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V. Traités et articles divers.
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ncyclopmdia
Black, ait. ( 138 ; Real KVU, p. 681 sip ; hircin
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II. PlHAHD.
- CRÉDIBILITÉ##
CRÉDIBILITÉ. I Définition. II. Caracl
l ! i La i rédibilitë dani la genèse il la foi - 1 place i IV. Pai licularitéa il’1 la crédibi lité rationnelle La démonstration de la crédibilité. I Les suppl le la preuve de la ci
dibilité. VII. Les motifi de crédibilité. VIII. La crédibilité el l’apologétique l. Décisions canoniques. X La crédibilité dans l’Écriture sainte, XI Chez les xii h. mii théologie icolastiqui XIII l iii i lei ne de la qui itioo
I. Déi initiok La 1 1’dibiliti i » ttl « . di finii
l’aptitude d’une assertion à être crue. En philosophie, ce sens varierait en fonction du sens que l’on donnerait au mol croyance. Voir ce mot. En théologie, ce sens est déterminé par le sens précis du mol foi divine auquel il correspond. La foi divine est la vertu théologale par laquelle nous croyons ce que Dieu révèle, parce que c’est Lui, le Dieu absolument véridique, qui le révèle. La crédibilité sera donc, en théologie, l’aptitude d’une assertion révélée par Dieu à être crue de foi divine, c’est-à-dire parce que Dieu l’a révélée.
Deux choses sont à remarquer dans cette définition : la première est que la crédibilité se rattache strictement à cette sorte de vérité qui résulte du témoignage, varum ex lestimonio. Il ne faudra donc pas la confondre avec d’autres qualités objectives, qui ont de l’affinité avec elle. Par exemple, les « raisons du cœur » , l’harmonie de la révélation avec nos dispositions morales intimes, peuvent nous rendre aimable ou vénérable une vérité de foi ; elles ne la rendent pas précisément croyable, credibilis. Pour engendrer la crédibilité, il faut que de telles raisons fassent un détour en passant par l’antécédent obligatoire de la crédibilité’qui est la véridicité du témoignage. On dira, par exemple, avec Pascal : " Qui donc a si bien connu le cœur de l’homme si ce n’est Dieu ? » Et ainsi, les raisons du cœur, transformées en arguments à l’appui de l’existence du témoignage divin, deviendront des motifs de crédibilité. Auparavant elles n’étaient que des moteurs d’origine subjective, qui pouvaient écarter les obstacles et favoriser l’adhésion, mais étaient impuissantes à la légitimer adéquatement. En résumé, la crédibilité n’est ouverte que du côté de sa cause propre. Elle est essentiellement du vrai ressortissant à un témoignage.
Ht, deuxième remarque, ce témoignage est le témoignage divin. Tant que la foi surnaturelle aura pour motif formel le témoignage de la Vérité première qui est Dieu, la crédibilité ne signifiera, à strictement parler, en théologie, que le verum ex tesiimonio divino. Et comme le mot crédibilité n’a cours qu’en théologie, et est, même étymologiquemenl, emprunté au vocabulaire de la traduction latine officielle du Ps. xcii, 5, où il est pris, il est vrai, dans un sens large, il se trouve qui’la définition donnée renferme le sens usager et premier du mot crédibilité.
Cajetan, tn Sum, theol. il II*, q. i, a. 4, n. 2 sq. ; Billot, Tr. de Ecclesia, introd., S : *. p. 47 ; Gonet, Clypeus, De flde* diap. P. 8°, S L prob. 2. S 2, obj. 1°, n. 227-229 ; Wilmers, De i. I. <. i, a. i. p. 10 -’( ; Bipalda, Deente supernaturali, i flde divina, disp. VI. sect. i. n. 1, 2 ; Jean de Saint-Thomas, Cursus th toi. de fuie. q. t, a. :), n. 1-3 ; Suarez, /’, .//// fliel, disp. IV. >ect. n. m.’J.’i : Conlnck, Actus supernat., disp. XIII, n. 1 ; Dltton, l.n chrétienne, c. vi, vu. dan le Di mon ti ation
i. n. col. 363 sq., spécial L5, col. 842 sq. ;
Vacant, D
II. Caractères généraux. - i" La crédibilité se rite comme unipropriété objective intellectui il’des assertions révélées. Quelle que soit, en effet, la pari de métaphore que contiennent ces expressions témoignage divin, parole de Dieu, etc., i.ni’- révélateur ii en est pas moins une manifestation <e la Bcience .1 Dieu, qui s’adresse directement à la connaissance, > n lui donnant un objet, objet qu’elle n’avail pas auparavant, du moins dans Bon significa ! essentiel. L’esprit (nui êtr< en possession, pai exemple, de données de Verbe et de Dieu par l’effet de sa propre féconditi. mais i.’si’M, de ces mêmes données, qui résulte de cette révélation Et le Verbe éttùl Dieu. Joa., t. I. est dû a i initiative de l’acte révélateur, lequel donc, par soi,
mir vertu d’illuminati ntellectuelle et objective, Cf.
Gardeil, I. dei formule*, dogmatiq
dan ii Revue thomiste, 1904, t. xii, p. 62, A rapprochi r I, proposition 20 du décret Lamentabili tane exi lu du 1 | 1 1 1 :. i |(| atio nihii aliud e*$* potuii quam
