tione posant eommitti, et un Sermo de valore missarum, proposas l’un et l’autre au synode de Mayence. Viennent ensuite : Altissimorum misteriorum missse brevis et ulilissima declaratio, et enfin Sermo de gloriosissima Virgine Dci génitrice Maria in calhedrali ecclesia Mogunlinen, in die Assumplionis ejusdem predicatus. On attribue encore au même auteur une Apologia sire tractalus defensorius ac responsionis contre un traité publié par un évêque opposé aux frères mineurs de l’observance, édités dans Monumenta ordinis minorum, Salamanque, 1511, et Spéculum ordinis minorum, Rouen, 1509 ; Venise, 1513.
Wadding, Annales minorum, an. 1454 ; Sbaralea, Supplément um ad script, ord. min. ; Hurter, Nomenclator, t. IV, col. 823 ; S. Bonaventuræ Opéra oninia, Quaracchi, 1882, t. I, prolegomena, p. i.xx ; Kirchenlexikon, 2e édit., Fribourg-en-Brisgau, 1883, t. il ; Hain, Repertorium bibliograpliicum, Stuttgart, 1826, n. 4005 ; Copinger, Supplément to Hain’s Repertorium, Londres, 1898, part. II ; Féret, La faculté de tltéologie de Paris et ses docteurs les plus célèbres. Moyen âge, Paris, 1897, t. iv, p. 323324.
P. Edouard d’Alençon.
- BRUMOY Pierre##
BRUMOY Pierre, né à Rouen le 26 août 1688, entra
dans la Compagnie de Jésus le 8 septembre 1704 ;
enseigna les belles-lettres à Cæn, les mathématiques au
collège Louis-le-Grand à Paris ; collabora aux Mémoires
de Trévoux, dont il devint un des rédacteurs ordinaires
en 1734 ; fut chargé en 1740 de continuer l’Histoire de
l’Eglise gallicane, et mourut à Paris le 16 avril 1742.
Le P. Rrumoy est surtout connu comme littérateur, spécialement
par son Théâtre des Grecs, contenant des
traductions et analyses des tragédie ? grecques, des discours
et des remarques concernant le théâtre grec,
des parallèles, etc. A la théologie se rattachent, en
quelque manière, ses tragédies sacrées Isaac, Jonat/ias
et David, etc., représentées au collège Louis-le-Grand ;
plus directement, son Examen du poème sur la Grâce
de M. R’" (Louis Racine), in-8°, Rruxelles (Paris), 1723,
et surtout les deux volumes, qui lui appartiennent de
YHistoire de l’Eglise gallicane, commencée par le
P. Longueval et continuée par le P. Fontenai ; ce sont
le XIe et le xiie, qui parurent à Paris en 1744, et qui
conduisent cette histoire de l’an 1226 à l’an 1320.
De Backer et Sommervogel, Bibliothèque de la O’de Jésus, t. ii, col. 243-252 ; Lettres du P. Brumoij au marquis de Caumont (1730-1740), publiées par le P. J.-M. Prat, dans les Études de théologie, etc., des PP. Daniel et Gagarin, 1857, t. ii, p. 413-491.
Jos. Brucker.
- BRUNET François-Florentin##
BRUNET François-Florentin, prêtre de la Mission,
né le Il mai 1731, à Bulgnéville, dans le diocèse de
Toul (aujourd’hui diocèse de Saint-Dié). Il fut reçu au
séminaire interne (ou noviciat) de Paris, le 20 mai 1747,
et fit les vœux le 21 mai 1749. Après avoir terminé ses
études ecclésiastiques, il enseigna la philosophie et la
théologie dans plusieurs séminaires, et notamment dans
ceux de Toul et de Châlons-sur-Marne. Nommé assistant
du supérieur général, il dut se réfugier à Rome à l’époque
de la Révolution. En 1804, il revint en France et
mourut à Paris le 15 septembre 1806. Il composa plusieurs
ouvrages : Traité des devoirs des pénitents et
des confesseurs, in-12, Metz, 1788 ; Parallèle des religions,
5 in-4°, Chàlons et Paris, 1785-1792 ; Elementa
theologise ad omnium scholarum catholicarum usum,
5 in-4°, Rome, 1801-1804 ; Bu zèle de la foi dans 1rs
femmes et des heureux effets qu’il peut produire dans
l’Église, in-l : î, Paris, s. d. ; Lettre sur la manière d’étudier
la théologie. Il n’est pas sûr que ce dernier ouvrage
soit de lui.
Lenfant, Vie de M. de Manessy, Nancy, 1807, p. 31-32 ; Notices bibliographiques sur les écrivains de la congrégation de la Mission, par un prêtre de la même congrégation, Angoulème, 1878, p. 17-23 ; Thiriet, L’abbé Gabriel Mollevaut, Nancy, 1886, p. 18-19 ; HurteB, Nomenclator, t. iii, col. 507.
V. Ermoni.
- BRUNI François##
BRUNI François, lazariste, né à Bisceglia dans le
royaume de Naples, le 12 juillet 1802, professeur de
théologie au scolasticat de sa congrégation à Naples, fut
nommé en 1837 à l’évèché d’Ugento. Il mourut en 1863.
Il s’était fait remarquer dans le clergé napolitain par
ses connaissances théologiques, et notamment en prenant
vivement parti dans la controverse sur le prêt à
intérêt contre le livre retentissant de l’abbé Mastrofïni.
Son ouvrage est intitulé : Analisi ragionatae critica
dei libri tre sidle usure dell’abate Marco Mastrofïni,
in-8°, Naples, 1835. Il accuse Mastrofïni et ses adhérents
de donner la main aux erreurs des protestants : c’est
sans doute une allusion à la célèbre lettre de Calvin où
celui-ci déclare légitime en lui-même le prêt à intérêt.
Mu r Bruni reproche à ses adversaires de dépasser les
limites tracées par les décisions de l’Église qui déclarent
le prêt à intérêt légitime à cause des titres extrinsèques
s’il y en a, mais, de soi, demeurant un contrat gratuit.
L’ouvrage de Mo r Bruni eut du succès en Italie ; mais un
chanoine de Montepulciano l’ayant attaqué dans une
série de dissertations, Mfl r Bruni se défendit en publiant
la réponse suivante : L’abate ed il priore, dialogo per
servire di risposta aile Dissertazioni sul mutuoe sulle
usure d’un canonico Poliziano, in-8°, Naples, 1830. —
Quelques années plus tard, Ms 1 Bruni poursuivait sa
polémique dans une lettre adressée à l’évêque de Teramo :
Lellcra pastorale di Mons. Fr. Bruni délia Gong, délia
Missione, vescovo di Ugento, a Monsign. Taccone, vescovo
di Teramo, intorno all’abuso, che taluni fanno
délie risposte date dalla S. Sede sopra le usure, in-8
Rome, 1854. L’auteur y expliquait dans quel sens et
dans quelle mesure, à son avis, devaient s’entendre les
récentes décisions données par Rome sur le prêt à intérêt.
— Mor Bruni a rédigé un cours de philosophie :
Elementa phllosophise eclectiese ad usum seminarii
Uscentini, in-8 ii, Naples, 1839. — Sous forme de lettres
pastorales, il a publié des études sur divers sujets de
piété et sur des questions d’actualité de son temps :
1° Gli eccessi del liberalismo, in-8°, Naples, 1848 ;
2° Sull’uso ed abuso del magnelismo animale, Lecce,
1856 ; 3° à l’occasion de l’invasion de l’Italie par le
Piémont, Lettera sulle emergenze atluali délia Ghiesa,
in-8°, Lecce, 1860 ; 4° contre les adversaires de la définition
du dogme de l’immaculée conception, il a écrit :
Brève 7-isposta aile pi-incipali obbiezioni che si oppongono
alla definizione dogmatica del mistero dell’intmaculata concezione di Maria SSma, Naples, 1852.
Citons encore les dissertations : Lettera sull’ipolesi
degli abitanti de pianeti, Naples, 1836 ; L’ultima epoca
délia Chiesa, in-8°, Naples, 1845 ; Rijlessioni intorno
alla nécessita ed ail’influenza délia parola, in-16, s. 1.
n. d. ; Allre omelie, in-8°, Naples, 1857.
Notices bibliographiques sur les écrivains de la congrégation de la Mission, par un prêtre de la même congrégation, Angoulême, 1878, p. 23-26 ; Salv. Stella, La congregazione délia Missione »i Italia, Paris, 1884, p. 594.
A. MlLON.
- BRUNO Giordano##
BRUNO Giordano, dominicain hérétique. Né à Noie
(royaume de Naples) en 1548, il reçut une éducation très
soignée et une instruction très étendue que facilitèrent
son ardente imagination et son ardeur pour l’étude. Entré
chez les dominicains, il quitta ensuite son ordre,
donnant comme raison les mœurs relâchées de ses confrères
et son impuissance à accepter les dogmes de la
foi. Ayant imaginé lui-même une doctrine plus satisfaisante,
il se mit à visiter l’Europe pour la propager. Il
parcourut ainsi beaucoup de villes : Genève (1580), d’où
il fut chassé par les orthodoxes du calvinisme, Lyon,
Toulouse, Paris (1582), où Henri III lui permit d’exposer
ses idées. Il y publia plusieurs écrits pour répandre les
idées de Raymond Lull. En 1583, il alla ensuite en
Angleterre, où Elisabeth l’accueillit d’abord avec faveur ;
en 1586, il passa à Wittenberg, puis à Prague, 1588, à