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CACCIGUERRA — CADRY

Belleforest ; 5° Catéchisme de la vie spirituelle, in-12, Lyon, 1599, trad. française du latin.

Hœfer, Nouvelle biographie générale, t. viii, p. 51 ; Glaire, Dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques, t. i, p. 303.

E. Mangenot.

CACERES (Didace de), hiéronymite, fut supérieur d’une maison de son ordre en Espagne et publia : 1° De Noe et arca sacra relectio, in-8°, Salamanque, 1635 ; 2° la première partie seulement d’une Summa theologiæ, in-8°, Salamanque, 1638.

Hurter, Nomenclator, t. i, p. 271.

E. Mangenot.

CACHERANO Joseph, barnabite, né à Turin en 1635, mort en 1685. On lui doit : 1° Prælectiones theologicæ in tractatus theologicos, Turin, 1673 ; 2° Theologia ascetica, 4 in-fol., dont les trois premiers ont été publiés à Lyon, 1673, 1678, 1681, et le quatrième à Milan, 1683 ; cet ouvrage est très rare ; 3° Summula Summæ angelicæ, seu selectiores Divi Thomæ assertiones, Milan.

Glaire, Dictionnaire universel des sciences ecclésiastiques, Paris, 1868, t. i, p. 363 ; Hurter, Nomenclator, t. ii, col. 336.

E. Mangenot.

CACHEUX Narcisse, prêtre français, né le 31 décembre 1789, a été professeur dans l’université de France, mort à Issenheim (Haut-Rhin) le 29 janvier 1869. Il a publié les ouvrages suivants : 1° Essai sur la philosophie du christianisme, considérée dans ses rapports avec la philosophie moderne, 2 in-8°, Paris, 1839-1841 ; 2° Philosophie de l’histoire des conciles tenus en France depuis l’établissement de la religion chrétienne dans les Gaules jusqu’à nos jours et leur influence sur les lois, les mœurs et la civilisation moderne, in-8°, Paris, 1844 ; 3° Études philosophiques sur l’Église, in-12, Paris, 1854 ; c’est une remarquable apologie des droits de l’Église ; 4° Discussion théologique et philosophique avec le protestantisme sur tous les points qui le séparent de la religion catholique, suivie de la Réfutation de la lettre du pasteur Puaux à l’évêque du Puy : Rome a-t-elle les caractères de l’Église de Jésus-Christ ? in-8°, Paris, 1855 ; 5° Défense de la vraie philosophie et du christianisme, ou conférences sur les rapports entre la religion et la libre-pensée, in-8°, Paris ; 6° La philosophie de saint Thomas d’Aquin, in-8°, Paris, 1858 ; dans cet écrit l’abbé Cacheux expose les origines historiques et la méthode de la philosophie de saint Thomas, puis les axiomes philosophiques, la psychologie, la logique, la morale philosophique, la théodicée et la métaphysique de l’Ange de l’école. L’abbé Cacheux a été, en 1840, l’un des éditeurs du Répertoire des prédicateurs modernes.

Hurter, Nomenclator, t. iii, col. 991 ; G. Vapereau, Dictionnaire universel des contemporains, 4e édit., Paris, 1870, p. 314 ; 6e édit., 1893, p. 265.

E. Mangenot.

CADEI (Cadæus) Jean André, de Palosco, dans la province de Brescia, né en 1596, ses études terminées au séminaire de Brescia, entra chez les oratoriens de cette ville, qui l’élurent à deux reprises pour leur supérieur. Il y mourut le 1er  février 1670 entouré de l’estime du clergé et des fidèles. On a de lui : De sacrosancto matrimonii sacramento doctrina Thomæ Sanchez, e S. J. edita… ad commodiorem confessariorum usum, in-8°, Brescia, 1656 ; Bergame, 1660 ; Repertorium seu clavis rerum notabilium quæ continentur in disceptationibus Stephani Gratiani, … accedit Index generalis rerum notabilium quæ in animadversionibus D. Caroli Antonii De Luca comprehenduntur, in-fol., Venise, 1653 (ou 1663) et 1699. On lui attribue : Practica facile per confessarsi, in-12, Brescia, 1655 ; Axiomata spiritualia in singulos anni dies distributa pro temporis oportunitate a Thoma a Kempis de imitatione Christi desumpla, Brescia. Il écrivit aussi : De opinione probabili ; De ultimis voluntatibus ; De legatis ; mais on n’indique pas d’édition de ces traités.

D. Calvi, Scena letteraria degli scrittori Bergamaschi, Bergame, 1664, part. II, p. 35 ; A Fontana, Amphitheatrum legale, Parme, 1688, suppl., col. Il ; Villarosa, Memorie degli scrittori Filippini, Naples, 1842.

P. Édouard d’Alençon.

CADON1CI Jean, théologien italien, né à Venise en 1705, mort le 27 février 1786. Il était chanoine de Crémone. D’une grande érudition, il adoptait avec complaisance les opinions hardies ou singulières. Il publia : Yindiciae augustinianse ab imputatione regni millenarii, in-4 » , Crémone, 1747 ; dans cet ouvrage il soutenait que les saints de l’Ancien Testament ont joui avant la mort de Notre-Seigneur de la vision béatifique. Attaqué, il se défendit dans Dialoghi très in difesa délia Vindicte agostiniane, in-4°, Raveredo, 1753. Réfuté en 1759 par le P. Libérât Fassoni des Écoles pies, De piorumin sinu Abrahse beatitudine ante Christi mortem, in-4°, Rome, 1759, et défendu par le P. Ange-Marie Feltri, de la même congrégation, .S’. IJilarii, Pictavorum episcopi, de piorum statu in sinu Abrahse ante Christi mortem sententia, in-4 » , Naples (Rome), 1762, Cadonici fit paraître, avec une longue et flatteuse approbation de Florian Dailham, des Écoles pies, S. Augustini de piorum statu in sinu Abrahse ante Christi mortem sententia, Venise, 1763. Il y présentait de nouveaux arguments pour étayer son premier ouvrage. Contre cet auteur, le dominicain Mammachi publia alors : De animabus justorum in sinu Abrahse ante Christi mortem expertibus beatse visionis Dei libri duo, 2 in-4°, Rome, 1766. Cadonici a en outre composé en 1769 une dissertation De dicto Augustini : Ecclesiam Christi servituram sub regibus hujus seccidi, que publia à Pavie en 1784 le professeur janséniste Joseph Zola.

Picot, Mémoires pour servir à l’hisl. eccles. ; xviir siècle, 1855, t. v, p. 475-476 ; Reusch, Der Index, 1885, t. ii, p. 962.

B. Heurtebize.

    1. CADRY Jean-Baptiste##


CADRY Jean-Baptiste, connu longtemps sous le nom de Darcy, prêtre janséniste, né à la fin de 1680 à Trez en Provence, mort à Savigny-sur-Orge le 25 novembre 1756. Il termina ses études à Paris où il devint vicaire de Saint-Étienne-du-Mont, puis de Saint-Paul. En 1718, l’évêque de Laon, Ma"— de Clermont, le choisit pour son théologal et lui accorda un canonicat de sa cathédrale. Son opposition à la bulle Unigenitus le força après la mort de ce prélat à revenir à Paris d’où il vint habiter Palaiseau jusqu’en 1748. Alors il devint l’homme de confiance et le théologien de Ma r de Caylus, évêque d’Auxerre. A la mort de ce dernier, il se fixa à Savigny-sur-Orge où il mourut. Il avait été en outre en relations étroites avec Mo 1— de Verthamon, évêque de Pamiers, et Ma r Soanen, évêque de Senez. Ses. principaux écrits, qui tous ont pour but de défendre les doctrines jansénistes ou leurs partisans, sont : Prône fait dans une église de Paris, le octobre 1118, à l’occasion de l’appel de S. Ém. M. le cardinal de Noailles, où l’on montre que les appelons ne sont pas excommu--niés, in-12, Paris, 1718 ; Relation de ce qui s’est passé dans l’assemblée générale de la congrégation de la Mission, tenue à Paris le I er août 1724, in-4°, Paris, 1724 ; Apologie pour les chartreux que la persécution excitée contre eux au sujet de ta bulle Unigenitus avait obligés de sortir de leurs monastères, avec la protestation des religieux de l’abbaye d’Orval, opposants à la bulle Unigenitus qui ont pris le parti de la fuite, in-4°, Paris, 1725 ; Témoignage des chartreux contre la constitution Unigenitus, in-12 ; Défense des chartreux fugitifs où Von traite particulièrement de la fuite dans les persécutions ù l’occasion de deux écrits dont l’un a pour titre : « Lettre à M. l’évêque de’", touchant la protestation des chartreux, » et l’autre : « Réfutation de l’Apologie des chartreux, » in-4°, 1720 ; Preuves de la