qui donnerait l’état de la hiérarchie ecclésiastique sous l’empereur Jean Tzimiscès (969-976), mais dont la rédaction actuelle remonte à peu près à l’an 980, H. Gelzer, Vngedruckte… Texte der Notitise episcopatuum, p. 568575 ; 4° une Notitia, attribuée faussement à Léon le Sage, mais qui est en réalité d’Alexis Coinnène, G. Parthey, Ilieroclis syneedemus et Notitise grseese episcopatuum, Berlin, 1866, p. 95-101 ; celle-ci est postérieure à l’année 1084 ; 5° une JSotitia, qu’on attribue à l’empereur Manuel Comnéne (1143-1180), G. Parthey, op. cit., p. 101-131, et dont M. Gelzer a retrouvé à Athènes une transcription datant de la fin du xiie siècle ou du commencement du xiiie, par conséquent presque aussi ancienne que l’original, H. Gelzer, op. cit., p. 58-4 sq. ; la rédaction de cette pièce se place entre les années 1170 et 1179 ; 6° une revision de la Diatyposis de Léon le Sacre, faite par ordre d’Isaac l’Ange (1186-1196), et qu’a éditée -M. Gelzer dans V Index leclionum de Iéna, 1891, 1892, en la commentant judicieusement.
L’incorporation violente au patriarcat byzantin des provinces ecclésiastiques de l’Illyricum et de l’Italie méridionale, que fit l’empereur Léon l’Isaurien vers l’an 732, avait amené le trouble et le désordre dans la hiérarchie, car les métropolitains de ces provinces, pas plus que leurs évêques, n’avaient obtenu de rang définitif. De là, des disputes fréquentes pour la prééminence dans les conciles provinciaux, disputes qui se perpétuèrent jusqu’aux premières années du Xe siècle. A ce moment, Léon le Sage et le patriarche Nicolas convinrent de mettre un terme à ces contestations scandaleuses en fixant pour l’avenir l’ordre de la haute hiérarchie. C’est ce qui eut lieu dans un concile tenu à l’église Sainte-Irène, sous la présidence même de l’empereur et du patriarche. G. Parthey, Hicroclis Syneedemus et Notitise græcse episcopatuum, Berlin, 1866, p. 322 ; II. Gelzer, Vngedruckte… Texte der Notitise episcopatuum, p. 544. Un premier acte dressa la liste des métropolitains et des archevêques autocéphales, de Boor, Zeilschrift fur Kirchengeschichte, 1891, p. 317 ; un second arrêta la place qu’occuperaient les simples évêques. Cette place, du reste, découlait de celle des métropolitains, car on sait que, dans l’Église byzantine, les suffragants d’une métropole se plaçaient aux réunions conciliaires derrière le chef de la métropole et signaient selon son rang. Ainsi, tout de suite après les métropolitains et les archevêques signaient pendant de Césarée de Cappadoce, la première métropole, puis ceux d’Éphèse, d’Hérælée, d’Ancyre, etc. La Notitia de Léon le Sage (901-907) comprend 51 métropoles et 51 archevêchés autocéphales ; il faut, en effet, suppléer deux noms : Apros et Kio. omis par inadvertance par le copiste, mais qui
lient déjà dans YEcthesi » du pseudo-Épiphane et <u<- l’on retrouve dans la Notitia de l’an 940. Il est possible que ces deux nombres de 51 représentent un sens symbolique, comme on s’est arrêté a 318 Pères de Nice eu mémoire des 318 serviteurs d’Abraham, G xiv, 14, et à 153 sièges épiscopaux dans le patriarcat d’Aiitioche pour rappeler les 153 ons de la
pèche miraculeuse, Joa., XXt, II. bien que Ces nombres précis n’aient i ints. Ces 51 métropoles
existaient toutes avanl Léon le Sage (888-912), à l’exception de la dernière, EuchaTtes, qui fut élevée à ce rang peu apn l’avènement de ci t empereur, i I ton à l’exception de Chalcédoine et de Catane, comptent des suffragants. Comme cette liste a servi de base à toutes "itres, jusqu’à la fin (lu xiie siècle au moins, je la donner pour ! des m< tropoles, me con ii ensuite d’indiquer lea différences qui se trouvent dan postérieures.
Non msi un total de 522 évéchés suffragants ;
si m i métropoles et le 51 n
êchés autocéphales, nous obtenons le chiffre respec table de 621 sièges épiscopaux, compris au début du Xe siècle dans le patriarcat de Constantinople, alors que, vers le milieu du viie siècle, il n’y en avait encore que 419. Les chiffres que j’ai donnés ne se trouvent pas toujours tels quels dans l’unique manuscrit, qui nous a conservé la Notitia authentique de Léon le Sage, mais on corrige les quelques inadvertances ou omissions du copiste avec la Notitia de 940 ou YEcthesis du viie siècle.
PATBIARCAT DE CONSTANTINOPLE
vers l’année 901.
- ÉPARCHIES##
ÉPARCHIES.
1. Cappadoce….
2. Asie
3. Europe
4. Galatie
5. Hellespont….
6. Lydie
7. Bithynie
8. Bithynie
9. Bithynie
10. Pamphylie….,
11. Arménie,
12. Hellénopont….
13. Sicile
14. Cappadoce
15. Paphlagnnie….
16. Thessalie….
17. Honoriade..
18. Pont polémoniaque
19. Galatie
20. Lycie
21. Carie
22. Phrygle pacatienne.
23. Phrygic salutaire.
24. Lycaonie,
25. Pisidie
26. Pamphylie
27. Péloponèse
28. Ilcllade
29. Cappadoce
30. Pamphylie
3t. Calabre
32. Péloponèse
33. Lazie
34. Hellade
35. Nicopolis
36. Thrace
37. Itlindope
38. Cyclades
89. m icédolne…
10. Hémlmonl….
41, Phrygle pacatienne’12. Dyrracliium…
4’i. Sicile
16. Phrygle
16. Kamochoa…’17. Phrygle
…. i….
50. Hellade
M. Hellénopont…
- METROPOLES##
METROPOLES.
Césarée. Éphèse. Héraclée. Ancyre. Cyzique. Sardes. Nicomédic.
Nicée.
Chalcédoine.
Sidé.
Sébaste.
Amasde.
Syracuse.
Tyane.
Gangres.
Thessalenique.
Claudioupolis.
Néocésarée.
Pessinonte.
Myre.
Stavroupolis.
Laodicée.
Synnades.
Iconium.
Antioche.
Pergé ou Sylée.
Corinthe.
Athènes.
Mokéssos.
Séleucie.
Reggio.
Patras.
Trébizondo.
Larissa.
Naupacte.
l’iiilippopolis.
Trajasoupolis.
Rhodes,
Philippe ?.
Andrinople.
Hiérapolls.
Dyrrachlum.
Sun me.
Catane.
Amorium.
Kamachos.
oon.
Santa Severina.
Mitylène. Nouvelle r EuchaTtes.
NOMBRE D’ÉVÊCHÉS
15
31
15
8
12
25
12
6
16
4
5
13
3
3
5
5
3
7
33
26
22
20
15
21
18
7
10
4
23
12
4
7
10
8
10
7
10
6
11
9
4
4
5
8
B
4
5
1
4
La Notifia de Constantin Vil, qui date des eDVironl de 9îO, ne diffère presque pas de la précédente. Comme
elle, elle a 51 iie’ti.M archevêchés BUl
phaleS. Les noms des métropoles sont idi ntiques, sîuif que, dans le document de Constantin, Méliténe d’Arménie B remplacé Syracuse au n 13. Méliténe, tombée aux mains des Arabes au x i IIe siècle, re ta Bfl leur pouvoir,
sauf une courte occupation byzantine en "51. jusqu’en l’année 927 et, par mite, la succession é] grecque cesse complètement dans la province d’Armé
