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    1. CHINOIS RITES)’tablettes des ancêtres##


CHINOIS RITES)’tablettes des ancêtres, dam lei i irticulièrei

m bui tombi.ni il. i avant l en

nu nt di di iiini-. que ce soit avec li - pal< n~ ou i nids lui. fonctioii de ministre, ai d’) assister. Bien plus, tout* qui | i-. a dent, i tant ins< pai

de ta iupi i Ion ce qui dans li i

bons, ne doivent pa i tre i" rmiseï aui chrétiens, même s’ils protestaient auparavant, en public on en secret, « pi ils ne pn tendent par tout cela que rendre aux morts un culte civil et politique et non religieux, et qu’ils ne leur demandent rien, et n’en attendent i

Au reste, la s. C. déclare que, par ces n ponses, elle n’entend pas condamner « la présence ou assistance purement matérielle », passive, pém mit s, -i li i phytes ne peuvent - en dispensa r sans encourir de-.

haines et des inimitiés, pourvu qu’ils Dissent une profession du leur foi et qu’il n’y ait pas danger de perversion.

De même, par ces réponses, il n’est pas interdit de faire à l’égard des morts d’autres choses, s’il y en a dans les usages de cette nation, qui ne soient pas véritablement superstitieuses, el n’aient pas l’apparence de superstition, mais soient renfermées dans les bornes de rites civils et politiques. Or, de dire quelles sont ces choses et moyennant quelles précautions elles peuvent ( tre tolérées, il faut le laisser au jugement de Ms r le patriarche d’Ântioche, commissaire et visiteur général dans l’empire de Chine, ainsi que desévêques et vicaires apostoliques de ces régions. Ceux-ci n"en devront pas moins travailler avec tout le zèle et tout te soin possible à éliminer entièrement les cérémonies des païens et à faire passer peu à peu dans l’usage des chrétiens, pour les chrétiens, les rites que l’Église catholique a pieusement prescrits pour les défunts.

Sur le 5e article, les tablettes des ancêtres avec les inscriptions usuelles sont prohibées. « Quant aux tablettes, où le nom du défunt seul serait inscrit, on peut en tolérer l’usage, pourvu qu’il n’y ait pas de scandale, c’est-à-dire pourvu que ceux qui ne sont pas chrétiens ne puissent pas croire que les chrétiens gardent ces tablettes dans le même esprit qu’eux-mêmes ; et à la condition d’ajouter une déclaration écrite à côté di s tablettes, marquant quelle est la foi des chrétiens touchant les morts et quelle doit être la piété des enfants et des descendants à l’égard des ancêtres. »

A la question du 3e article, renvoyée à cet endroit, la S. C. a jugé préférable de ne rien répondre : pour que le saint-siège n’ait pas à se départir de l’ancienne règle, qu’il a suivie jusqu’à présent dans ces controverses chinoises ; en effet, si les exposés qui lui ont été présentés, suivant les circonstances, ont été différents, il a toujours répondu sur chacun avec vérité, mais ne s’est jamais prononcé sur la vérité ou la fausset, de ces exposés.

Sur le 6e article, la S. C. déclare n’avoir pas les lumières nécessaires pour y répondre. En attendant, elle charge encore le visiteur apostolique de pourvoir à ce qui sera nécessaire, après avoir consulté les évêques et les vicaires apostoliques et les plus savants missionnaires.

Sur le 7’article, même réserve : Supposé que les livres chinois contiennent l’athéisme, etc. connue il t st dit dans le mandement de Ml » de Conon, on approuve l’avei lissoinent qu’il a donné à Ci’sujet, et la s. C. conclut : « Enfin, il faut louer la déclaration mise à la tin du mandement, où il est dit qu’il ne faut pas blâmer les missionnaires qui ont cru, jusque-là, devoir suivre uni’pratique différente de celle qui est prescrite dans le mandement ; parce qu’on ne doit pas s’i tonner que,

dans une matière discutée depuis tant d.mie es et ou le

saint-siège a donné’des réponses différentes, suivant irconstances différentes qui lui étaient exposées, tous

le’se soient pas ralliés au même sentiment, in conséquence, dans cette affaire, M « " le patriarche d’Anlieche.

bien que i ition

des ^ non

apparence de superstition

lufŒ, suivant le mot de Tertullien, soit écai bon loin mais, en même temps, metl I honneur et la réputation d<

qui travaillent avec vaillance et Bpplicatioi vigne du Seigneur <t qui, avant que b-t, doir

ils haut f ti - -. -i, ( la

rectitude ordinaire de ce Baint-sii r.-. ont été d un autre avis ; et ne pas souffrir qu’on. pour fau teurs d idolâtrie, d’autant plus qu’ils ont eux-m déclaré n’avoir jamais permis la plupart i qui,

d après b i réponses i i-d doivent pa

mises aux chrétiens ; el qu il n’est pas a douter, que la cause étant linie, ils n’obéissent aux ordres du saintsi < ge avec l’humilité et lv convenable*. »

Dans l’approbation qn’ildonn

ment discutées en sa pn nent XI tient a :

observer encore qu’il a non seulement conféré plusieurs fois en particulier - de Béryl de Rosalie M’de Nieo ! de Lionne. vicaires apostoliques en Chine, opposes aux rites, mais encore entendu tout ce qu’ont voulu proposer en faveur ov rites les PP. François No. 1 et Gaspar Castner, de la Compagnie de Jésus. Il termine en ordonnant de transmettre ces réponses an visiteur apostolique en Chine, pour les faire observer de tous, missionnair. fidèles. Kn attendant, il en suspendait la publicate la divulgation, tant pour Rome que pour toute l’Europe. Le secret, du moins sur le détail des dispositions, fut assez bien gardé jusqu’en IToT. Quand on les connut, on remarqua fort que le décret ne donnait ni entièrement raison à M « » Maigrot, ni complètement tort aux jésuites. La réponse sur le 3° article, où la S. C. refusait de blâmer l’exposé du P. Martini, était une sorte de consolation pour ces derniers. Ils pouvaient ne nie dire, jusqu’à un Certain point, que M » ’Maigrot était Grappe avec eux, puisque les ij pour lesquelles il acceptait la tolérance au moins provisoire, étaient réprouvées aussi bien que les solennelles. Mais, en lin de compte, c’était la méthode des jésuites qui était condamnée, et ce qui était plus grave, le dîle 170’t édictait une sorte de révolution dans les missions de Chine. Révolution m - ins doute, puisque Kome en jugeait ainsi, mais combien difficile à réaliser sans désastres ! La très grande majorité des 300000 chrétiens de l’empire allaient, en effet, avoir à changer une habitude séculaire, ou ils ne oaient jusqu’à présent rien que de légitime, et pour la changer, ils devaient heurter les préjugés les plus in rompre avec les traditions les plus sacrées de leurs nationaux : et comme suite nécessaire, se ; os les plus sensibles, à la perte de leur fortune, et peut-être de leur vie.

III. Application des romaines it

    1. TENCE DÉFINITIVE##


TENCE DÉFINITIVE. — Pour ménagi r ce changement. I ruiner du même coup la mission, le visiteur choisi par (’.binent XI aurait eu besoin de bien dis qualités. Malgré le soin apporté à ce choix, une étude scrupuleuse de ce qui suivit ne permet pas de dire que l’homme envoyé fût celui qu’il fallait.

Il s’appelait Charles-Thomas Maillard de Tournon et sortait d’une noble famille de Turin. Docteur en l’un et l’autre droit, maitre in théologie, prélat estimé dans la cour romaine pour sa ; D entente

même des affaires, au t. moignage du pape, qui l’avait

admis parmi ses familiers, il avait certainement plus qu’il ne fallait pour beaucoup d’emplois moins ardus que celui qu’on lui Confiait. Chinent XI voulut le COU r évoque de ses propres mains dans la basilique vaticane, le -" décembre 1701, et lui conférer le titre de patriarche d’Antioche. M ; r de Tournon quitta l’Eur