos s’est incarné, s est (ait homme, et ni, dès le moment de la ption, le temple qu’il a pris dans son sein, louant aux paroles évangéliques et apostoliques sur le Seigneur, nous savons que les théologiens appliquent les unes, sans faire de distinction, à la personne unique, et divisent au contraire les autres suivant les deux natures, entendant de la divinité du Christ celles qui conviennent à la divinité et de son humanité celles qui marquent l’abaissement.

2. Résumé de la doctrine.

Cyrille repousse de toutes ses forces le dualisme nestorien et ses conséquences hétérodoxes, cf. Epist., xvii, P. G., t. t.xxvii, col. 109 ; il n’y a pas deux Fils, deux Christs, deux Seigneurs ; il n’est pas permis d’appeler le Verbe incarné homme tliéophore, ce n’est pas un homme que le Verbe a pris ; mais c’est lui-même qui s’est fait homme ; il n’y a pas entre le Verbe et son humanité une simple union de relation, de dignité, de volonté (Ëvoxit ; o-/EtL/.r, , o-jva ; Eia) ; ce n’est pas non plus une pure mhabitaUion (èvo£x-n, o-iç) de la divinité, comme chez les prophètes et les saints. Cyrille repousse avec la même énergie Vapollinarisme de toutes nuances, cf. Epist., xliv, P. G., t. lxxvii, col. 225 ; la nature humaine du Christ n’est pas une nature incomplète : elle a une àme raisonnable ; elle est en tout semblable à la notre ; pour sauver toute notre nature, le Verbe l’a prise tout entière, In Joa., vii, 8, P. G., t. i.xxiv. col. 89 ; on ne peut admettre aucune fusion, aucun mélange, aucune modification de la divinité et de l’humanité. Les deux natures sont vraiment unies, mais ào-jy-/-jxioç, àxpÉTrxojç, àvaXXotoixwç, àu.ExaoXVjxo) ;. Cf. Harnack, Dogmengeschic/tte, 3e édit., t. ir, p. 359, note. L’enseignement de Cyrille est que le Verbe s’est fait chair, selon le texte évangélique : yéyovev îvBpcoitoç, oùx ïvOptoTiov àvÈXaês ; cela veut dire qu’après l’incarnation, il est vraiment Dieu et vraiment homme, Dieu parlait n’ayant rien perdu de ce qu’il était, et homme parlait avec une àme raisonnable, en tout semblable à nous, sauf le péché. Cette nature humaine que le Verbe a prise, sans l’absorber, il l’a élevée à l’unité de son être ; bien que le Christ possède tous les éléments essentiels île la nature humaine, il n’y a pas dans le Christ un homme individuel subsistant par lui-même ; en d’autres termes, la nature humaine du Christ, tout en liant complète, n’a pas par elle-même une existence autonome et indépendante, mais elle subsiste dans le Dieu Logos. Cf. Harnack, toc. cit., p. 332, 333, et note. De la sorte l’union entre le Verbe et l’humanité est devenue aussi intime que possible ; Cyrille l’appelle Evt.>T’. :, evo)(7 : e tx’/.rflr^ ou /.ax’a/r/Jsiav. Êvwfftç Tiôv oùstûv, Évri><7 : ç ÈV xai ; C/Troa-xàsET :. kvoxri ; xaO’^"bsxaciv, Êvoxt :  ;

/.axà çûciv, Êvbxri ; ç-jo-ixt, . Cf. Ehrhard, Theol. Quai-talschrift, 1888, p. 208. Pour la justification des dernières formules qui choquaient les évêques du patriarcal d’Antioche, ou peut consulier ce