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CHYPRE (ÉGLISE DE) — CIASCA


xu{H<* « à <rr ? a ï « x °û IH ' « >5vo « , Ammokhostos (Famagouste), 1904.

III. Histoire de l'Église latine. — Cotovici, Itinerarium hierosolymitanum et syriacum, Anvers, 1619, p. 95-113 ; Riccardo, Constitutio Cypria Alexandri papæ III grsecetiunc primum reperta latineque reddita ac notis illustrata, Rome, 1636 ; Dandini, Missione apostolica al Patriarcae Maroniti del Monte Libano, e sua pellegrinazione a Gierusalemme, Cesena, 1656, p. 16-30 ; P. G., t. cxl, col. 1527-1566 ; Fabri, Evagatorium in Terra ! Sanctæ et Egypti peregrinationem, dans Bibliothek des literæischen Vereins, 3 vol., Stuttgart, 1843-1849, t. iii, p. 217-248 ; Id., The book of his Wanderings (1480-1483), trad. Aubrey Stewart, Londres, 1892-1893 ; Mas-Latrie, Premier et second rapport sur sa mission en Chypre, dans les Archives des missions scientifiques et littéraires, 1850, t. i, p. 502-556 ; Id., Documents nouveaux servant de preuves à l’histoire de Vile de Chypre sous le règne des princes de la maison de Lusignan, dans les Collections de documents inédits sur l’histoire de France, Mélanges historiques, Paris, 1882, t. IV, p. 337-620 ; Id., Nouvelles preuves de l’histoire de Chypre, dans la Bibliothèque de l'École des chartes, 1872, p. 341-378 ; 1873, p. 47-87 ; Id., Un chapitre à supprimer dans VOriens christianus, dans les Comptes rendus de l’Académie des inscriptions et belles-letti-es, 1896, t. xxiv, p. 251-261 ; Ducange, Les /amilles d’outre-mer, édit. Rey, Paris, 1869, p. 843-868 (liste des archevêques et évêques latins de Chypre) ; Rosi, La difesa di un arcivescovo di Cipro proletto da Pietro Bembo, dans Iiendiconti dei I.incei, t. VI, p. 241-254 ; Seesselberg, Das Prànionstratenser-Kloster Delapais aufder Insel Cypern, Berlin, 1901 ; Trudon des Ormes, Liste des maisons et de quelques dignitaires de l’ordre du Temple en Syrie, en Chypre et en France, d’après les pièces du procès, dans la Revue de l’Orient latin, 1900, t. vii, p. 223-276, 504-589 ; Enlart, L’art gothique champenois dans Vile de Chypre, dans la Revue de Champagne et de Brie, 1898, p. 12-27 ; Id., L’art gothique et la renaissance en Chypre, 2 vol., Paris, 1899 ; Id., L’abbaye de Lapais en Chypre, dans L’ami des monuments et des arts, 1898, n. 68, p. 221-234 ; Id., Les monuments français de Vile de Chypre, église métropolitaine de Sainte-Sophie à Nicosie, ibid., 1898, p. 259-278 ; Mas-Latrie, Histoire des archevêques latins de Vile de Chypre, dans les Archives de l’Orient latin, Paris, 1884, t. ii, p. 207-328 (c’est le meilleur ouvrage et le plus riche en documents sur l'Église latine de Chypre) ; Die Lage der katholischen Kirche auf Cyjiern, dans Das heilige Land, 1878, p. 157-159, 184-188 ; Die englischen Katholiken auf Cypern, ibid., 1879, p. 103-105 ; Galt, Die Maronistiche Hiérarchie, ibid., 1880, p. 122-124 ; Oberhummcr, Aus Cypern : Tagebuchbliitter und Studien, dans Zeitschrift der Gesellschaft fur Erdkunde, Berlin, 1890, t. iii, p. 183-240 ; 1892, p. 420-486 (églises et monastères) ; Id., Der Berg des heiligen Kreuzes auf Cypern, Ausland, 1892, p. 364-360, 380-383, 394-397, 407-410 ; Mas-Latrie, Les patriarches latins de Jérusalem, dans la Revue de l’Orient latin, 1893, t. i. p. 22, 28-31 ; Desimoni, Actes passés à Famagouste devant le notaire génois Lamberto di Sambuceti, dans la Revue de V Unent latin, 1893, t. I, p. 58-139, 273-312, 321-353 (donations aux églises et aux monastères) ; Album missionis Terras Sanctx, Milan, 1893, t. n ; Liber peregrinationis fratris Jacobi de Verona, édit. Ruhricht, dans la Revue de l’Orient latin, 1895, t. III, p. 176-180 ; Nicolai de Marthono notarii, Liber peregrinationis ad loca sancta, ibid., p. 627-638 ; Panaud, Vie de saint Pierre Thomas, de l’ordre des carmes, patriarche titulaire de Conslantinople, légat de la croisade de 1365, Avignon, 1895 ; Knlart, Notes sur le voyage de Nicolas de Martoni en Chypre, dans la Revue de l’Orient latin, 1896, t. IV, p. 623-632 ; Diehi, Les monuments de l’Orient latin, dans la même Bévue, lh97, t. iv, p, 293-310 ; L'Église grecque en Chypre, dans la Terre-Sainte, 1902, t. xix, p. 205-208 ; Pascal, Histoire de la maison royale des Lusignans, Paris, 1896 ; Bérard, Cypris, Chronique de Vile de Chypre au moyen âge, Paris, 1902 ; Chamberlayne, Lacrymal Nicosienses, Recueil d’inscriptions funéraires, la plupart françaises, suivi d’an armoriai chypriote, et d’une description topographique, et archéologique de la ville de Nicosie, Paris, 1W)4 ; Giuseppe délia Santa, Alcuni documenti per la storia délia Chlesa di Limisso In Cypro durante la seconda meta del secolo xv, dans Nuovo archivio o, 1898, t. xvi, p. 160-487 ; Rôhrlebt, Regesta regni hierosolymitani, Mxcvii-iuccxci, Inspruck, 1893 ; Id., Additamenta, 1904 ; Goluboviteb, // irattato <h Terra Santae dell' Oriente di fraie Francesco Suriano, Milan, 1900, p. 241-243 ; Kohler, Mélanges pour, —, -r, uir à l’histoire de l’Orient latin et iIps croisades, Paris, loin » (listes des saints cypriotes) ; A. Palinleri, De monasteriis ac sodalibus ord. erem, S. Augustini in insula Cypri, dans Analccta aujustnauna, 1905, t. I, p. 118-124 ; Id.,

Una versione greca délia Constitutio cypria di Alessandro IV, . dans Bessarione, t série, 1905, t. viii, p. 141-149.

A. Palmieri.


CIANTÈS Joseph-Marie, né à Rome, de famille patricienne, en 1602, prit l’habit dominicain, au couvent de la Minerve en même temps que son frère Ignace Ciantès. Théologien, il se lit surtout remarquer par son érudition et sa connaissance parfaite de l’hébreu. En 1620, le pape Urbain VIII confia à Ciantès l’ofiice apostolique d' « ecclésiaste » ou catéchiste des Juifs à Rome. Il occupa cette charge pendant 14 ans et son zèle et sa science obtinrent de nombreuses conversions. Nommé évêque de Marsico, le 4 mars 1640, il demeura pendant 15 ans à la tête de son diocèse, veillant surtout à l’exécution des prescriptions du concile de Trente sur la discipline ; il bâtit une église cathédrale et fonda un séminaire pour les clercs. En 1656, démissionnaire, il se retira à Rome pour s’adonner tout entier à l'étude et à l’apostolat parmi les Juifs. Il mourut en 1670. On a de lui : 1° De sanctissima Trinitate contra Judœos, in-4°, Rome, 1667 ; '2° De sanctissima Christi incarnationc contra Judœos, Rome, 1668 ; ces deux ouvrages ont été traduits en français sous ce titre : Les deux mystères de la Trinité et de l’Incarnation, prouvez contre les Hébreux par la doctrine même de leurs théologiens, par le sieur du Molhier, in-8°, Rome, 1668 ; 3° Sunima contra yentes D. Thomas Aquinatis ordinis prædicatorum, quam hebraice eloquitur Josephus Ciantès Roma >tus, cpiscopus Marsicensis ex eodent ordine assumtus, in-fol., Rome, 1657. Seuls, les trois premiers livres ont paru ; le fol. divisé en 2 col. porte d’un côté le texte latin, de l’autre la trad. hébraïque sans points-voyelles. Quétif-Echard, Scriptores ordinis prædicatorum, t. ii, p. 634, Hurter, Nomenclator literarius, t. ii, col. 114.

R. Coulon.


CIASCA Augustin, cardinal, théologien et exégète célèbre de l’ordre de Saint-Augustin. Il naquit à Polignano a Mare, dans la province de Rari, le 7 mai 1835, et entra dans l’ordre de Saint-Augustin en 1856. Après avoir fréquenté les cours de l’université romaine, le G octobre 1866 il fut appelé à occuper la chaire d’hébreu au collège urbain de la Propagande. Il prit part au concile du Vatican aux titres de théologien et d’interprète des évêques orientaux. Il défendit avec ardeur et érudition les doctrines définies et promulguées par le concile. En 1872, il fut nommé consulteur de la Propagande pour les affaires du rile oriental, et écrivain de la bibliothèque Vaticane, où il continua les catalogues des manuscrits orientaux, déjà commencés par Assemani et le cardinal Mai. En 1879, le Saint-Siège l’envoya en Orient pour y régler des affaires importantes et rendre compte, à son retour, de l'état des missions latines en Syrie, en Egypte, en Palestine. Ciasca s’acquitta avec succès de sa mission, et il rapporta à Rome de précieux manuscrits. En récompense des services rendus, Léon XIII le nomma archevêque de Larisse, et préfet des Archives secrètes du Vatican (1891). La même année, la Propagande lui confiait la délicate mission de présider le synode ruthène convoqué à Léopoli. Son tact et son savoir furent si appréciés par les prélats ruthènes, que M' r Sylvestre Sembratowicz, métropolite de Léopoli, à la clôture d « synode, dans une lettre à Léon XIII, loua la science et la doctrine du président, En 1892, Ciasca fut nommé secrétaire de la Propagande, ou il travailla avec zèle à l’organisation des missions catholiques du Congo, et à la conclusion du concordat entre le saintsiège et le Portugal concernant la hiérarchie des colonies portugaises de l’Afrique du Sud. Kn 1899, Léon XIII l’honorait de la pourpre romaine. Mais un long travail avait affaibli et miné la vigoureuse santé du nouveau caidi nal qui, deux ans après, mourait saintement a Rome. I, ' 6 février 1902.

Le caidiual Ciasca a été un des théologiens et dos