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A Voyant qu’ils n’aboutit ulurent trancher par eux-mêmes le différend. I

cypriotes ane liste de trois candidats au siège archiéipal, Joachim, métropolite de Hélénik, Mélèce, [ue de Kyriakoupolis dans le patriarcat de Jérusalem, et l’archimandrite l Constantinidea. I

de Kitium et de G rines protestèrent ensemble, le patriarche d’Alexandrie ne ratifia point le consentement donné par son représentant à cette mesure et l< deux évêques de Mélénik et de Kyriakoupolis déclinèrent la candi (latine au siège de Chypre. 'ExxX^fftaffrixT] 'AXTJŒia, 1902, n. 7, p. 79. Le patriarche grec m découragea pas de son échec : il proposa deux nouveaux candidats. Ms » Philaréte, métropolite de Didymotéichos, et l’archimandrite Gérasime, higoumène de Kykko. 'ExxÀT)( « aoTW71 'Aïrfiua, 1902, n. 11. p. 127. Ceux-ci refusèrent à leur tour et furent remplacés par les métropolites de Mésimbria et de Castoria. qui suivirent l’exemple de leurs prédécesseurs. Seul L’archimandrite Grégoire Constantinidea ne renonça pas à sa candidature. Cependant les partisans du métropolite de C rines répandirent le bruil que Ms » Cyrille de Kitium était affilié à La Franc-maçonnerie. Le patriarche de Constantinople prêta une oreille complaisante à ces rumeurs et annonça solennellement à l'Église cypriote qu’il allait envoyer six évêques pour juger l'évêque de Kitium. Ms » Cyrille de Cérines fut enchanté de cette nouvelle, et remercia le patriarche avec effusion. 'ExxXT|<n « (rcixT| 'Atâjfkia, 1902, n. 18. p. L96-197. Mais son adversaire répondit que la venue île ces évêques à Clnpre serait une violation flagrante de l’autocéphalie cypriote. 'ExxX7)ixto « rr ; ixY| 'AXrjBeioc, 1902, n. 31, p. 330. Le patriarche dut se désister de son projet. On s’avisa alors d’inviter M'."" Cyrille de Kitium à prendre part aux séances du synode, 'ExxXT)a-ia<rrix7| 'A/V/jel*, 1902, n. 16. p. 197 ; mais il s’en abstint, laissant son compétiteur s’arranger avec ses amis. 'ExxXyio-kzotixti 'AXtjBeicc, 1902, n. 51, p. 555. Le désordre et le trouble durèrent toute l’année 1903, malgré de nouvelles missives du patriarche. 'ExxXria-taaTixT] 'AXijBeia, 1903, n. 133, p. 350. Il en fut de même en 1901. Le patriarche Joachim a dû laisser l’ile à elle-même. En février 1904, des délégui B des deux partis se réunirent sans succès. Les uns voulaientque les patriarcal recs vinssent en aide à l’Eglise cypriote en envoyant trois évêques comme simples spectateurs et conseillers ; les autres préféraient que ces envoyés eussent pleins pouvoirs pour accomplir leur mission. 'ExxXT|(ria<mxT| 'AXqBeiec, 1904, n. 12, p. 125-126. Le patriarche joachim opposa alors un refus catégorique à toute demande d’intervention. 'ExxXY)ffta<rrixj 'AXrjBeta, 1901. n. 37, p. L34. fin 1905, la pacification religieuse de l’Ile est loin d'être réalisée, a en croire les correspondants de la presse orthodoxe russe, le gouvernement anglais, par politique, entretient la discordi. Tzerkvnyi Viestnik, 1905, n. I. col. 17. Les divisions des orthodoxes ne servent qu’au progrès de la propagande protestante. Tzerkvnyi Viestnik, 1904, n. -J7. col. 862 ; Tzerkovnjia I i, L904, n. I. p..1.

n. ! >, p. 1826-1827. Ces événements prouvent une fois de plus la nécessité d’un chef suprême, juge en demi, r ressort des conflits qui éclatent au sein des Eglises particulières. 11. L'Église latine. — 1° Hiérarchie. — Célestin III nis ; i L'Église latine de Chypre. I.e clergé Latin y av. ut déjà des représentants, bien qu’il n’y constituât pas auparavant une hiérarchie proprement dite, llackctl.

p. 167. in chapitre de chanoio bli à Nia

comme il ressort thLa bol

1197. Histoire de Chypre, t. ni. p

chapellet > étaient d — erviesparde* pn

la Syrie à la suite de <oi d< Lusignan 7'u.

p. 31 : Loredano, Bistorù

de ces chapelles avait été attribuée par km

Lusignan s la communauté dite du '/ m

II, toire de Chypre, t. ni. p. 598-599. M

du clergé grec toujours hostile, touji

secouer le joug des Latins, et aussi en vu

li d< mination latine dans L’Ile, il fallai

hiérarchie latine. l>an< Le courant de l’année llflS,

Amaury charge ;, l’archidiacre de Laodici sdre

à Rome et d’obtenir de Célestin 1Il que l'Église latine

eût dans l’ile une i Par une bulle du

ju février 1196, le pape accéda a <

l’archidiacre de Laodicée et Alain, chancelier du i

archidiacre de Lydda, de régler tout ce qui concei

lissi ment de la nouvelle Église latine, ses dotations, ses revenus. P. L., t. cen, col. 1 147-1 14> archiépiscopal latin fut tixé à Nicosie, la ille la plus importante du nouveau royaume cypriote, et à sa juridiction furent soumis les trois évêques siiflragantde Paphos, Limassol et Famagouste. L’archidîocéae latin renfermait les anciennes éparchies grecques de Leocosie, Thrimythus, Kitium. Lapitbos, Cérines, Chtri. îsoli et Tarnassos ; le diocèse de Paph. irehies de

Paphos et d Arsinoé ; celui de Limassol les éparchies de Curiuin et d’Amathus ; celui de Famagouste les éparchies de Salamine et de Carpasie. Le Qui mis, t. iii, col. 1229-1232, donne une liste de plusieurs évêques de Cérines entre les années 1301-15 aucun document ne parle de ce siège latin, et Lequien, suivant la juste remarque de Mas-Latrie, a confondu nés avec la Cyrénaîque dont on cite plusieurs évêques in partibus, ou avec le nom d’un autre siège épiscopal. Histoire des ai i latins, 807-208 ; Ilackett,

p. 587-588. Le premier archevêque de l’ile fut Alain. Le chapitre métropolitain procéda à son élection dans le courant de L’année 119(5. et cette élection fut approuvée par le pape. Histoire des archevêques, p. 208-209. Par une bulle du 13 décembre 1196. Célestin 1Il confirma les privilèges et les possessions de l’archevêque. Celuici eut comme dotation de son siège les villages d’Ornithi et d Apbandia. et le droit de lever des dîmes dans dixsept localités. Le pape lui accordait le privilège de porter le pallium aux grandes fêtes de l’année liturgique. P. L., t. ccvi, col. 1189-1191. Il y ajouta plusieurs dispositions concernant les liens de l'Éplis, : les clercs ne pourront céder leurs bénéfices sans le consentement du métropolitain, ni les transmettre en lient..-. Par une lettre du 3 janvier 11 (.>7. et en réponse a la demande du chapitre de Nicosie, le pape envoya le pallium à Alain. P. L., t. ccrvi, col. 1194-1195. Nous n’avons pas d’autres renseignements sur le premier archevêque de Chvpre, dont le nom ne figure pas dans VOriens chr Il ne vivait plus en 1205. Histoire des archevèq p. 209. A cette époque. Innocent III confirmait l'élection faite par l’archevêque de Nicosie défunt, bonse menu du trésorier de l'église de Limassol. Histoirede Chypre, t. n. p. 33-34 ; P. L.. t. ccxiv, col. 756. La nomination dn second archevêque il loit être placée dans

les premiers mois de 1206. On ne connaît pas au juste le nom de ce titulaire. Lequien l’appelle Durand. Oriens christianus, t. ni. col. 1201. Mais la nomination de celui-ci doit être retardée jusqu'à 1211. Mas-Latrie suppose qu’il s’appelait Thierry ou T.riv. ce nom est ment dans un obituaire de Notre-Dame de Paris : Ter Niehossiensis archiepiscopus, Guérard, Cartuleàn l'église Notre-Dame de Paris, Paris, 1850, t. iv., et par la seule initiale dans une lettre <L Gl du 9 avril 1232. Uistoin I - tOo.