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chose d’analogue, propi

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spirituelle, faite pour la fi lit iti de ceux qui.- attachent

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i Invisibles, d’une légion d’anges et d’arch « lui en étaient l’ornement. D’autre part, il faut reconciel supérieur est distinct du firmament, i réé avant toutes chi

La différence provient de leur nature et de leur destination, le firmament étant d’essence moins subtile que le ciel, TT£Sc(, >T£’, a ; finttç, et son rôle physique se reliant beaucoup plus étroitement au mouvement général de l’univers. Xpeiôv SÇat’pgtov :. ;. iwvtI irap(x^|*evoc< I’.’illeurs, l’Écriture nous enseigne la pluralité dès cieux et il n’y a rien là qui puisse heurter la raison des philosophes. L’agencement, qu’ils ont imaginé, des sept orbes où se meuvent les planètes, est-il plus simple à concevoir ? Ibid., n. i, col. 59-60.

Sans se soucier d’atteindre à ces considérations plutôt métaphysiques, saint Cyrille de Jérusalem se contente de signaler la grandeur de la récompense, Cat., xviii. de cantis resurrectione, n. i, P. G., t. xxxiii, col. 1021, et la parfaite sécurité dont les élus jouiront dans le ciel, Cat., xxiii, mystagogica, v, co’1 121. Toutefois les premiers versets de la Genèse l’induisent à penser que le ciel, demeure des anges, est constitue par la matière aqueuse, àyyéXcùv ivoiah^a 6 oùpavàç, &Xk’Jî u&xwv oOpavoi. C’est que l’eau surpasse en beauté tous les éléments : par elle nous est conférée la grâce du baptême ; de même elle contribue à la gloire du ciel. Cat., iii, de bapHsmo, n. 5, col. 433. Il faut admettre aussi la pluralité des cieux ; le troisième ciel, où saint Paul a été enlevé, s’identifie avec le paradis. Cat., xiv, de resurrectione, v. 26, col. 860.

Les aspects poétiques du ciel trouvent en Cappadoce d’éloquents interprètes. Saint Grégoire de Nazianze exalte en traits brillants les splendeurs de la gloire et de la béatitude célestes. Orat., vii, in laudem Cmarii fratris, 17, 21, P. G., t. xxxv, col. 776, 785. Mourir, c’est aller à son Seigneur et s’unir aux chœurs des anges. Orat., vii, in laudem sororis suse Gorgonite, ’l’A. col. 816-817. Là, dans les délices du royaume éternel, nous jouirons parfaitement de la trinité des personnes divines. Orat., xxiv, in laudem sancti Cypriani, 19, col. 1192. Le ciel est le séjour de la beauté : nous la contemplerons, nous la posséderons. Oral., vii, in laudem C usa ni fratris, 21, col. 782. L’intelligence ne peut saisir la grandeur des biens qui nous attendent, jusqu’à devenir les fils de la divinité, divinité nous-mêmes, ulôv yevÉTÔxt 0eoû, BetJv ocûtdv. Ibid. 23 col. 785. Le ciel sera une fête perpétuelle, Oraf., xxiv, in laudem sancti Cypriani, a. 19, col. 1192, et notre grand bonheur sera de contempler la trinité des personnes divines. Orat., xi. iii, in laudem Basilii magni, P. G., t. xxxvi, col. 605 ; cf. Orat., xxxix. theologica, iii, n. 20, col. 102. La beauté du ciel devient aussi le thème préféré de saint Grégoire de Nysse. ZVacf. in PsoJi c. vii, P. G., t. xi.iv, col. 168-456. Quels délices surtout de contempler Dieu, la lumière éternelle, et de s’asseoir à la table dis anges ! Orat. in funere Pulcherue, P. G., t. xi.vi, col. 870 ; cf. Vita atque encomium S. EpJirœm, col. 848-849. Saint Jean Chrysostome ajoute à ces accents la note affectueuse et ardente « le son âme : il trouve bien douce la mort qui réunit les.unes saintes au Christ irpbe -vi Xptrrbv itapaict’ii.mt. Homil. desanctismarty ribus Bernice et Prosdoce, a. 3, P. < :., t. i. col. 633. Le bonheur le plus intense Bera de voir Diea, Homil., xzzn, in£pMt.ad/fom., n.3, P.G., t. i.x, col. 679, c’est-à-dire de le connaître jusqu’à l’évidence et dans la perfection,

Homil., « xiv, „ 2 PG. t i xi,

col 288 ; cf. Homil

t. i ai. col. 109. El non seulement Dii leur

de.i propi

mi ni dedivin - ipli ndi an devi

une parure de i opérable, i

paix, amour. ]. harmonie qui i

qui réglera touu r let

douce que celle de la cithare. Suivant le

tienlières s’établiront les groupements d

8 ?, |ioi Sitifopoi. liais tout l’éclat du ciel lui viendra

présence du divin roi. lu beatum Philogoi

mil., vi, P.. ;., t. xivm. col. 749 ; cf. Ad Th

itn, I. I, c. xi. P. G., t. xiviii. col. 292. M Conceptions et mêmes certitudes chez s ;, j rit Ovrille d Alexandrie. La récompense est assurée, d ver su* anthropomorphutas, c. xiii. P. G., t. lxxvi, col. 1105 : nous irons dans la cité d en haut, nous mêler aux chœurs des anges, toT ; tûv ây. -., .’, uA*t

gépocc. A Evangelium, xi, col

Au milieu de ces ineffables délices, la jouissance la plus haute est d’être avec le Christ et de contempler sa gloire, n. 12. ibid., col. 568. Cf. Théodoret, Comment, inl, ad Heb., c. XI, n. 39-40, P. G., t. i.xxxii, col. 789 ; //< ret. fabul. compendium, t. V, c. xx. P. G., t. lxxxiii, col. 567.

Sans modifier dans leur fond ces doctrines, les écrivains postérieurs, du vi « au xi « siècl ut à dégager ça et là certains détails qui répondent mieux aux aspirations populaires ou à l’orientation propre de leur esprit. C’est ainsi que l’idée néoplatonicienne d’achèvement, de perfection idéale exerce une influence marquée sur l’enseignement eschatologique du pseudo-Denys. Notre bonheur, comme notre gloire, sera de mener au ciel une existence tout angélique, qui fera sortir de leurs limites naturelles nos f.icultés.

'>, ;, -x-i-i’/r, ; (Jut), Kp&YUA Tr, T.x’i x.’j-.r-. : - ;

mais pour nous Gitèp pû<nv. De divinunominibua, l. VI.

c. u. P. G., t. m. col. 852. Notre vie deviendra semblable à celle du Christ. ypKrroEiSr.ç, elle sera divin. f j : o ::îr, :. et prendra quelque chose de l’immutabilité même de Dieu. KrpeKroc x*ts ?r, v Betov Zur, -’. à-.r, pu> ; reXefwutç, De caslesti hierarchia, c. vii, col. 55.’.560 ; elle brillera de toutes les splendeurs o lest r.y.f, , pavoTtxî), col. 560-561. Cf. Stiglmayr, Die Eschatologie des Pteudo-Dionysiut, dans Zeittehrift fûrkatholisrlie Théologie, Inspruck. 1898, t. xxiii, p. 2-4. Pour André de Césarée, les justes attendent dans le d’Abraham l’heure de la récompense : mais rien ne peut faire soupçonner le radieux éclat du bonheur des élus dans la céleste Jérusalem. Comment, in Apoc. c. xvii, P. G., t. evi, col. 272. 596. Dans l’éloge funèbre de l’archimandrite Eutychius, le prêtre Lustrale développe surtout la pensée de la vue de Dieu au ciel, dans la trinité des personnes. Encomium S. Eutyc/iii, t n. 91, P. G., t. i.xxxvi. col. 2378. Le panégyrique des martyrs composé par le diacre Constantin et lu partiellement au 11’concile oecuménique de Xicée. en s’attache surtout à faire ressortir la bienheureuse f., , , , iliarité qui unit tous les élus dans | a communauté d’un même bonheur et dune même gloire, dont la sourc Dieu. àI. roO -i, ; vojjttj ; -ryr ; 17cair, i<TU*TO « . Laudatio omnium martyrum, n. 36, 40, P. G., t LXXXTIII.Col ! 525. André de Jérusalem souligne une joie speci.il. élus, celle de se trouver plus intimement présent, autant qu’il est possible de l’être, au regard même de Dieu. 9 « bv’, 7V/ ÉftXTÔv 6p&v xai ùpu>u, evo ;. Oral., xvin. } t. xciv. col. 1206 ; Orat., xvi.’col. 1170 ; cf. S..ban Damascène, De fide orthod., 1. III. c. xxix ; 1. IV.c.xxvii, P. G., t. xciv. col. 1102, 1219 ; Naucratius tiea

deobitu S. Theodori Studitte, P. (, ’.. t. xoix. col. 18 Nia tas de Byxance se réprésente sainte Thècle cou