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CHYPRE EGLISE DE


rëiti p’i de i titu laires

An milii h (i <. lutti mea quini it, la vitalité de l I glise latine de Chypre

souvent pour

; h. i tranchi r les *i i II."-rend

Grei, i 1 iprès les Corutitutionei Eccle tia.’les évi ques l itina de I il’- étaient tenus

n unir une ou di ui fois pour traiter les questions i la discipline eccli iætique. Mansi, t. xxvi, col.-il 1. Hugues de Pagiano, en 1253, promulgua deui statuts disciplinaires, insérés dans les Constitutions qui dérivent en grande partiede lui : le premier rappelle aux laïques l’obéissance et le respect ilus.m clergé ; le ad exhorte le clergé régulier à ue point (aire une âpre concurrei lergé séculier, et à modérer

Bon lèle de sorte que l’église cathédrale de Nicosie ne soit pas désertée au profil des églises monastiques. Mansi. t. xxvi, col. 318-319. Un décret du 10 janvier 1255 oblige 1rs clercs, in virtute obedientite, à fréquenter assidûment les oflices divins. Mansi, t. xxvi, col. 322. l n autre décret du pieux archevêque frappe d’excommunication les usuriers, et ceux qui les soutiennent, et condamne l’usure qui s’insinuait dans la population de Chypre comme un cancer. Mansi. t. xxvi, col. 3I’J321. L’archevêque Raphaël, entre 1270 et 1-280, tint un synode provincial où il rédigea la fameuse constitution à l’égard de l’administration des sacrements par les prélats grecs. Mansi. t. xxvi, col. 322-335. Le cardinal Eudes de Châteauroux, légal du saint-siège, avait contribué à la législation de l’Église de Chypre par ses décrets (ordinaliones seu inslitutiones) relatifs aux « ’rôles et aux paroisses. Mansi, t. xxvi. col. 337-342. Au mois de septembre 1298, l’archevêque Gérard de Langres elles évéques de Paphos et de Limassol tinrent un synode provincial dans cette dernière ville, et y promulguèrent plusieurs canons disciplinaires sur les sacrements, les dîmes, la sépulture ecclésiastique, etc. Mansi, t. xxvi, col. 347-356. En 1313, i’ierre de Pleine-Chassaigne, évéque de Rodez et légat apostolique m (trient, présida le synode provincial de Nicosie, ou l’on prit des mesures pour soustraire le clergé à sa lamentable ignorance. Le légat ordonna que tous les clercs adiiiscanl expedite légère //ni nesciunt et cantare, nec non grammalicse facultalem : ut sciant et intelligant saltem ad lilteram r/nissn modo Ma quæ dicunt in ecclenia et audiunt, ad differentiam laicorum, ne sacerdus pal ni populus, sculpta imaginis idiota. Mansi. t. XNvi. col. :  ; Ô7. A Jean del Conte on doit plusieurs constitutions disciplinaires qui attestent un grand relâchement de mœurs dans le clergé de l’Ile. Les chanoines et les détenteurs de bénéfices ecclésiastiques ne se préoccupaient pas de satisfaire à l’obligation du chœur, de porter l’habit ecclésiastique, de célébrer toutes les messes dont ils rece a ieiit les honoraires. Mansi, t. xxvi. col. 363-365 ; constitution de 1320. lue constitution donnée l’année suivante, défend aux

clercs et aux laïques suiis peine d’excommunication

d’entrer dans [es monastères de religieuses. La constitution de 1323 frappe d’excommunication les faux témoins, Mansi, t. xxvi, col. 369 ; celles de 1324 et de 1325 déterminent plusieurs points de discipline à l’égard du clergé’régulier et séculier, et revendiquent les

droits île l’Église de Nicosi, .. Mansi. t. xxvi, col. 369-371, l.e cardinal t. lie de N’ahinaiix promulgua aussi plusieurs

décisions synodales pour le clergé de l’Ile. Dans une de ses constitutions dont on n’a pas conservé la date, il se plaint de l’oubli des décrets de Bes prédécesseurs, dont il affirme /iiiiins niembranas occupasse, quam inaUquo fructum lalutiferum attulisse, Mansi, t. xxvi, col. 371.

Dans un autre synode provincial auquel intervinrent

ses Buflragants, les évéques gues. les délégués des nestoriens 1 1 des jacobites, des religieux et des clercs,

il travailla a’.

souscrire loul

Mansi, t. ïxvi, col. 372-376. I’ur la ie i iti de réclamer le payement intégral delà dime. de ri min deu

le synode, et d.loi

les aflairi nt et d’héri

lippe ! de Chambarlhac, danpi mulguéi en 1350, 13

dans les mariagi - mixU

liturgie et d.- discipline. Mansi. t. XXVI, col. 380

Apres une longue pél iode de d

évéque de Nicosi, Philippe M établit la s]

(leur du culte et l’<

son diocèse, lu rapport de Si nat de V

l’ait le plus bel éloge de l’activ de de MOC >

et de s,-s réformes : l.e ( haut i-t réorganisé : les saints offices sont célébrés convenablement a toutes les (. chaque jour il > a matines, une grand’messe, et le soir vêpres et compiles… L’Église de Ne un aussi bon pied que possible par le nouvel archevêque, et le sei vice divin s l’ait régulièrement > l toire il’- Chypre, t ut, p. 542-543. Lorsqu’tdle disparut sous le cimeterre musulman. l’Église de Chinait aux beaux temps de sa régularité et de sa vie i gieuse.

Saints. — Le P. 1 tienne de Lusignan con

avec orgueil que son Ue natale a toujouiféconde au point de vue surnaturel. A son dire, dans près de cent villages, on honore les restes de trois ou quatre saints ; l’Ile entière possède ceux de 315 saints. Il donne une liste de 107 saints cypriotes de n sance, ou ayant vécu et fini leurs jours à Chy] Chorograffia, p. 27--J* ; Description de toute i. p. (il. Cependant, pende noms figurent dans la lis ! saints latins ou cypriotes qui si., trouvent mêlés a’.'histoire de l’Église latine de C.hvpre. Appartiennent à la légende, sainte Aphra, fille d’un roi de Chypre, d’i : Lusignan. Corona quarta, p. 32-33, et émigrée en Allemagne, où elle devint la patronne d’An. Ha©kett, p. iol : et sainte l.imhanie (xiir> siècle), dont l’office tout imprégné du parfum et de la simplicité légendes médiévales, se trouve à la fois dans les viaires des bénédictins et des augustins. Acta sai rtim, t. il septembris, p. 784-800. Les Grecs de Chypre vénèrent aussi : U » U ermites allemands et français qui, fuyant les persécutions des Arabes, se seraient hlis dans l’Ile, et > auraient donné l’exemple des plus belles vertus. Mais il y a beaucoup d’éléments l< j daires dans ce groupe extraordinaire de saints, on ne s. ut pas au piste l’époque de son établissement dans l’ile. Selon Lusignan, ils y vinrent à la tin du

i siècle, après la perte de Ptolémaide par croisés. Description de toute l’isle, p. 63. Sathas celle date entre les années 680-697. I - nt* allemands de iJù/lise de Chyore, dans les Archive* l’Orient latin, 1884, t. n. p. 107. D’après Léonce Mâcheras, ils se retirèrent dans des grottes, et vécurent deux on trois ensemble, ayant à leur service un do tique qui leur apportait la nourriture. Chroniqui Chypre, t. u. p. 21. 1. » ’plus célèbre fut un chevalier franc, Jean de Montforl, que le P. l’abri appelle Allemand, nobilis cujusdatn Teutonici, Evagatorium, t. ni. p. 235, a moins qu’on ne veuille expliquer cette épithète dans le sens de membre de l’ordre teutonique. : corps, conservé’intact, .tait l’objet d’une grande v<ieration de la part des Cypriotes et des iIl reposait dans un superbe tombeau dans i ermites de Saint-Augustin, d’après le P. l.dui. Mais autres chroniqueurs, Mâcheras et Lusignan, affirment que ces reliques étaient vénérées dans l’église de Sainte-Marie de Beaulieu ill n Machéi ayant appartenu d’abord aux cisl ensuite