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pour la domin ition musulmane. L a ossemenU di tinns furent i ; ins i enclos de l’église de la

Phaneroméni, el en 1872 dans l’église elle-même i droite de l’autel. Sakellarios, p. 581-585 ; Philippes, p. 120-122. Après la tourmente, Kutchuk Mehmed ordonna de nommer de nouveaui évéques. Les Cypriotes, à deui reprises, s’adressèrent à la Grande-Église de Constantinople, demandant qu’on leur envoyât des prélats pour consacrer les nouveau pasteurs. Le patriarcat œcuménique invita le patriarche d’Antioche, Séraphim, à remplir cel office. Peu après abordèrent à Chypre les archevêques Joannikioa d’Epiphanie, Gennade de Séleucie et Méthode d Emèse. Ilse rendirent à Leucosie el consacrèrent les candidats aux sièges vacants, proposes parle gouverneur. L’hic romoine Joachim, économe de l’église de Saint-Barnabe, fut élu archevêque ; les archidiacres des métropoles de Paphos, Panarète, de Kitium, Léonce, et de Cérines, Damascène, occupèrent les si où, après les massacres du 9 juillet, ils exerçaient leur juridiction. La connaissance approfondie du turc valut à Joachim la première dignité de la hiérarchie cypriote. La Sublime Porte confirma aux prélats les anciens privilèges. Llle rendit à l’archevêque les vases sacrés, qui pendant les mass acres étaient tombés au pouvoir des Turcs. Mais Joachim s’empressa de les vendre pour gagner par de riches cadeaux les honnes grâces de ses mai très, et épargner à ses ouailles de nouveaux désastres. Joachim (1821-1824) et son successeur immédiat, Damascène de Cérines 1 1824-1827), ne restèrent pas longtemps au pouvoir. Un les força à se démettre. Panarète de l’aphos leur succéda |18’27-1810) et travailla à obtenir du gouvernement une diminution d’impôts, et à réoi niser l’école grecque dissoute en 1821. En 18U), il fut obligé de démissionner et de céder sa place à Joannikios, exarque de l’archevêché durant les massacres. Joannikios (1840-1819) déploya une grande activité, et par son influence personnelle auprès de la Sublime Porte ohtint quelques concessions pour l’Ile. A sa mort, sur le siège archiépiscopal de Chypre monta Cyrille, archimandrite de l’archevêché (1849-1854), qui dans les quelques années de son administration rendit d’utiles services à son pays natal. Philippes, p. 128-130. Son successeur, Macaire (1854-1865), donna une impulsion nouvelle au relèvement littéraire de son troupeau, ouvrant des écoles dans les hourgs et villages de son archevêché’, stimulant par son exemple le zèle des autres évéques, et envoyant à ses Irais des jeunes gens parfaire leurs études de théologie à Athènes. Philippes, p. 131. A sa mort, les suffrages des électeurs se portèrent sur l’hiérodiacre Sophrone, directeur du gsinna.se de Nicosie, qui gouverna l’Eglise cypriote pendant 35 ans (1865-1900).

Sous son administration, l’ile changea de maîtres. Les Anglais s’y établirent pour défendre la Turquie contre la politique d’expansion russe en Asie-Mineure. Leur

occupation, qui dans le langage diplomatique devait être temporaire, semble bien définitive. Le 10 juillet 1878, après trois siècles de despotisme, le croissant cessait de Dotter sur les mosquées et les forteresses de l Ile. las Cypriotes tressaillirent de joie à cette nouvelle. Ils étaient enfin délivrés du joug musulman. A entendre

les paillotes greCS, Cette joie fût de courte durée. Ceux qui saluèrent le premier hateau anglais, le PallaS, qui

le 28 juin 1878 jeta l’ancre dans le port de Limassol, ne

lardèrent pas longtemps, dit l’écrivain grec 1 rankoinles,

.i maudire l’heure où le drapeau anglais Botta i la place du croissant abaissé. Op. cit., p. 3t>"2. A en croire un

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subir les infiltrations déli lères du protestantisme eflon.nt di r irdi 1 de honnes relations licanisme, l’archevêque Sophrone alla à Lom el v lut i : grands honneurs ;

anglicans. Lopoukhine, Pra la nam i, o<j’entziklopediia, Saint-Pétersbourg, 1900, p 75 I Chypre, il s’est Corme une société protestante, The Cyprut Society, pour assisu r l< s évéques orthodoxes dans l’éducation de leur clergé. Un pasteur anglican est chargé de I inspection di

musulmanes, lion-, Studenl’i hittory of U Church, Londres, [902, p. 162 :

anglican affirment aux Cypriotes que, sous la don. tion anglaise, ne Be renouvelleront pas les ex< tables de la domination latine. Le prosélytisme n’entre pas dans leurs [dans. L’Eglise cypriote gardera son indépendance traditionnelle, ses rites et ses croy.i’dogmatiques. Hackett, p.’2117. L’avenir nous ci i 1 ces promesses seront tenues et si l’orthodoxie, en taisant cause commune avec l’anglicanisme, n’aura pas à subir de graves inlluences doctrinales.

iv. Éi ai, u 1111. — 1 Statiitique. — En 1905, l’Eglise de Chypre comprend un archevêché- et trois diocèses. L’archevêché a sous sa juridiction les districts de Chytlni. Orini, Mesaoria, Ammokhostos et Karpasso ; le diocèse de l’aphos. les districts de l’aphos, Chrysokhou, Kelokedara et Avdimou ; celui de Kitium, les districts de Larnaka, Limassol, Kilanion et Episkopi ; celui de Cérines, les districts de Cérines, Morphou et Soli. L’archevêque porte le nom de Nea Justinianopolis ou de Chypre : l’évêque de Paphos le titre de métropolite, d’exarque d’Arsinoé et de Roman ; celui de Kitium le titre de métropolite de cette ville, et de président d’Amathus, de la nouvelle cité de Limassol, et de Curnini (nptfsfipoc’A|ux60’jvtoc, véa ; it6XeoK Ae|it|eroG La. Kouf celui de Cérines, le titre de métropolite de la même ville et de président de Soli. Les revenus du di proviennent des xavovixà, redevance fixe des églises de chaque diocèse, des çiXôrqia, ou honoraires payés au clergé’, des Xfirouprtxi, ou contributions de chaque village pour l’honoraire de la messe que l’archevêque y célèbre une fois par an, de dîmes en nature ((qrsîct), des rentes de monastères supprimés, etc. La condition économique de l’Ile s étant beaucoup améliorée, la situalion matérielle du 1 pas si pitoyable qu’elle l’était sous les Turcs. Le cierge, marié ou non, compte un personnel d’environ mille prêtres. Hackett, p. 269. Son niveau intellectuel est très I - i mêmes le reconnaissaient, a Au point de vue de Tins, truction, écrivait la SxXictrg du 7 mai 1894, notre cl est descendu très bas, el on compte sur les doigta les clercs instruits. Le synode qui siègi Leucosie étudia un projet de fondation d’une haute école ecclésiastique, qui serait pour Chypre ce que sont les. mus de théologie de llalki et de Jérusalem. La nouvelle école serait établie dans le monastère de Sainte- ! ’. ir, skév 1. et aurait un premier noyau d’une trentaine d’élèves. L’archevêque, les métropoles et les I ntribueraient aux frais de son entretien.’LLx’/T.iiio-riy.r, ’A-.ci. 1903, n. 10, p. 116. Pour répandre l’instruction et tendre l’orthodoxie contre les infiltrations prolest. u ►

les Cypriotes ont tond.’un sylloge connu bous le noot d"Op4030$s « .’Ex**r, « ta « Tixti’AÀr.fttia, 1903, ii, 12. p. 1 « J.