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CIEL
prennent part à leur joie. De ! I Valentinia lalio, ii. 71, 77. P. L., t. xvi, col, 1379 1381, G ua bonhi ur tout particnlii r di con av< c li s. unis dn ciel dani la paix profonde, l'.mm requiet… emleetibue comortiii req anctorum. De obitv
H dotii orat 12, P. / t. xvi. col. L395-1396
Cf, De intlittUione Virginie, c. xvii, n. 113, ibid., col. 333.
s. mit Ji i in. insii i' < gali ment sur cette pensée dominante, il silla - adressant i sa mère lui confie sa joie de trouver dans le ciel une autre mère, Marie. Habeo pro te Mariant matrem Domini. La compagnie dea r-.t i f 1 1 -. de ceux mêmes qu’elle n’avait jamais connus, lui est infiniment plus douce m 1 "' toutes les amitiés de l.i terre. quanto melior est iete comilatuet Epiet., xxxix, "</ Paulam su/ht obitu Bleeeilles filin, n. '>. I. L., i. xxii, col. 172. Avec les chœurs des anges, les liens ne sont ni moins intimes ni moins bienfaisants. Epiet., xxiii, ad Mareellam deexitu Lest, P. L., t. xxii. col. 'rit ;. Une des jouissances les plus vives sera d'être avec le Christ, de suivre Jésus, Jesum que/m nunc Bleetitta eequitur. Epiet., xxxix, <ut Paulam, n. 2, ]'. L., t. xxii, col. 166 ; Comment, in Eccleeiæten, ]'. L., t. xxiii, col. lo.s(i. Le Sauveur sera notre chef dans les deux, Comment, m Epiet. ad Epheeioe, c. iv. n. 8, P. L., t. XXX, col. 832, et les élus (prouveront les effets de l’intimité divine. Comment, m Epiet. Il ad Corinthioe, c. v, n. 0, P. L., t. xxx. col. 784. Le ciel est pour les bienheureux la vraie patrie ; mais l’union alléetueuse persiste après la mort entre les saints du ciel et leurs amis de la terre. Comment, in Epist. II ad Car., c. v, n. 0, I'. L., t. xxx, col. 784 ; Epist., xxxix ad Paulam, n. 7, 1'. L., t. xxii, col. 173.
Toutes les questions agitées de son temps sur la nature de cette existence ultra-terrestre et sur la condition des élus dans le ciel, saint Augustin les a reprises et discutées, sans réussir toujours à les résoudre. Fréquemment sa pensée est flottante et il est juste de reconnaître qu’elle a varié au cours des ans (Jue le ciel soit le séjour commun et la récompense des saints, le lieu de la vision béatiGque, du don personnel de Dieu et des jouissanci s inlinies qui en découlent, aucun l'ère de l'Église ne l’a plus souvent redit, ni avec un relief plus saisissant. Tu, Domine, quem potat ille. Nebridius, Confeee., t. IX, c. m. n. 6, P. L., t. xxxii. col. 7(i"> ; cf. Serm., cccxxix, n. 1-2, P. L., t. xxxvin. col. 14ôo ; Enarrat. in Pe. exix, n. 6, P. L., t. xxxvii, col. 1602. Le Christ est vu également par les saints sous l’aspect béatifiant de sa divinité, secundum bealificam præsentiam suai divinitatie. Epist., clxiv, n. 8, P. 1.., t. xxxiii, col. 712. Mais si tous les saintsjouissent ainsi de la vue de Dieu, et se trouvent auprès du Père et avec le Christ, Serm., cccxxxi, n. 1, P.L., t. xxxviii, col. 1458 ; De cuit. Dei, t. XX, c. ix, n. 2, P. L., . xii. col. 674, il est à remarquer que cette jouissance est donnée comme incomplète avant la résurrection et que le ciel, dans la pensée de saint Augustin, est pour ainsi dire partagé en régions distinctes, en habitacles divers. Les saints ne sont pas encore là où ils seront après la parousie : Nondum erie ubi erunt tanctx quibue dicitur : Venite, benedicti, Enarrat. m Pe. XXXYI, n. 1(1. 1'. L., t. xxxvi, col. : J6I ; ils monteront alors au sommet des cieux. in illud summum césium. De Géneti litteram, I. XII, c. xxxv, P. L., t. XXXIV, col. 483. Ce i : ibéatifique, distinct toutefois du ciel des anges, Serm., xxvi, n. "> ; Enchiridion, c. lxiii, P. L., t. xl, col. 201, n’est autre que le paradis ou le sein d’Abraham. In Joa., tr. XCI ; Epist., clxxxvii, ad Dardanum, n. 7 ; Serm., cclxxx, n..">. P. L., t. xxxv. col. 1860 ; t. xxxiii, col. 835 ; t. xxxviii, col. 128.1. Au resta, la pensée du grand docteur revêt toujours sur ce point une tonne dubitative : t’est une question, qui pour lui
reste pendante, de Bavoir si oui ou non les saints sont déjà en possession du royaume éternel Retiact., t. I,
r. xiv, n. 2. P. L., t. xxv 0. Il avoue n<- pou léterminer en quoi i [n d’Abraham.
Confee., I. IX. c. m. n. 6, /' L. ! v - ifl |i.mil, part, m le paradis est distim t du ( u l. où pour ii imaginer qu il soit ? Enarrat. c I serm. m. n. k, p. L., t. xxxvi, col, émet-il
p. n fois l avis qne ces divi i tes dénominatii eut
bien D’exprimer qu’une seule et même i com mun séjour il'- tous les bienheureux..Si ta aliquid unum est divertit nominibu » appellatum, nui siuii anima : bealorum. !) c< tneti <<d litteram, I. XII. c. xxxi. n. <>.">. 1'. 1.., t. xxxiv, col. (83. Dans le n traité, s, uni Augustin 'l' i lare que 'e s. 'jour multip unique dea élus ressemble à un lieu matériel, i< » a timilia corporalibut, . XII, c. xxxii, n. B col. 480 ; mais quand il s’agit de satisfaire la curi pressante de ses auditeurs qui demandent ou est le lien il, - l.i vision béatifique, où i -t le ciel, il m conti n répondre avec ce tour d’esprit heureux qui est souvent Chez lui l’expédient du génie : < Vous voudriez bien savoir où se trouve ce séjour tranquille où l’on voit Dieu face à face : Dieu lui-même après cetb b bru de nos âmes, n Qu I)ei a me
expectatie audire. Ipse dam sit
locue noeter. huai-rat. in l’s. xxx, serm. m. n. 8, /'. 7.., t. XXXVI, col. 252. < >n remarque aussi sa préoc> tion d'écarter de l’esprit des fidèles toute conception réaliste touchant l’au-delà. Regnum cmlorum, regnum tempiternum, eocie totem cumangelit, mternam vitam, ubi nullus oritur, nullue moritur, lu.c perdpitB, Serm., xviii, c. iv, n. 2, P. L., t. xxviii. col. Cf. Une nrière inédite attribuée à saint Augustin, dans la Revue bénédictine, 1904, t. xxi. p. 132.
Il serait superflu. U point de vue théologique de poursuivre dans le détail les développements « i doctrine catholique du ciel ou des hypothèses plus ou moins acceptables qu’elle a suscitées. Nous nous bornerons à quelques indications sommaires. Honorât, évêque de Cirta, dans les consolations qu’il adresse à un chrétien exilé pour sa foi, met surtout en lumière l’honneur insigne que nous vaudra l’amitié des plus grands saints du ciel. Epittola consulatoria ad.1 dium, 1'. L., t. i., col. 568. Sulpù. Dial., ii,
13, /' L., t. xx, col. 210, avait exprimé déjà en termes d’une simplicité charmante cette pensée gracieuse, i I. S. Paulin de -Noie. Poema XVI II, De sancto Felice natalitium carmen VI, v. 139-155, P. L., t. lxi, col. 194-495 ; édit. Hirtel, dans le Corpus scriptorum ecclesiatticorum, Vienne, 1894, t. xxx. p. KXM04 ; Isidore de Péluse. Epist., I. ii, epist. cli ; t. V, epist. CCCXCTI, P. L., t. î.xxviii, col. 604. 1o>6 ».
Cassien s’attache à démontrer que le royaume du ciel est le royaume de la vie et qu’il y a place encore dans cette surabondance d’activité vitale, pour les sentiments humains dont nous garderons là-haut le meilleur et le plus doux. Collât.. I. 1. c. xiv, P. L., t. xlix. col , '>()3 ; édit. PetSChenîg, dans le Corpus script, c, lutin., Vienne, t. xiii. p. 22-24. Saint Pierre Chrvsologue se représente les martyrs resplendissants des lumières de la gloire future, Serm.. CLXXIV, in D. Félicitaient marti/rem, P. L., t. l il. col. ">60. et dans les harmonies des cieux taisant éclater surtout ce splendide privilège
de la béatitude, la charité. Serm., xxii. de terrenorum cura detpicienda, ibid., col. 262-963. CL Serm., cxxix, ml). Ci/prianum marli/rem, ibid., col. 555 ; Sertn., (XIX. de vero cursn pro connut gloriiv, ibid., col. 526. Le rhéteur Julien Pomere consacre un traité spécial à la vie du ciel, qu’il appelle la vie contemplative, d’un
nom qui caractérise a ses veux le bonheur essentiel des
élus et qui se retrouvera dans la plupart des
mystiques du moyen âge. Cf. Pe vita contemplativa,
1. 1. c. l. n. 1-2. C. vi. n. 2. P. 1.. t. l.ix. col
Chei les écrivains ecclésiastiques des siècles suivants.