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CISTERCIENS

l’empereur permit bui trappistes « le ce reconstituer. i isons mtardèn ni p ultiplier. I

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réforme ou de la Grande Trappe, et celle de Y Ancienne réfo il Italie, il’Belgique et d’An gletei agi i aali

maisons suivaient d aussi près que possible les anciens lde Clteaui et par conséquent avalent un régime Léon Mil ; i réuni toutes ces congrégations en unseul ordre, dit des cisterciens réformée de Ni

ie de le Trappe (1891), ^ms l’autorité <l<- l’abbé de Cl t eaux et du chapitre général. Leur organisation est i mpruntée à la Charte de charité. Ils uni en tout 58 monastères, ~2 en France ;  ! 5enBelgique ; i en Hollande ; 3 en Allemagne ; 3 en Autriche ; 3 en Italie ; 2 en Espagne ; 3 en Angleterre ; i en Asie ;  : i en Afrique ; 6 en Amérique ; I en Océanie. Ce même ordre possède 17 monastères de femmes. La suppression des ordres religieux en France a modifié cette statistique.

11° Commune observance. — Les bouleversements politiques et religieux qui agitèrent l’Europe à la fin du xvine et au commencement du e siècle causèrent la ruine presque complète de l’ordre de Citeaux. Joseph II (1783) supprima un grand nombre de maisons en Autriche et dans les Pas-P » as ; celles de France furent supprimées en 1790, celles de Bavière en 1803. de la Prusse rhénane en 1810, du Portugal en 1834, d’Espagne en 1835, de quelques cantons suisses en 1818, de Pologne un peu fil us tard sous Nicolas I er. Il en disparut beaucoup en Italie après les troubles delSCO. Celles qui subsistent forment la Congrégation de Saint-Bernard d’Italie, composée de 6 monastères ; le Vicariat de la Commune observance de Belgique avec 2 abbayes ; la Province cistercienne d’Aultïche-Hongrie, qui en possède 12 ; la Congrégation suisse, qui en a 3. La congrégation de V Immaculée-Conception ou de la Moyenne observance, établie à Sénanque, diocèse d’Avignon 1 185J. fut érigée canoniquement en 1807 ; elle ne compte que 5 maisons.

IV. Privilèges et liturgie.

Grâce à son organisation, qui avait pour base le chapitre général et l’autorité de l’abbé de Citeaux, cet ordre a conservé depuis son origine une unité relative qui fait défaut aux moines noirs. Cela lui a permis de garder un grand nombre de traditions et une physionomie qu’on chercherait vainement chez les bénédictins. Il a, entre autres choses. maintenu un grand nombre de ses privilèges et sa liturgie propre. On n’a pas pu, de fait, l’attaquer dans la jouissance de ses droits, sous prétexte d’interruption. Le bu lia ire de Citeaux n’a jamais été imprimé ; on en trouve les éléments dans le ms. 598 de la bibliothèque de Dijon, qui renferme 138 bulles, et dans les mss. Iat.90039005, 9749-9751 de la Bibliothèque nationale. Jean de Cirey, abbé de Citeaux, forma un recueil des privilèges de son ordre ; c’est le premier livre imprimé a Dijon : Collectio privilegiorum ordinis cisterciensis, in-i", 1° i — jon, 1491.Il y eut deux autres recueils imprimés a Paris, l’un in-8° en 1620 et l’autre in-i" en 1666, et Privilèges de l’ordre de Citeaux, recueillis et compilés de l’autorité du chapitre gênerai et par son ordre exprès, divisés en deux parties contenant les Imites des pa/ies

ci des lettres patentes des rois et leurs règlements, par doui Louis Méchet, in-i", Paris. 171 !  !. Les cisterciens firent imprimer de bonne heure leurs deux principaux livres liturgiques, le bréviaire et le missel Breviarium secundum consuetudinem monachorum cisterciensium, in-18. s. i. (vers 1480) ; Missale secundum consuetudifratrum ordinis cisterciensis, in-fol., s. I.. 1187.

V. Si RVICES RENDUS.

Il n> a pa8 lieu il m-ister

sur le*, services rendus par les cisterciens à l’agi iculture ; la part faite par les trappistes au travail decham| a rendus manifestes jusqu’à la On du xi.v Biècle. Ce (ait

joint au ! " l’abbé d Rancé sur les éludes

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une partie de i ai I .. - leur oi igine, La liste di plus

loin témoigne de i estime en la iler tuel fut tenu dans leurs abbayi Clairvaux, les Duni

i nt n tte h adil Portugal purent dans uni ci rtaine mesure riva les congrégations bénédictines Quelques historiens français et italiens des x ; xviir siècles èrent par leurs publicati

Leurs confrèn - d Allemagne et d’Autriche - adonm aux études les pluvai I pas’t'- publier des études Bur l< profanes, sanc parler de la part active qu’ils prennent a l enseignemi nt dans les un’lans les sémi naires et dans les <

L’ordre se préoccupa d’établir auprès des univers des monastères-collèges où l’élite dis jeunes religieux allait recevoir un enseignement supérieur. Le collège de Saint-Bernard de Paris est le plus célèbre d établissements. Il j en eul de semblables a Oxford, a Toulouse, a Metz et à Wur/hourg.

Les cisterciens ne sont pas restés trangersaui grandes luttes religieuses qui ont agité l’Eglise. Saint Bernard avait avec lui toutes les forces de -on ordre, pendant qu’il combattait le schisme d’Anaclet II et les erreurs d’Abailard et d’Arnaud de Brescia, et qu’il prêchait la ide. Ses disciples devancèrent les dominicains danla lutte contre les albigeois ; le D. Pierre de Castelnau paya de sa vie son zèle pour la vérité catholique. Kn Angleterre, Wiclel eut plus d’un cistercien parmi ses adversaires ; d’autres se signalèrent en Allemagne dans la résistance au pi ne.

Les abbayes cisterciennes, (ondéeau xtr sii-ci Prusse, en Pologne et dans les pays scandi gnèrent à la foi chrétienne les populations non encore évangélisées qui les entouraient. Winter, Die Cistercienser des nordôstlichen Ueutschlands bis zum Austreten der Bettelorden, 3 in-8°, Gotl : - 871.

Les trappistes, par l’hospitalité qu’ils exercent très largement, et par les retraites qui se font dans leurs hôtelleries, ont sur les chrétiens qui les entourent une excellente action. Ils ne reculent pas devant l’apostolat au milieu des païens. C’est ce qui les a détermin s’établir en Chine, au Japon, en Australie, au Cap et au Congo.

VI. Personnages célèbres, saints et bienheireix.

— L’ordre de Citeaux a fourni à l’Église deux p. Eugène III (f H53) et Penoit XII († 1342), ancien abbé de Fontfroide, une quarantaine de cardinaux et un grand nombre d’évéques. Le cardinal Conrad, évi de Porto, refusa la succession d llonorius 111 ; il avait rempli au service du siège apostolique les missions les plus importantes. Cinq abbés de Citeaux lurent revêtus de la pourpre cardinalice.

Les cisterciens honorés dans l’Église universelle ou dans leur famille religieuse d’un culte liturgique sont fort nombreux.

Henriquez, lÀlia Cistercii, Douai. 1633 : ld., Fascicules ctorum ordinis cisterciensis, 2 in-toi., ( logiwm cisterciens*, notationibus Ulustratum, Anvers, in-dl.. C. « lialeinot. Séries sanctorum et beatorum ne iL’ustiiuni virorutn s.ord. cisterc, Paris, - ri. Cister Cium bis tertiutn. scu Inst. el I loye

cistercien, par un moine de Thymadeuc, in-8 - Brieue, 1888

VIL Ecrivains. — Saint Bernard occupe le premier rang parmi les écrivains de l’ordre de Citeaux. Voir col. 746-785. Ceux qui ont écrit depuis le xiie siècle

jusqu’à notre époque se sont exercés dans les du