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CANADA’PROTESTANTISME) — CANDORSKY

ne pouvait lutter que par le dévouement di ministres, par une puissance supérieure dans le dor intellectuel, el par la grâce providentielle qui vient , i i m haut, Se confier à la force des habitua" courant de la routine, eût été tout compromettre ; il fallait empêcher i attii di tsement du zi le, et, pourri : s, mcesse dans les intelligences une foi bien comprise et vivante, il fallait cou tammi ni le travail i igilant i I infatigable de l’esprit. Les adversaires étaient actifs, habiles et puis ants ; l’affadissement dans les idées, entraînant le refroidissement des cœurs, leur eût donné trop de facilités pour pénétrer dans les consciences défaillantes. Tels sont les périls et les angoisses de la lutte, il n’est point loisible d’j sommeiller, mais aussi quels profils ne retire-t-on pas de ces opiniâtres labeurs. Les catholiques du Canada ne se plaignent point de cette existence militante ; ils savent en effet qu’ils ont trouvé, dans les difficultés même de cette libre concurrence des opinions, le principal élément de leur force. »

Outre les ouvrages ou articles de revues cités au cours de ce travail, nous avons consulté : Castell Hopkins, Canada, an encyclopœdia of the country, 6 in-4’, Toronto, 1899 ; cet ouvrage contient de nombreux articles sur les seeti - protestantes, rédigés par des ministres ; Nicolas Flood Davin, The Irishman in Canada. in-8", Londres et Toronto (18") ; J. Guérard, La France canadienne, La question religieuse, Les races française et anglo-saxonne, in-8°, Paris, 1877, ouvrage écrit sous ce pseudonyme par M. Lefaivre, consul français à Québec ; Hawkins, Historical notices of the missions of England in the North American colonies prenions l<> the in dépendance of the United States, in-8° Londres, 1815 ; Oregg, History of the presbyterian Church in Canada, Toronto, 1893 ; Kempt, Hand-Bouk of the presbyterian Church i « Canada, Ottawa, 1-83 ; J. Robertson, Jlr^t.of the m issionof the sécession Churchito Nova Scotia Prince-Edward Island, Edimbourg, 1847 ; H. Campbell, A) tory of the Scotch presbyterian Church S. Gabriel, in-v, Montréal, l887 ; Taylor (Fennings), The last three bishopsappointed Inj the crotvn for the anglican Church of Canada, Montréal, 1870 ; S. Pagnuelo, La liberté religieuse en Canada, Montréal, 1872.

Pour les statistiques nous avons consulté le compte rendu du recensement de 1901, Fourth census vf Canada 1901, Ottawa, 1902 ; le Canadian Almanac et les Annuaires des différentes sectes.

A. FOURNET.


CANAL Joseph, théologien espagnol, naquit en 1768 dans le diocèse de Santander. Dans sa jeunesse, il fréquenta les écoles des augustins et des dominicains à Burgos, et en 1785, il prononça ses vaux dans le couven des augustins de la même ville. Après plusieurs années consacrées à l’enseignement, ses supérieurs l’appelèrent à Madrid pour y continuer l’Espana sagrada, œuvre monumentale de son confrère en religion, le P. Henri Florez. L’invasion française en Espagne sous Napoléon l’obligea à quitter son couvent et ses éludes, et pour vivre il dut traduire en espagnol plusieurs ouvrages français de M" Mérault, d’Arnould, de Barruel, etc. Rentré dans son couvent en 181’i, il fut nommé membre de l’Académie d’histoire de Madrid, et aidé par son confrère le P. Antoine Merino. publia cinq volumes del’fspana sagrada. Son humilité lui fit refuser l’évéché de Gérone, qui lui avait été offert par le gouvernement. Il mourut en 1845 à l’âge de 78 ans. Citons parmi ses ouvrages : 1° Espana sagrada, t. xi.in (Madrid, 1819), xliv (1826), xlv 1832), slvi (1836) ; le t. xtvn, composé par lui, fut édité par Baranda ; 2° Engelberti Klupfel, Institutiones theologim dogmaticæ in usum autlttorinn curantibus autem 1>I>. Josepho de la Canal augustiniano, et Gregorio Gisbert, juvenum hispanoiiini studio accommodâtes, Madrid. 1836 ; 3° Manual del cristiano, Madrid, 1813, 1841.

Lanteri, Poslrema smcula sexrt ligionia auffustinianæ, t..in, p. 289-291 ; Hurler, Ni arius, t. iii, col. 1082 ;

Moral, Cati > s - Portu puese. La Giudad de Dios, 1897, t. xi.ni,

XI IV, [, .’i sur

A. l’Ai- !


CANALES Jean, de I Donat de Cur théologiq

ville natale, ou il mourut

mars 1 162. Non

acontinentur. I

rationalU. De immortalitate anime. De inferno et cruciatu anime. De paradito et felicitate anime, publié à Venise en 1494, par les soins d’Antoine Cauchorins ; Opta quadragesimale, I lorence, li’.'i ; CommentarUm de Ferraria, édité en partie par Muratori, Rerum italiriptores, t. xx. col. 137-474. Ce commentaire historique est dédié connue le pn mier oi due d’Esté. Wadding, qui l’appelle Jérôme Cavallus, lui attribue aussi des Sermones imprimés à Venise en 1539.

Aug. Superbi, min. convei l to degli huomini I

Ferrara, Ferrari

llayn,

Repertorium bibUographicw - - 8, n. 0’J82.

P. EDOUARD d’Alençon.


CANDIDO Vincent, né’a Sjracuse d’une noble famille, Il février 1573, fait ses études à l’univei romaine, entre dans l’institut des frères prêcheurs au couvent de la Minerve. 1594 ; provincial de Sicile. 1609, professeur à Camérino. 1611, pénitentier de Sainte-Marie-Majeure, 1617-1642, poste qu’il abandonna temporairement pour être prieur de la Mire i ît 1630, régent de ce collège. 1630-1633, et provincial de la province romaine. 1633-1637 ; vicaire généra] de l’ordre en 1642 et 1649 ; maître du Sacré-Palais, 1645, mort le 7 novembre 1654. — Illustriorum disquisitionum rnoralium tomi duo quibus omne* casus conscienlim maxime praclicabUes explicantur, ex sacris canon et probatis auctorum sententiis, ad instructionem fessariorum et pœnitentium, in-fol., Rome, 163, ; 2 in-fol., Lyon, 1638 ; Venise. 1639 ; in-fol., Rome. 1613. t. ni. iv. Candido est mort en odeur de sainteté, bien que probabiliste.

Quétif-Echard. Scriptorcs ord. prstd., t. h. p. 580 ; J. Catalanus, De magistro Sacri Palatii, Heine, 1751, p. 169 ; P. Tb. Masetti, Monumenta et antiquitates veteris disciplina : ordinia prxdicatorwm, Home, 1864, t. n. p. 13 ! ’.

P. Manbonnet.


CANDIDUS Alexandre, carme allemand, né à Utrecht, portait dans le monde le nom de Nicolas Blanckart. Il entra au couvent de Cologne, et après avoir conquis en 1516 le grade de licencie en théologie par une discussion sur le feu de l’enter, il occupa en 1551 la chaire de théologie a l’université de cette ville. La même année il assista au concile de Trente en qualité de théologien envoyé par Marguerite d’Autriche. gouvernante des Pays-Bas. Il donna deux sermons aux Pères du concile, l’un le "2ô octobre, l’autre le quatrième dimanche de l’avent. Il était doyen de l’université di logne depuis un an quand il mourut [31 décembre Outre ses deux sermons du concile, il avait fait imprimer sous le titre de Judicium Joannis Calvini de sanctorum reliquiis collatum cum orthodoxorvm S. Ecclesiæ catholiese Patrum sententia, in-8°, Coli 1551, une réfutation du traité de Calvin De perquirendi » reliquiarum, quat vocant, frmtulis. Blanckart publia encore, la même année, un traité De rétribution* juttorum posl mortent. in-8°, Cologne. Il avait fait imprimer, en 1548, une version de toute la Bible en bas-allemand.

Cosme de Villters, Bibliotheca carmelitana, or. t. i, p. -7 ; KirchenlexUi

P. Servais.


CANDORSKY Jean, protopope de Moscou, édita plusieurs œuvres théologiques au commencement du

XIX'e siècle, entre autres : 1° Le ptâUX spectateur de la