ment voulu exprimer plus ouvertement que le Fils est de la substance du Père afin que le Verbe fût tenu tout différent de la nature des choses créées, lui qui seul est vraiment de Dieu : Aià -0O-0 yàp y.ai r t ây’a aiivoSo ; XeuxdTepov 6ÎpT|Xev êx xrjç o’JTt’a ; a-JTÔv sivai toO IïaTpbç "va -/.al a/./o ; ~apà tyiv tû>v yevf|Ttôv cp-jiïcv o Ad^oçe ;.va : iticTcuOr, , [jlôvo : a>v àXr, 8u>( ; êx tgO 0soO. S. Anathase, De decretis Nicsenae synodi, n. 19, P. G., t. xxv, col. 449. (Les colonnes 449-456 sont deux fois répétées en ce volume de la Patrologie, sans pourtant faire double emploi pour le texte.)
3. Leur foi ainsi déclarée, les Pères en tirent la conclusion : c’est que le Fils est Dieu de Dieu, comme l’éclat est de la lumière sans diminution ni division, vrai Dieu de vrai Dieu, engendré, non produit : Deum, de Deo, lumen de lumine, Deum verum de Deo vero, genitwni non faction. A cette occasion, saint Thomas remar<|ue justement que, dans ces formules trinitaires, la préposition de exprime tout à la fois le principe et la consubstantialité : le principe, qui est Dieu le Père, de qui le Fils est engendré ; la consubstantialité, parce que le Fils est engendré de la substance même du Père, mais non produit par sa libre puissance. In IV Sent., I. I, dist. V, q. ii, a. I.
4. Le concile avait encore l’intention de marquer, dans son symbole, que le Verbe est la vertu véritable et l’image du Père ; qu’il est en tout, et sans aucune différence, semblable au Père ; qu’il est immuable ; que toujours et inséparablement il est dans le Père : car il n’y eut jamais un instant où le Verbe ne fût, mais toujours et de toute éternité il subsiste dans le Père, comme l’éclat de sa lumière… Aeîv ypa ??|vat Sûv « |uv aXrjOivrçv, v.x : g’.y.ôva toO IlaTpô ; TÔv Aôyov, o|j.oiov ts y.al &7rapaXXaxTOv ccjtôv zarà Ttivra tù Ilaxp’i, y.a’t arpeitTOv, xa àsi, xal êv a0t(7> eîvat àîtatpÉTo ; - o-jSé-otî yàp o-jz t, v, x/’/x f, v o Adyoç àî.. -Jzipy/ov àïSîtdÇ r.xpx t<7> Ila-pl, tôç àira’jvaTijx çtorôç. S. Atlianase, De decretis Nicsenm synodi, n. 20, P. G., t. xxv, col. 449. C’était bien, sous ces formules itératives, affirmer toujours que la nature même du Père est la nature du Fils. Mais voilà que les ariens se mirent à accepter ces déclarations, à les entendre et à les expliquer dans le sens analogique et très impropre qu’elles peuvent avoir pour les œuvres i rieurcs de liieu, à raison de leur rapport à la cause divine. On les surprit murmurant que tout cela nous est commun, à nous créatures, avec le Fils : KoL-t’rr l ~J>r l’jy./ fjï icâXtv ~pô ; èavTO’j ; TOvSopûÇovtec xal 81etveûovTe ; toï< ôî6a>.|xoï ;, ôt : za. xh oaotov, xal tô àù, xal ". /, xa tb il a-jT’o, y.oivi JtâXiv ï-.- --, ’, ; r, ’i : t ; xal tôv flôv. S. Athanase, iliiil. C’est alors (|iie. pour en finir une bonne fois avec toutes ces échappatoires, toutes ces fraudes sans cesse renaissantes. le concile résolut d’adopter un texte, un mot, qui ne permit plus aux esprits subtils et retors les interprétations fuyantes. La distinction réelle du l’ère et du Fils étanl admise d’an côté comme de l’autre, quoique diver nt entendue, le synode entrevit dans le terme conubstantiel, ifiooûaio ;, l’expression la plus adéquate et la plus formel le de la vraie foi, et il en décréta l’adoption : ’i i’ol ravts ; t$|v
fatéxpiaiv Sxeivojv, …’r ; rr[/Ân’it, nxi xal xi-.’, : x.’i- : Tjvavayti -/ / Siavotav, xal ire ;, nptJTgpov’, 77. -//., xal Ypi-|/ai.
tpoovia ov dvai t’ïi il /ov 8|u>iov A(ncaxrei £x toî ÎIarpb< lîvai
S. Athan I. /’.’, . t. xxv, col. o. Fn fait, la formule conciliaire : le Fils eonsubstantie | an I’. re, exprimait à merveille, d’un seul mot, tonte la doctrim d la consubstantialité précédemment définie. I." I il csl dheu ! i
ii et b Fila < heu. le Père et In
ut cela, entendu au sens le plus propre ei
Je plui i uve contenu d.-A’, ;. Iluc
est illud oaoo-jTio ; … quod fîdes antiqua pepercrat, conclut saint Augustin. Cont. Maximinum, l. II, c. xiv, n. 3, P. L., t. xlii, col. 772. Et en vérité, ce qu’il y a de plus heureux dans l’adoption du terme, c’est sans doute tout ce qu’il synthétise : divinité, unité de génération, tiliation. Mais surtout, affirmant tout à la fois l’unité de l’essence, de la nature ou de la substance divine et la réelle distinction des personnes du Père et du Fils, il montre clairement la raison de cette synthèse dans la communication de l’essence du Père qui est Dieu, au Fils qui l’est également.
b. Le mot, du reste, n’était pas nouveau. Il ne se rencontre pas dans les saintes Écritures, mais ce qu’il signifie se trouve clairement énoncé en saint Jean, x. MO : Ego et Pater unum sumus, et xvi, 15 : Omnia qurecumque habet Pater mea sunt. Les défenseurs de l’orthodoxie lisaient encore le dogme de la consubstantialité, avec saint Atlianase, dans les Psaumes xliv, 2 : Eructavit cor meum Verbum bonum, et cix, 3 : Ex utero ante luciferum genui te, et encore en saint Jean, vu, 42, où le Fils dit de lui-même aux Juifs : Si Deus Pater rester esset, diligeretis utique me. Ego enim ex Paire processi ; vi, 46 : Non quia Patron vidit quisquant, nisi qui est a Deo, hic vidit Patron ; xiv, 10 : Ego in Paire et Pater in me est ; enfin i, 18 : Unigenitus Filius qui est in sinu Palris, ipse enarravit. Cf. S. Atlianase, De decretis Nicsense synodi, n. 21, P. G., t. xxv, col. 453.
Aussi bien les Latins avaient, eux, parlé d’unius substantiee, d’unitas substantiæ, d’una subslanlia. Tertullien, par exemple, avait écrit : Très… mrius autem SUBS.TANTIJB… et unius potes tatis, quia unus Deus. Et plus loin : Dum unicum Deum non alias putat credendum, quant si ipsum eumdemque et Patron et Filium et Spiritum Sanctum dical, quasi non sic quoque unus sit omnia, dum ex une omnia, per SUBSTANTIF scilicet UNITATBM. Advcrsus Praxeam, c. il, P. L., t. ii, col. 157. De son coté, Lactance avait dit : Cuni igitur et Pater Filium facial, et Filius Patrem, una utrique mens, unus spiritus, r.v.t si Bn a est : sed ille quasi exuberans fous est, hic tamquam defluens ex eo rivus : ille tamquam sol, hic i/iiasi radius a sole porrectus. De divinis inslilulionibus, iv, 29, l’. L., t. vi, col. 589.
Fn Orient, le mot consubstantiel même se trouvait en usage de longue date. Origène (185-253) s’en est servi, el dans notre ; sens précis. Pour lui, le Fils n’est pas une portion de la substance du l’ère ; le Père n’a
détaché de lui son Fils en l’engendrant, car le Fils
pas une prolation, irpoêoXf), In Joa., i, ’2.’!. /’. G.. t. xiv, col. (i.") ; et cette génération même n est pas un acte qui ait un commencement et une fin ; c’est un acte éternel et continu, comme l’éclat de la lumière qui luit toujours, ainsi engendré de la substance du l’ère, le fils est Dieu, non par une participation extrinsèque, y.x-x |j.£TO’jir(av, mais par essence : xat’oOfftav Ivù ©ed ;. Étant de la substance même du l’ère, il lui est consubstantiel, énoo-JCTio ;. Nous trouvons le tenue dan
commentaire sur l’Épitre aux Hébreux : Sicet ex Deo procéder) ex ipsa substemlia Deî generatur. Sic nihilominus et secundum similitudinem corporo….se dicitur aporrhœa gloria otnnipotentù para c ! utrague timilitudi
manifestù I costMUtiiONBM substantif
Fii. m evii l rrhota enim 6|i.ooûno(
videtur, id est uni"* tubstantiæ cum illo corpoi r/nii est aporrh sa vel vapor. /-’>" librit Origeni
ll, -h., /’. g., t. xiv. col. 1308. Ce fragment, pour la question présente, non’; ; > été i ipportépar saint Pamphlle martyr, dan d’Origène, écrite ; vers l’an’'> OniHo a, l
HbeUum N. Pamphili martyri
, t. xvii, <’u i l li luit et