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CAMPANELLA — CAMPION
1448
in-8°, Naples, 1887 ; R. Mariano, Fra Tommaso Campanella del professore Amabile, in-8°, Naples, 1888 ; L. Amabile, La relazione delprof. Baffæle Mariano sul fra Tommaso Campanella di Luigi Amabile, in-8°, Naples, 1888 ; E. Nys, Thomas Campanella, sa vie et ses théories politiques, in-8°, Bruxelles, 1889 ; C. P. Falletti, Del carattere di fra Tommaso Campanella, dans Bivista storica italiana, Turin, 1889, t. VI ; L. Amabile, Del carattere di fra Tommaso Campanella, in-4°, Naples, 1890 ; G. di Santé Felici, Dottrina di T. Campanella sulla mente (B. Accademia dei Nuovi Lincei, Rome, 1894) ; P. Tannery, Une lettre inédite de Campanella. dans Arckiv fur Geschiclite der Pliilosophie, 1895, t. viii, p. 396-398 ; G. di Santé Felici, Le dottrine filosoficoreligiose di Tommaso Campanella, Lanciano, 1895 ; A. Calenda, Fy-a Tommaso Campanellae la sua dottrina socialee politica di fronte al socialismo moderno, in-8°, Nocera Inferiore, 1895 ; F. Kozlowsld, Die Erkenntnisslehre Th. Campanellas, in-8% Leipzig, 1897 ; G. di Santé Felici, Le originie le cause délia riforma seconda Tommaso Campanella, in-8°, Rome, 1897, extr. de R. Accademia dei Lincei, t. vi, p. 101-191 ; N. Arnone, Su Tommaso Campanella per la solenne inaugurazione del busto eretto in suo onore nel R. Liceo di Reggio di Calabria il 20 maggio 4808, in-8’, Reggio-Calabria, 1898 ; E. Celano, Proccsso di Fr. Tommaso Campanella. Note sommarie inédite, dans Archivio storico per le provincie Napolitane, 1900, t. xxv, p. 462-466.
P. Mandonnet.
1. CAMPEGGI Camille, né à Pavie où il entre dans
l’ordre des frères prêcheurs ; inquisiteur pendant
une quinzaine d’années à Pavie, Ferrare et Mantoue ;
théologien de Pie IV au concile de Trente ; évêque de
Nepi et Sutri, 4 mai 1568, mort l’année d’après. — De
liœreticis Zancliini Ugolini Sensé Ariminensis jurisconsalli
clarissimi tractalus aureus, cum locuplctissimis
additionibns etsummariis, in-4°, Mantoue, 1567 ;
Rome, 1579 ; De auctoritate et potestate romani pontificis
et alla opuscida, in-12, Venise, 1555 ; Deprimatu
romani ponti/icis contra Matlhiam Flacium Illyricum,
dans Rocaberti, Bibliotheca pontiftcia, Rome,
1697, t. vii.
Quétif-Echard, Scriptores ord. prxd., t. il, p. 201.
P. Mandonnet.
2. CAMPEGGI, CAMPÈGE, Thomas, né à Bologne
en 1500, était le frère du cardinal Laurent Campège, qu’il
accompagna dans plusieurs de ses légations. Il obtint plusieurs
dignités à la cour pontificale et fut nommé en 1520
par Léon X à l’évèché de Feltre. Paul III l’envoya en 1540
comme nonce au colloque de Worms. Il fut un des trois
premiers évéques qui se trouvèrent à l’ouverture du
concile de Trente. Il jouit dans cette assemblée d’une
grande autorité, et ce fut lui qui, à la session IIe, fit
décider qu’on traiterait à la fois des dogmes et de la
réforme. Il mourut à Rome le Il janvier 1564. Il est
l’auteur du traité De auctoritate et potestate ponti/icis
romani in Ecclesia Dei, Venise, 1550, 1553, 1555, que
quelques bibliographes attribuent à son neveu, Alexandre
Campège. Son principal ouvrage est le De auctoritate
sanctorum concilinrum, Venise, 1561 ; il y proclame la
suprématie du pape sur le concile, en accordant toutefois
aux cardinaux, ou, à leur défaut, aux princes et aux
évéques, le droit de convoquer un concile si le pape s’y
refuse. Il a aussi étudié la question : An romanus
pnntifex possil dirimere matrimonium ab hmreiicis
contraction, Venise, 1502. Il considère comme indissolubles
les mariages des catholiques avec des hérétiques.
Ses autres écrits concernent le droit canon ou la discipline
ecclésiastique : Decœlibatu sacerdotum nonabrogando,
Venise, 1554 ; De beneficiorum pluralilatc,
in-12, Venise, 1555, reproduit dans la Dibliotlieca pontificia
de Rocaberti, t. xix, p. 568 sq. ; An pontifex possil urrere labem simoniee ; Depensionibiu ; Defructuum
reservatione ; De regressuum reservalione ; De beneficiorum
reservationibus ; De beneficiorum commendis ;
De unionibus ecclesiarum ; De annatarum institutions
cl earum defensione ; De coadjutore epiteoporum ; De
residenlia pastorum. La plupart de ces opuscules se trouvent
dans Tractalus illusl. jurisconsultoi’um, Venise,
1584, t. xiii, xv, xix, et dans les Opuscula de divers auteurs, recueillis par Remy Florentin, Venise, 1562.
Ellies Dupin, Histoire de V Eglise et des auteurs ecclésiastiques, xvi’siècle, Paris, 1703, t. IV, p. 273-284 ; Pallavicini, Hist. concil. Trid., . II, c. vii, n. 14 ; t. IV, c. xi, n. 9 ; c. xii, n. 4 ; t. V, c. viii, n.9 ; l. VI, c. ir, n. 3 ; t. IX, c. xv, n. 5 ; c. xx, n. 4 ; t. XVIII, c. viii, n. 4 ; Theiner, -Acta autlientica œcumenici concilii Tridentini, Agram (1874), 1. 1, p. 29, 40, 41, etc. ; Concilium Tridentinum, Fribourg-en-Brisgau, 1904, t. iv, voir Index, aux mots Feltrensis. Suecise regnum ; p. 598-599, 614-615 ; André, Cours alphabétique de droit canon, 1’édit., Paris, 1853, t. v, p. 417-418 ; Kirchenlexikon, t. ii, col. 1781-1782 ; Hurter, Nomenclator, t. i, p. 40-41.
E. Mangenot.
CAMPET Pierre, en religion Calixte de Saint-Sever,
que l’on dit de noble origine, entra chez les
capucins le 12 décembre 1638. Lecteur savant, prédicateur
zélé, religieux exemplaire, le P. Calixte professa la
théologie et prêcha avec fruit. Il mourut en cours de
prédication à Vic-Fezensac, pendant le carême de 1671,
et fut enseveli chez les récollets. Nous avons de lui :
R. P. Pétri Callisti Campeti a Sancto Severo… Pastor
catholicus, sive theologia pasloralis in très parles di’stributa, catecliislicam, moralem et sacramentalem,
in quibus rudimenta fidei et ea quæ ad bonos mores
pertinent plenius explicantur… Pa)-s prima catechislica,
in qua de oralione domitxica, de salutatione
angelica et de symbolo apostolorum fuse quantum
salis agitur, in-fol., Lyon, 1668. On lui attribue : De
prœceplis Decalogi et Ecclesise ; De peccatis septem
morlalibus et censuris ecclesiaslicis, Lyon, 1669. Ces
deux ouvrages ne seraient que les deux dernières parties
du Pastor callwlicus.
Bernard de Bologne, Bibliotheca scriptor. ord. capuccinor. ; Apollinaire de Valence, Bibliotheca fr. min. capuccinor. provinciarum Occitanix et Aquitanix, 1894 ; Hurter, Nomenclator, t. II, col. 292.
P. Edouard d’Alençon.
1. CAMPION, CAMPIANUS, le Bienheureux Edmond, de la Compagnie de Jésus, né à Londres, le
25 janvier 1540 ; élève, puis maître es arts à Oxford, il
se distingua par ses talents au point d’être réputé
l’homme le plus éloquent d’Angleterre. L’influence et,
pour ainsi dire, la fascination qu’exerçait sur lui l’évêque
de Gloucester, Cheyney, sorte de puséiste au XVIe siècle,
lui fit accepter des mains de celui-ci le diaconat anglican.
Cependant ses idées, catholiques au fond, lui rendant
le séjour d’Oxford de plus en plus difficile, il partit
en 1569 pour Dublin, où l’appelaient d’ailleurs des amis
iniluents, qui cherchaient à faire revivre l’ancienne université
de cette ville et souhaitaient qu’il en prit la
direction. C’est là qu’il composa, en trois mois, une histoire
abrégée de l’Irlande, qui fut publiée, après sa mort,
par sir James Ware, in-fol., Dublin, 1633. Mais devenu
de plus en plus suspect de papisme, il n’évita la prison
qu’en se cachant. En 1571, il s’échappa d’Irlande
sous un déguisement et rentra à Londres, qu’il quitta
bientôt, non sans nouveaux risques, pour passer en
France et entrer au collège anglais de Douai, fondé en
1568 par Guillaume Allen. Il s’y réconcilia avec l’Eglise
et se préoccupa dès lors de ramener à la vraie foi les
amis qu’il avait laissés en Angleterre. On possède encore
une lettre très forte et très touchante qu’il adressa dans
cette vue à l’évêque de Gloucester. Voir Études religieuses,
février 1888, p. 239. Au noviciat de Roehampton,
près de Londres, on garde un exemplaire de la
Somme théologique de saint Thomas, découvert par le
chanoine Jules Didiot en France, et dont les m
sont chargées de miles que Campion y inscrivit durant son
séjour à Douai., 1. Didiot, Lu Somme d’un martyr, le
II. Edm, Campion « Douai, Amiens, 1887, Cependant
le désir d’une perfection plus haute le conduisit < Rome,
où il arriva dans l’automne de l.">7’2. quelques jours avanl la morl de Bainl I rani oia de Boi que le
successeur de ce saint, comme général ^ -. fut