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CIEL

mettre tæerdotis. I contribuent aanri, par leur

société, é la joie des bienheureux et l’Église demande qn’ili viennent chi rcher i ux mêmes l’Ame du défont et qu’ils la conduisent i la porte du paradis. Jubeat eam a ganctis angelis suscipi etadpalriam parodiai perduci.

Oratio m die obitui seu dépositions functi. L’offertoire de la tneaae des morts exprime une ue, Cf. Sacram. gelas., ici, Oratio pott ni hominis, Muratori, op. cit., t. i. col. 748. Le bonheur d’être réuni à Jésus-Christ et de jouir de la claire vue de Dieu est mentionné Fréquemment, i omme la submême de la béatitude céleste, Il est naturel que cette pensée se manifeste plus spécialement dam les prières avant la communion. Et a te nunquatn tepar rari permittas. Missale rom. Le Mit sale gothicum représente le Christ entouré de toutes les phalanges des élus, Chris tus stipatus agminibus. Missa prima die sanction Paschss, Muratori, op. cit., t. ii, col. 906. Cette union mystique entre le chef et les membres dans la gloire du ciel est bien mise en relief par le sacramentaire léonien. Da…illuc subsequi tuorum metnbra fidelium quo caput nostrum principiumque præcessit. Preces in Ascensa Dornini, n. 5, ibid., t. i, col. 315. La nature de cette commune jouissance et des liens qui rattachent entre eux les (’lus et les élus au Clirist et à Dieu apparaît avec une remarquable netteté dans le sacramentaire gélasien. Inter gaudentes gaudeat, inter <i i ostolos Chris tum sequi studeat et inter angelos et arcliangelos claritalem Dei pervideat. xci, Oratio post obitum hominis, ibid., col. 718.

2. Liturgie gallicane.

Les prières liturgiques du sacramentaire gallican se rapprochent beaucoup <1< ! S formules romaines, dans leurs fréquentes évocations du ciel. Klles implorent pour les fidèles les récompenses de la gloire, prwniia in gloria, l’admission dans l’assemblée des élus, in electorum tuoruni grege jubeas numerari. Sacramentarium gallicanum, Missa Jlomensis cottidiana, au canon, Mabillon, tiussum italicum, Paris, 1087, 1. 1, p. 280 ; Missa in sanct. martyr., ibid., p. 345. Les saints tressailleront de joie dans les cieux et leur société sera un bonheur sans tin. Cœlesti sede gloriosa semper exsullet, et perpétua sanctorum societate Isetetur. Missa sacerdotis de functi, ibid., p. 38L Le Mémento des morts reproduit le texte romain : locum refrigerii, lucis et pæis ut indulgeas deprecamur. Ibid., p. 281. Dans la messe pour le jour de l’Ascension de Notre-Seigneur, il est demandé que nous suivions Jésus-Christ là où nous savons qu’il règne, à la droite de son Père. Ut etiani nos te sequentes illuc tendamus fi.de, ubi sciants ml bei l’atris dexteram te regnare. Missa in Ascensione Domini, ibid., p. 336 ; cf..Vissa in natale Pétri rt l’auli, ibid., p. 343.

l’ne belle prière en usage dans l’ancienne liturgie mozarabique pour la recommandation de l’Ame résume en un tableau concis presque tous les caractères qui, dans la pensée de l’Église, conviennent au séjour des bienheureux. « Recevez-le, Seigneur, dans le repos de l’éternité et donnez-lui la grâce de vous voir et le royaume éternel, c’est-à-dire la Jérusalem céleste… Qu’il vienne avec les bénis à la droite de lùeu le l’ère et qu’il possède la vie éternelle au milieu de ceux qui la possèdent et qu’il reçoive sa place parmi les phalanges des bienheureux. Dom Férotin, Le Liber ordinum en usage dans l’Église wisigothique et mozarabe <i Espagne du v au xr tiède, Monumenta Ecclesim liturgica de dom Cahrol et dom Leclercq, t. v, Liturgia mosarabica ictus, Paris. 1004, col. III. L’ne réminiscence des liturgies orientales se retrouve à l’office des morts dans l’oraison qui implore pour l’Ame du défunt les verdoyantes prairies du paradis, Rura paradisi vernantia mereatur ingredi tutu*. Ibid., xi.vn, Ordo super sepulcrum quaudo clamore proclamât ur, p. 149.

Au Mémento des h upplie le

gnenr d’admi ttre les imei des di fui n <lu

rafraîchit » ment, de la lumière et de la paix, "" > i efi iget ii, lu* is et pa cl. 211

sur la liturgie ambrosienne et ioù il est

lait mention du ciel, on peol consulter le canon du i » i — * I actuel dans Daniel, Codes liturgicut universatis m epitomen 1847, L t,

p. 123. La plupart des textes anciem i i anon de la Missa eanonù a, dans le pieu, .’des sacramentaires ambn té publié par M

tretti, La liturgia ambrosiana, Milan. 1K/9. t. i. p. 104. Voir AMBROSIEM lin. t. i. col. 961

3. Liturgie syrienne — M.ilgnla divergence des rits. il est facile de recueillir les mêmes aperçus dans la liturgie syriaque de saint Jacques et dans les diverses transformations qu’elle a subies. A la messe, le j n formule la prière que l’Église -oit placée au ciel, à la droite de celui qui a envoyé le Christ sur terre. L gia S. Jacobi, Oratio ante osculum pacis, Renaudot, Lilurr/iarum orientalium colleclio, Paris, 1715, t. ii, p. 29. Le ciel est le vrai séjour de la béatitude et de la juie. Liturgia.S. ChrySOStomi, ibid., p. 250. Il e-t décrit comme le lieu du repos, de la lumière et de la paix. Lit. S. Jac. Oratio pro mortuis, p. 13. Du liturgie de saint Chrysostome, au Mémento des morls, h pi i iie prononce cette prière : Seigneur, donne-leur Ii repos dans tes demeures célestes, dans le paradidélices, dans les tabernacles de la lumière, dans le lieu du repos. » Le peuple répond : g Donne-leur le repos. » La réunion avec les saints et la jouissance en commun de tous les biens du ciel est mentionnée en termes particulièrement signilicalifs : « Que nous vivions ensemble avec ces bienheureux élus : avec eux et au milieu d eux que nous rendions gloire et louange à ton nom. » Lit. S. Chrysos., p. 250. La liturgie syriaque de saint Marc formule la même prière. En même temps, elle évoque la suprême jouissance de se trouver au ciel avec le Clirist, en présence de la divinité. Lit. S. Marci, au Mémento des défunts, ibid., p. 181. Le ciel est vraiment le lieu qui réunit tous 1<e les saints au Christ

et à Iiieu. <’Nous supplions le Seigneur notre Dieu qui a rappelé auprès de lui les.’nues… de nous faire parvenir au ciel, dans son royaume. Dieu, rends-nous dîf de la joie répandue dans le sein d’Abraham. d’Isaac et de Jacob, où resplendit la lumière de ta face. » Lit. S. lac. Commemoratio fidelium defunctortun, ibid., p. 37-38. Dans la liturgie de saint Clirvsostome, le ciel est également désigné comme le lieu de la vision 1 Gque pour l’assemblée des anges et des élus, dans l’éclat de la gloire qui ravonne du Christ-Roi. Lit. S. Clirys., ibid., p. 250-251.

En raison de sa provenance orientale, il est naturel que la liturgie byzantine reproduise à son tour données d’ailleurs communes à toutes les lit u i _ L’office des morts, tel qu’il nous est transmis par l’eucologe, énumère avec toute la précision d< sirable, les hymnes et les oraison-, les différents caractères du séjour des bienheureux. L’Église demande que le défunt soit admis par Dieu dans le lieu où sont reunijustes. si ; -/(’.> ?av E-iasCtov. Officium exequiamm, n. 13. i.. u. L’uclwlogium sive ntuale Grtecorum, Paris, 1647, p. 543. Elle prie le Seigneur de lui accorder le royaume des cieux, ttv paaiXelcv rwv oùpovûv, n. t « . p. 527, de lui ouvrir la porte du paradis. O-.psv -iiice : 70-. n. 9, p. 528. de l’admettre dans le séjour des vivants, h Çuvtcov, n. 15, p. 533, ou brille la lumière de la vie.

ô ; <.. ; -r ;  ; <.>r :. n. P. ». p. 537. Le ciel. -t. n outre 1, lieil

du repOS dans la société de- -.mit-. iipi TÛ)V i àvâliailffov tt, v l : / i ; i toO Z<rSi<<.. I iiis seront reu nis au Christ et verront briller sa gloire, ’/a

j/ : i. : /> i-i :.£(.> ; rr, { <Tr ;. XpiaT.. II. Ii. p.

C’est aussi par la Vierge que l’on parvient au paradis,