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BARNES

B ABONNAT

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tour de Londres, puis condamné à mort par le parlement, il fut brûlé le 30 juillet 1540. La relation de sa mort fut envoyée en Allemagne et publiée par Luther ; elle a été insérée dans les œuvres complètes du réformateur, t. vii, p. i-2'2. de l'édition d’Altdorf.

Bayle, Dictionnaire historique et critique, t. i ; Hœfer, Nouvelle biographie générale, Paris, 1853, t. iv ; Lichtenberger, Dictionnaire des sciences religieuses, Paris, 1878, t. il.

V. Oblet.

    1. BARON Vincent##


BARON Vincent, né à Martres, ancien diocèse de Rieux en Aquitaine, le 17 mai 1604, se fit remarquer de bonne heure par sa piété et son intelligence au cours de ses premières études à Toulouse, où il entra dans l’ordre des frères prêcheurs et lit profession le 16 mai 1622. Il devint un professeur et un prédicateur éminent et se distingua dans ses controverses avec les ministres protestants. Élu prieur du couvent de Toulouse en 1639 et 1649, il remplit différentes missions et se retira à Paris au couvent du noviciat général, où il mourut le 21 janvier 1674. — 1° Théologies moralis adversus laxiores probabilis tas. Pars prior, qtta vera mens D. Thomas et cjus scolas de opinionum ex lege delectu, in qualibet re morali explicata et defensa, adversus D. Caramuelis apologema m D. Fagnanum, Anonymi nodos in P. Mercorum, Theophili Raynaudi exceptionem, et Amadei Guimenii tractatus quindedm, in-8°, Paris, 1665 ; 2° Manuductionis ad moralem theologiam pars altéra, qua D. Thomas vera mens de singulis vitte hurnanse et cltrislianas officiis inier rigidas et laxiores opiniones média defenditur cunlra Amadeum Guimenium, Apologistam, et Wendrochium. His addita est confirmatio 33 capitum de moribus ex censura sacras facultatis Parisicnsis contra Amadeum, in-8°, Paris, 1665 ; 3° Theologias moralis Summa bipartita de regulis conscientiæ, et de singulis vilas humanas et c/iriSlianæ of/iciis. Pars prior. Vcramens D. Tliomas et ejus scholas, de opinionum ex lege delectu in qualibet re morali explicata et defensa. Adversus D. Caratnuelis apologema in D. Fagnanum aliosque laxiores aut figidiores theologos, in-8°, Paris, 1667 ; 4° Theologias moralis pars altéra de singulis vitas humanas et christianae officiis, contra ficli Amadei, et veri Martini de Noia Hispani tractatus XV. Editio altéra ad mentem Alcxandri Vil aucta ejusdem S. Ponti/icis 45 propositionumeensuris, et tribuscum Joanne Launoio diatribis de forma absolutionis et primatu Pétri et verborum injuriis, in-8°, Paris, 1668 ; 5° SS. Augustini et Thomas vera et una mens de libertate humana et gratia divinæxplicatur, et scolse thomistiese asseritur, adversus duos Theophili Raynaudi libros, aliosque hujus oslatis melioris notas theolonos. Manuductionis tertia pars dogmatica, in-8°, Paris, 1666 ; 6° Libri quinque apologelici pro religione, utraque theologia, moribus, ac juribus ordinis prxdicatorum, adversus Theophili Raynaudi très, totidem Pétri de A Ira libros, aliquot epistolas Johan. Launoii, Expostulationes Carterii, aliosque. Quarta pars manuductionis ad analylicam theologiam cœleris copiosior, Paris, 1666 ; 7° Duo postremi apologias libri, quibus prazter defensionem familias dominicanas et scholas thomislicas et plures dogmalum et morum juris factique quassliones ; addita suut compendium PU V vilas, et supplementum vilas Bartholomsei a Marlyribus ex Lusilana historia, quo Gallica confirmatur, et Responsio ad notas Launoii objectiows. Exercilatio in postremuni quintes partis epistolarum Joh. Launoii ad Thomam Fortinum parisienson theologum, in-S", Paris, 1666 ; 8° Eticm christianee seplemdecim loci. Sive opinionum a lege slantium necessarius ml salutem deleclus vindicatus a novissimis dissertationibus fleti AmadœietveriMatthasi Moias, Martini Esparzm, Hispanorum, Antonii Terilli, Angli, Honorati Fabri, <iulti, Lucii Sammarci, Siculi, Francisa Roux Spei et Egidii Estrix Bclgarum,

in-8", Paris, 1673 ; 9° Apologia pro sacra congregalione Indicis, in-i", Cracovie, 1662 ; 1(1" Responsio ad librum Johannis de Cardenas, in-8°, sans lieu ni date, mais vers 1672 ; 1 1° L’hérésie convaincue ou la théologie des luthériens et des calvinistes réduite à quatre principes, et réfutée d’une manière toute nouvelle, avec l’examen de l’ouvrage du ministre Claude contre l’eucharistie, in-12, Paris, 1668.

Quétif-Echard, Scriptores ord. præd., t. ii, p. 655 ; Hurter, Xomenclator, t. ii, col. 271.

P. Mandonnet.

    1. BARONIUS (Le cardinal César)##


1. BARONIUS (Le cardinal César), oratorien italien, naquit à Sora dans le royaume de Xaples, le 31 octobre 1538. Après avoir commencé ses études à Naples, il vint les continuer à Rome où il se mit sous la direction de saint Philippe de Néri et entra dans sa congrégation. Appliqué aux études historiques par le fondateur de l’Oratoire qui voulait opposer aux cenluriateurs de Magdebourg une histoire impartiale de l'Église, il entreprit la composition de ses Annales ecclesiastici auxquelles il travailla jusqu'à sa mort. Supérieur de l’Oratoire, après saint Philippe, il fut confesseur de Clément VIII qu’il décida à réconcilier Henri IV. Ce même pape le fit cardinal en 1596 et le nomma bibliothécaire du Vatican. Sans l’opposition de la faction espagnole, il devenait pape à la mort de Clément VIII. Il mourut le 30 juin 1607. Il a été déclaré vénérable. On peut lire en effet dans le P. Cloyseault quelles extraordinaires vertus il pratiqua toute sa vie.

Baronius a beaucoup écrit. Ses principaux ouvrages sont : 1° Une édition du Martyrologe romain, Rome, 1586, où il fait preuve d’une érudition et d’une critique fort au-dessus de son temps ; 2° les Annales ecclesiastici, dont il publia 12 volumes de 1588 à 1607 et qui s'étendent jusqu'à l’année 1198. Cet ouvrage, qui lui a valu le titre de père de l’histoire de l'Église, est remarquable par la richesse des sources, inconnues jusqu’alors, qu’il cite, et aussi par la sagacité de ses réfutations. Malgré les critiques qu’on lui a adressées, surtout en ce qui concerne l’histoire des Grecs, les Annales de Baronius restent la base de toutes les études sur l’histoire ecclésiastique. Elles furent continuées par ses confrères Raynaldi et Laderchi, et ainsi menées jusqu’en 1571. L'édition de Lucques, donnée par Mansi, 28 in-fol., est la meilleure. Elle contient aussi les critiques de Pagi, Casaubon. iN’oris, Tillemont. De nos jours le P. Theiner, aussi philippin, a continué les Annales jusqu’en 1583. Plusieurs traductions et abrégés en ont été publiés.

Villarosa, Memorie dei scrittori filippini, Naples, 1846, t. t, p. 43-54 ; Sarra, Vitadel venerabile card. Ces. Baronio, Rome, 186'. !  ; Cloyseault, Recueil des vies d’oratoriens, Paris, 1883, t. iii, p. 357-388 ; H. Læmmer, De Cœsaris Baronii literaritm commercio diatriba, in-8°, Fribourg-en-Brisgau, 1903.

A. IiNGOLD.

    1. BARONIUS Juste##


2. BARONIUS Juste, né à Xanten dans le duché de Clèves ; d’abord calviniste, il fut ramené au catholicisme par la lecture des ouvrages de saint Augustin, de saint Cvprien et des controversistes catholiques du temps. Kn 1601, il vint abjurer à Rome ; c’est alors qu’il changea son nom de Kahl ou Calvinus en celui de Baronius, en souvenir du cardinal Baronius qui l’avait instruit. On a de lui : 1°, I. Culvini vetero-castrensis pro sacrosancta catholica romana Ecclesia proque sua ad eam transmigratione apologia, Mayence, 1601 ; Heidelberg, 17.">ti ; 2° PrsescripHonum adversus hsereticos perpetuarum ex ss. orthodoxis potissimum patribus tractatus VI, Mayence, 1602 ; 3° Pseudo-Jubilasum Wittenbergense,

Roess, Die Convertiten, t. iii, p. 5'26 ; Hurter, Nomenclutor literarius, Inspruck, ls, '.>2, t. i, p. 166.

V. Oblet.

    1. BARONNAT##


BARONNAT, prêtre français qui vivait dans la première moitié du MX 1 e siècle ; on a de lui : 1° Le prétendu mystère de l’usure dévoilé, ou le placement d’argent