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COTEREAUX

COTON

1926

Du reste, les efforts de l’Église pour établir la paix ne pouvaientqu’irriter des hommes « qui ne vivaient que de désordre, de violences et de larcins. Il put même y avoir à la haine des routiers contre l’Eglise une cause plus directe, plus personnelle ; ce fut la guerre d’extermination que leur tirent sur divers points de la France les populations soulevées ou au moins dirigées par le clergé. H. Géraud, dans la Bibliothèque de l’école des chartes, Puis. 1841-1842, t. iii, p. 126-127. Sur l’échec que leur intligèrent les capuciés, en 1183. voir t. ii, col. 1695. Nob seulement ils pillèrent les biens du clergé et saccagèrent les églises ; mais parfois ils M clercs et moines avec des raflineinents de cruauté et de moquerie, tournèrent les choses saintes en dérision et les profanèrent indignement. Cf., par aple, le récit de Rigord, op. cit., p. 36-37, traduit presque littéralement dans Les grandes chroniques de France, édit. I’. Paris, Paris, 1836, t. iv, p. 20 ; de Rigord encore, c. lii, p. 79-80, le récit des blasphèmes.des cotereaux devant une image de lu Vierge et du miracle qui suivit, à rapprocher du récit d’Etienne de Bourbon, Anecdotes historiques, publiées par A. Lecoy de la Marche, Paris, 1877, p. 111 ; le récit du concile de Lavaur (1213), conservé par Pierre de Vaux-Cernay, ria albigensium, dans Recueil des historiens des France, Paris, 1833, t. xix, p. 73. Faut-il aller plus loin et voir dans les cotereaux des hérétiques ? Il ne le semble pas. Qu’un certain nombre d’entré eus se soient recrutés parmi les hérétiques, ible. Qu’ils aient été les alliés des hérétiques chose certaine, mais il n’est pas moins sûr qu’on trouve d<’s cotereaux dans l’armée qui entreprit la croisade albigeoise. Cf. Géraud, op. cit., p. i.’is441. C’étaient des gens sans scrupules, qui se livraient au pluoffrant. Les documents ecclésiastiques dans lesqnels il> -ont condamnés les représentent comme des brigands ou même comme défenseurs des hérétiques, non comme des hérétiques proprement dits. Le III* concile œcuménique de Latran (1179), après avoir anathématisé les cathares de tous noms, dénonce les d’autres bandes, pour leurs pillages el leurs assassinats, el frappe des mêmes peines qu’il a titre les hérétiques ceux qui les prendront ou onl à leur solde ou : eronl il. mles

pays ou ilexei fureurs. Cf. Labl i Cossart,

1671, t. x. col. 1522. Pons.

X. m bonne, exécuta, la même année, le

ile autant qu’il dépendait de lui. par un

les hérétiques et leurfauteurs el

brabam i naragonais, cotereaux

(.il 1 Histoire générale dt Langu

1879, t. viii, col. 341. De m< <w. le pape’n III. dans une lettre < (mbert, archevêque ibre l l’.tl, distingue entn

m leur prêt ni

i. III" Albanèsel Chevalii, hri ! ai e. 1900 col. 206, Au

1209. le comte de Toulouse

hérétiqui

Cl i. l. Percin bf

i ilion, p. 21-22’i’o i. 1671, i ki col. 37-38’dil.pie |e concile d

.lu |

teai m que di

Labbe et W i nfln, dans la lettre.lu’M mine

lai m.

Recueil des historiens des Gaules et de la France, t. xix, p. 73.

Aucun texte contemporain ne taxe les cotereaux d’hérésie formelle. Ils ont été pourtant qualifiés d’hérétiques, au xve siècle, par saint Antonin de Florence, Sttmma hislorialis, t. ii, tit. vu. S 17, et, au xvie siècle, par Baronius, Annales ecclesiast., an. 1183, n. 7, qui a copié saint Antonin. On ne s’en est pas tenu à cette accusation générale. Une fois introduite dans les livres, l’erreur historique, d’ordinaire, a la vie dure et il est rare qu’elle ne grandisse pas. Dans le cas présent, elle s’est passablement développée. L. Moréri, Le grand dictionnaire historique, Paris. 1725, t. iii, p. 436, appelle les cotereaux s cathares ou corriers » , les définit : « secte sortie de la source des pétrobrusiens, % el ajoute que, n’ayant d’abord, pour la plupart, pas de religion, « ils embrassèrent depuis les erreurs des albigeois. » Richard, Dictionnaire universel des science* ecclésiastiques, Paris, 1760, t. ii, p. 240, brode sur ce thème ; les cotereaux, qu’il nomme coterelliens ou corrériens, auraient soutenu « quatre erreurs principales qu’ils avaient tirées des pétrobrusiens ; ils disaient : 1° que la sainte Vierge était un ange véritable ; 2° que les âmes des hommes étaient propagées de leurs parents ex traduce ; 3° que le corps de Jésus-Christ n’était pas glorieux dans le ciel et qu’après le jugement dernier ce ne serait qu’un cadavre infect ; 4° que les âmes des saints n’entreraient en possession de la gloire qu’après le jour du jugement » . Est-il besoin de noter que ce sont là des doctrines cathares, voir CONCORÉZIÉNS, et qu’elles n’ont rien de commun avec le pétrobrusianisme ? Voir t. ii, col. 1153-1154. Bergier, Dictionnaire de théologie, Lille, 1844, t. I, col. 682. s’est mépris moins lourdement. Toulefois, il les appelle <’hérétiques ou plutôt assassins et malfaiteurs » , el dit qu » on les nommait encore cathares » .. !.-. !. Claris, Dictionnaire des hérésies (dans l’Encyclopédie catholique de Migne i, Paris, 1847, t. i, col. 658, s’est borné à reproduire l’article de Bergier, en supprimant ces mots : « ou plutôt assassins et malfaiteurs, s G. Moroni, Dizionario d erudizione storico-ecclesiastica, Venise, 1842, t. wii, p. 255, traduit à peu près littéralement Richard. Dans 1 Encyclopédie catholique de Glaire et Walsh, Paris, 1846, i. i. p. 542, on remarque seulement que ni le concile de Latran I 17’. » ni Baronius ne disent que les cotereaux fussent hérétiques, ce qui, nous l’avons u. e-t faux de Baronius. mais vrai du concile. Dans >"ii Dictionnaire un

jues, Paris, b s <i*. t. i. p. 5îo. J.-B. Maire.

moins réservé q lans V Encyclopédie, a présenté les

eaux comme des hérétiques qui i avaient adopté reurs des pétrobrusiens » . Espérons que cetfa le de l’hérésie des cotereaux disparaîtra des ouvrages consacrés à l’histoire ecclésiastique.

f. Si plus importai i cours

île- ; ipii sont signalées par

Ducanaji felli et Ruptarii, m ad scrip [lotis, i raiti I ri rai -taMain I6M,

t. i. col. l’^'is t. m 640-64

il. Vww m. n. Géraud, Les routiers au nr sh

ue’ic il-IHVJ. t. m. p. 125-1*7, M

tarins p, 16-16’1 1. i ; bevatii i

i’. Verni i

    1. COTON Pierre##


COTON Pierre, jésuite IV. un ai-. Ile ologil n I |u. dicaieur. l’un des pei plus i epr< sentatifa

de la conl i holique, au d< but du n< si

.n ii.. di Né le 7 mai 1564 m château

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