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CREDIBILITE — CREMATION

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2* Traités spéciaux. — M. ab Açraasparta, O. M., Quxstiones disp. seleclve, t. i, De pde et cognitione, Quaracchi, 1903 : Miclicl Médina, O. M., De recta in Deum flde, Venise, 1564 ; Pierre Hurtado, S. J., De tribus virtutibus theologicis, Salamanque, 1631 ; Caspar Hurtado, S. J., De ft.de, spe, charitate, Madrid, 1632 ; Ferré, O. P., De virtutib. theol., Rome, 1689 : Milante, O. P., Exercitationes dogmatico-morales in prop. 9 ab Innoccntio XI, Xaples, 1739 : Kilber, S. J., De dans Cursus theol., de Migne, t. vr ; Schœzler, Xeue Untcrsuchungen iiber… das Wesen des christlichen Glaubens, née, 1867 ; Schrader, S. J., De ftde, utrum imperari possit, Vienne, 1868 ; Lranzelin, S. J., De divina traditione et Scriptwa ; acee3.il de habitudine rationis ad div. fidern, Rome, 1870 ; Vacant, Études théologiques sur les constitutions du concile du Vatican, Paris, 1885, t. il ; Th. Granderath, S. J., Constitut. dogm. SS. concil. Yatic. ex ipsis ejus actis, Fri-DODTg-en-Brisgau, 1892 ; Denzinger, Vier Bûcher der religibsen Erkentniss, Wurzbourg, 1856, t. i, n ; Kleutgen, S. J., Die Théologie der Vorzeit, 2 ? édit., Munster, 1874, t. IV, tr. IV ; t. m et v, passim ; t. supplem., Beilage H ; Barré, De virtutibus infus., Paris, 1886, t. ri ; C. Mazzella, S. J., De virtut. infusis,

R M 1871 ndal, S. S., Le surnaturel, Paris, 1894 ; Billot,

s. J., De virtutibus infusis, Home, 1901 ; G. Wilmers, S. J., De fide divina, Ratisbunne. 1902 ; Sciiiflini, S. J., De virtutibus infusis, Fribourg-en-Brisgau 1904

III. MÉTHODOLOGIl vpologétique.

Bossuet, Conférence

avec le ministre Claude, dans les Œuvres complètes, Paris,

18*> : j. t. xii ; Huet, Alnetanæ qusestiones, Opéra, Leipzig, 1719 ;

Leibniz, Opéra, Genève, 1768, t. i, v, vi. passim ; Systema

theologicum, Paris, 1845 ; Lefranc de Pompignan, Controverse

pacifique avec un savant de Genève, dans le Cursus theologix

de Migne, t. vi ; Perrone, Réflexions sur une méthode théolo gique, dans les Démonstrations évangéliques de Migne,

t. xiv ; Scbæzler, Introd. in s. theotogiam, sect. iii, Ratis -’; Vacant, De certitudine judicii que assentitur

tentim revelationis, Poitiers, Ists : OUé-Laprune, La cer Parls, 1880 ; Duilhé de Saint-Projet, Apologie

liflque de la foi chrétienne, Toulouse, 1885 ; Scheeben,

de » Glaubens tu den Motiven der Qlaub n, i riboorg-en-Briagau, 188*. t. v,

art. Glaube. g Dupont, iheses, th. Xi ri,

i n. 1885 ; J. Didiot, Logique m objec 1 -’H. 1892 nre sur l’apologétique contempo . Albi, 1900 ; Turinaz, in fol catholique, Pari » , 190

e, Les relations entre la foi et la ri s, 1902 ; Les

de l’accord entre la

invel, La foi et lacté de 1898 ;

M - nces… en matière d’apologé rmiere, Kmil’"’lion de la i„i catholique, ’905 I Martin, L’apologétique traditionnelle. Paris. W V, Mallock, The Hon of Belii I

de l’assentiment, trad tronc, Pa-Pai i" 1907. — Voir les Introductions, pi


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. français, In I’[que d’apot

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des sciences philosopmques et théologiques, etc., entretiennenl un courant d’idées continu, intense, qui devient de plus en plus intéressant.

A. Gardeil. CREDO. Voir Apôtres (Symbole des), t. i, col. 16601680.

    1. CRÉMATION##


CRÉMATION. La crémation (cremare, brûler) ou incinération (in, en, cinis, cendre) est un rite funéraire qui consiste à brûler ou à réduire en cendres les cadavres des morts. Nous étudierons : 1° l’histoire de la crémation ; 2° la discipline ecclésiastique relative à la crémation.

1. Histoire.

Plusieurs peuples primitifs ont connu la crémation.

Les pré-Chananéens.

L’incinération existait

chez les indigènes néolithiques du pays de Chanaan. La découverte récente de l’hypogée de Gézer dans une caverne funéraire inviolée permet de faire remonter ce rite funéraire aux premières populations qui se fixèrent sur la colline, au cours du quatrième millénaire avant Jésus-Christ. On y a constaté, en effet, un double stage : un stage primitif de crémation, auquel se superposait un long stage d’inhumation. Un lit de cendres, mélangé de nombreux ossements humains, représentait le premier stage. Les cendres furent reconnues comme étant de la poussière humaine. Elles avaient été produites par une incinération prolongée, ou bien violente au point de ne laisser subsister du corps entier qu’un amas de poudre blanchâtre, ou bien plus bénigne, ayant laissé dans la cendre noire des débris d’os incomplètement calcinés. La couche atteignait jusqu’à trente centimètres d’épaisseur vers le centre de la caverne. La régularité des stratifications et la position des ossements recueillis attestaient le grand nombre des corps brûlés en ce lieu, à diverses époques, et laissaient conclure qu’ils avaient été déposés tous au même point et dans un ordre régulier. On n’y a trouvé aucune trace de métal, aucun reste de parure, sinon un os de chevreau, taillé en amulette, mais de nombreuses poteries, avant sans doute été laissées au service des morts. On a pu évaluer le nombre des cadavres incinérés à plus de cent. C’est l’unique exemple jusqu’alors connu en Palestine. Il permet de conclure qu’à Gézer il y eut, entre 1(i()l) et 2Ô00 avant noire ère, un centre de population qui pratiquait la crémation. Le stage superposé d’inhumation montre, en outre, qu’une nouvelle race, ayant occupé le pays, a utilisé le même hypogée pour la sépulture de ses morts. Elle appartient aux premiers envahisseurs sémites du pays, qui y vinrent vers l’an 2.~>00 avant.lésus-C.hrisi. La substitution a été radicale

el soudaine ; aussi ne s’explique -I elle que par un changement de race. Notons les caractères de cette antique incinération : elle avait lieu à la même place ; Il feu était rallumé dans la même tombe à chaque nouveau dires ; mais on ne constate pas qu’on réduisait en même temps en cendres les provisions et les ustensiles mis à l’usage des morts. 11. Vincent, Caiin. iii d’après l’exploration récente, Paris. l’.tuT. p. 207214, 262.

Les populations sémites, qui se succédèrent sur le sol de la Palestine et que l’on nomme chananéennes,

introduisirent et conservèrent, comme mode de si’pnl ture, l’inhumation. Les fouilleen ont fait constater la pei i tano régalien de 2600 à 600 avant noire en II. Vincent, op. cit., p. 242-236. Dana le nomhre dos tomb h i n a probablement d’Israélites,

i…luifs enterraient leurs morts el établissaii ni d< i cimetières en dehors des villes. Ua Inhumaient les corps d, h un 1 1 r i untués i i-i bataille, m* me api la victoire, et la vision d’1 téchiel, uxjx, est conforme aux usages suivis en I raêl i i législation mosaïque nnail même l’inhumation des tuppliciés, dont li

é