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CYRILLE D’ALEXANDRIE (SAINT 1


rieux. Thésaurus, ass. 5, P. G., t. LXXV, col. 76 sq.

2° Le Fils, Tïàç. — Le Fils est Dieu par nature, comme

le Père, De Trinit. dial., ii, P. G., t. lxxv, col. 788 sq. ;

coéternel et consubstantiel au Père. De Trinit. dial.,

I, P. G., t. lxxv, col. 660 sq. ; Thésaurus, ass. 4, 5, 9 II, P. G., t. lxxv, col. 37 sq., 109 sq. Entre lui et son Père, il y a égalité parfaite, parfaite identité, sauf qu’il n’est pas Père et qu’il n’engendre pas. Thésaurus, ass. 13, 14, P. G., t. lxxv, col. 205 sq. ; cf. P. G., t. lxxiii. col. 37, 840. Tous les textes qui parlent d’une infériorité du Fils doivent être appliqués à l’incarnation. Thésaurus, ass. 15, 20-30, P. G., t. lxxv, col. 245 sq., "328 sq. ; De Trinit. dial., VI, ibid., col. 1001 sq. ; De recta fide ad Reginas II, P. G., t. lxxvi, col. 1341 sq. ; Pusey, p. 267 sq. Il est engendré de toute éternité’par une génération naturelle, et pas simplement volontaire. Thésaurus, ass. 7, P. G., t. lxxv, col. 84 sq. ; De Trinit. dial., ii, ibid., col. 713 sq. Il a son hypostase propre, In Joa., VI, 27, P. G., t. lxxiii, col. 492 ; Pusey, t. i, p. 450 ; cf. P. G., t. lxxiii, col. 493 ; mais sans être séparé du Père. Il est l’image (slxei), la puissance (8jvs’jic), la sagesse (losia) du Père, Thésaurus, ass. 4, 12. 32, 35, P. G., t. lxxv, col. 44, 185, 553, 637 ; il est le Verbe (Ad-yoç) du Père. De Trinit. dial., il, P. G., t. lxxv, col. 768 ; cf. P. G., t. lxxiii, col. 324, 844.

Il semble bien que Cyrille met sur le même pied tous ces différents noms, et qu’il ne voit pas dans le mot Aôyoç un nom plus personnel que dans stxcôv, Sjvau.tç, ou cro~ix. Cf. de Régnon, Études sur la Trinité, 3e série, p. 400 sq. Quand il explique la généralion du Fils par analogie avec la production de notre verbe humain, c’est au verbe externe (>.ô- ; o ; irpoçopuidç) que toujours il pense ; et par suite il ne s’agit plus que d’une imparfaite comparaison (Û7tdSeiy|Aa, TcapdcSeiYjxa), et nous Nom mes loin de la théorie augustiniennc. Les textes principaux, sur lesquels on peut fonder son jugement à ce sujet, sont les suivants : In Joa., 1, 1, P. G., t. lxxiii, col. 25 ; Thésaurus, ass. 4, 6, 16, 19, 35, P. G., l. i.xxv. col. 56, 80, 297, 300, 313, 325, 621 ; De Trinit. dinl., 11, ibid., col. 768.’.', " Le Saint-Esprit est Dieu par nature, lui aussi, Thésaurus, ass. 33, 34, P. G., t. lxxv. col. 505 ; Dr Trinit. (fiai., vii, ibid., col. 1076 sq. ; l’Écriture le déclare formellement. P. G., t. lxxv, col. 573, 1080. Il est consubstantiel el égal au Père et au Fils. Epist., LV, P. G., t. LXXVII, col. 310 ; cf. /’. G., t. l.xxiv, col. 261, 149. Il .1 son hypostase distincte, //’Joa., xvi. 11, /’. (>’., t. lxxiv, col. 449 ; Pusey, t. 11, p. 635 ; cf. /’. G., 1. LXXVII, col. 117 ; mais il est dans le Père et dans le Filpar identité^ de nature. In Joa., XIV, il, P. G.. t. 1 wiv. col. 216 ; l’usc, t, il. p. 431 sq. Il est l’image, l’énergie, la puissance du Fils, et, si l’on peut parler ainsi, « a qualité [izo16xr, t). /’’'., t. lxxv, col. 572, 588, 604 ; t. lxxiv, col. 292, 541. Il est le complément (<rj|t--iiyi. >)-j de la Trinit. /’. G., t. LXXV, col. 60$ fruit de l divine, Ibid., col. 617. Il procède

ï :, ixicopeûerac…) substantiellement, Epist., L,

I’… I. LXXVII, col. 316 ; cf. /’. G., . LXXV, col. 585,

t. lxxiii, col. 244, de l’essence divine, /’. G., t. lxxv, col. 5k"). de l’essence on de la nature du Père, 0Il RÎmplemenl du Pèn. ibid., col. 1 1 17 ; de la nature du Fils ; il est le propre Espril du Fils et procède de lui. /’. G., 1. lxxiv, col. 301, ’.il. 608 ; 1. lxxv, col. 600, 608, 1120, 1093 ; ci. 1. lxxvi, col. 308. Il procède du Père par le /’.’.. 1 lxxiv, c |. 149, 7H9. Il procèdi di la mén " fan, Il du Père et du Fils. /’. G., t. 1 i. cul. 377 ; I. 1 XXIII, col. 17.’!. L LXXIV, col. 417 ; t. I v. col. 1009 ; I. LXXVII, Col. 117. Il prOCI d-’du l’i 1 e.1 ri Il I il

deux. /’. G., t. lxxv, col. 585 ; t. lxxvi, col. lins.

me il proci de du Père et du Fils, il est envoyé par

le Père 1 par l" l ils. /’. G., 1. lxxvi, col F. 3 M est

par le Fils, p ine qu’il procède de lui. Ibid.,

col. 1188.

Pour la procession du Saint-Esprit, comme pour toute la théologie trinitaire, Cyrille reste fidèle à la conception athanasienne ; il considère le Saint-Esprit comme le terme de la Trinité et le Fils comme intermédiaire entre le Père et le Saint-Esprit. P. G., t. lxxv, col. 576 sq. Il emploie quelquefois l’expression èx Uarpô^ xaî r ?o0, ibid., col. 585 ; t. lxxvi, col. 1408 ; mais sa formule préférée est à-I. Harpe ; Si’Vtoù ; et quand il parle d’une façon spéciale de la mission du Saint-Esprit aux créatures, c’est toujours de cette dernière phrase qu’il se sert. P. G., t. lxxiv, col. 257, 540, 921 t. lxxv, col. 576, 1017 ; t. LXXVII, col. 316. On a dit que Cyrille avait modifié sa doctrine sur la procession du Saint-Esprit : après avoir, dans son ixe anathématisme et ailleurs, écrit qu’il procédait du Fils, il aurait cessé d’enseigner qu’il « procédait du Fils ou par le Fils, pour l’appeler simplement le propre Esprit du Fils, comme lui (’-tant consubstantiel » . C’est Théodoret de Cyr, qui, après avoir attaqué le ixe anathématisme, /’. G., t. i.xxxiii, col. 1417 ; t. lxxvi, col. 432, se félicite d’avoir obtenu ce changement. P. G., t. lxxxiii, col. 1484..Mais il calomnie en cela son adversaire ; la doctrine de Cyrille n’a pas varié, comme on peut facilement en juger par les diverses défenses qu’il a faites des anathématismes, P. G., t. LXXVI, col. 357, 433, 308-309, el par les écrits postérieurs à la paix de 433.

Le Saint-Esprit est Dieu puisqu’il nous déifie en nous sanctifiant, 7’. G., t. lxxiv, col. 257, 292 ; et puisqu’il est saint par nature. /’. G., t. lxxv, col. 593. Sur laclion du Saint-Esprit dans les âmes, voir plus lias au sujet de la sanctification, col. 2517.

I. CRÉATION, ANGES et HOMME. — Cyrille parle de

la création d’une façon détaillée en deux endroits de son œuvre, dans les Glaphyres, P. G., t. i.xix, col. 17 sq., et dans le Contra Julianum. P. G., t. LXXVI, col. 584 sq. 11 définit la création : r, iv. to-j p.r, fïvro ; e. !  ; to sîvat rcapa-Y’rt-yr, . /’G., t. lxix, col. 1097. C’est une opération que notre faible intelligence ne peut comprendre. /’. G., t. LXXVI, col. 584. Dieu seul la comprend, comme seul il peut l’accomplir. P. G., t. lxix, col. 17. Créer est une œuvre si proprement divine, qu’il ne peut pas en communiquer la puissance à la créature. P. G., t. lxxvi, cid. 596 ; 1. lxxv, col. 305. Pour la création, il n’y a pas eu de matière éternelle préexistante. /’.’'., t. lxxvi. col. 581. I.a seule volonté divine a donné naissance aux êtres : xat v ; 0|j.a r, - ; viin<. :. P. G-, t. lxix, col. 20. Tout ce qui est créé a nécessairement commencé’dans le temps. /’. (’, ., t. LXXV, col. 196. Tout ce qui est sorti du néant peut retourner au néant. P. G., t. LXXVI, col. 304. Par nature la créature est corruptible ; cependant Dieu avait tout créé Iv à ?8ap<rîa par un effet de sa bonté’; l’Esprit au commencement avait donné à toutes choses la vie et l’incorruptibilité, et m la mort et la corruption sont entrées dans le monde, c’est par la malice du démon et par la faute du premiel homme. In Joa., i, 9, /’. G., t. lxxiii, col. I15 ; Pusey, t. 1, p. 126 ; P. G., t. lxxvi, col. 581. Le Verbe, après

avoir donné l’existence a la créature, la conserve et la soutient, en se mêlant pour ainsi dire a elle ; selon la parole de l’évangéliste, Joa., 1. 10. il se fait vie pour Il Ii maintenir chacune dans ^.1

nature propre. /’. G., t. lxxiii, col. 85 ; Pusey, t. 1.

p. 71 sq.

Dieu ; i < 1 ! ingea en très grand nombre et les

ipés eu ordres distincts, flomil. pose, mi. /’. <.

1 1 xxvii, col. 673 ; cf. P. G., t. i xix, col. 21. Cyrille nomme’/'.’A p/a -.-O’, :. Hp/, , ot, ’Egowtat, a’-, /%’, i ;  ; p : x ;  ; ij. s tont au sommet delà

création. /’. G., 1. lxxiii, col. 805. Ils sont Incorpoi

et non 1 ; iin de nom 1 iiuie matérielle, in’vi. 18, /’. <.’., 1. lxxiii, col. Mil ; Pusey, 1. 1. p, Mo.

PlUS < Dt, ill n’ont pas de 1 I, ., m e, , 10111e non-,

mais Ils '>n ! de, corps ténus, spirituels, que nous ne