Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/87

Cette page n’a pas encore été corrigée
1483
1484
CANADA (CATHOLICISME)


PROVINCES ECCLÉSIASTIQUES

ver sont tous Canadiens français ou Français ; dans ces deux dernières provinces tous appartiennent à la congrégation des oblats de Marie-Immaculée, à l’exception’>' Orth, de Vancouver, qui est du clergé séculier el

il’ri allemande ; dans les autres provinces les évéques

sont Irlandais d’origine, sauf M » ’Gauthier de Kingston, qui est Canadien français, et l’évéque de Charlottetown qui esi de race écossaise. Les évoques des trois provinces de Québec, Montréal et Ottawa sont de droit membres du conseil de l’instruction publique. Ce conseil se compose en outre de laïques nommés par le gouvernement de la province de Québec, en nombre égal à celui des évéques. Il est présidé par un laïque qui a le titre de surintendant de l’instruction publique. Il se réunit deui fois par année pour statuer sur tout ce qui

UICT. DE TIII.UI.. CATIIOL.

intéresse l’enseignement. Le gouvernement ne fait guère que ratifier les décisions de ce conseil. On voit combien est grande l’influence de l’épiscopat sur ces matières si importantes pour la formation d’un peuple. Entre les évéques règne la plus grande unité de vues. A plusieurs reprises tous les prélats du Canada se sont unis pou ; 1 adresser en commun aux fidèles des instructions sur la conduite à tenir ou sur la direction à prendre en telle occurrence plus difficile. A l’égard de l’Etat, l’évéque est complètement indépendant. Des qu’il a reçu ses bulles du souverain pontife il entre en fonctions sans avoir à remplir aucune formalité’civile. Aussitôt les fidèles lui rendent hommage et obéissance et lui reconnaissent tous les droits de ses prédécesseurs. En général, l’évoque est choisi parmi la prêtres

II. - 47