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CHÉRUBIN DE MAURIENNE - CHEVALLIER

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de Savoie avail voulu aller le visit* i i" ndanl aa maladie, i-i deux.’i linl i rançoù de Salea passant par

Turin, voulut aller dire la messe à l’autel le plue pri du tombeau de celui qui avait toujours imi et

on dévoué i ollabor iteur.

Il n’existe pas d’oeuvres proprement ditea <lu I*. Chérubin. Denys de Gènes, dans la Bibliolheca icriptorum ord. min. capuccinorum, « lit avoir vu : Acta disputai habite cutn quodani ministre hmretico m, i eucliarislim tacramentum, 1598, s. 1. i Icta collationis inter R. Patrem Cherubi capuccinum concionantem Thononii prope Genevam ri li. Bermannum Lignaridutn publicum m eadenx civitate Genevæ theologim prof essorent, existent aux archivée du Vatican. Nonciature de Savoie, t. xxxviii, fol. 154-168. Sur cette conférence qui eut li « *u les 13 et li mars 1596, on peut consulter la Lettre du seigneur d’Avully, baron de Saint-Michel, ù M. de Charanson, maître auditeur de la Chambre des comptes de Savoie, qui fait partie du petit volume intitulé : La conférence accordée entre tes prédicateurs catholiques <ie l’ordre des capuccins et les ministres de Genève… Ensemble les thèses qui ont esté affigées audit Genève, qui seront mises à la fin dudit livre, in-8°, Paris, 1598. Un a voulu attribuer au I’. Chérubin quelques-unes de ces thèses, qui sont plus vraisemblablement de saint François de Sales. Sur la conférence de Thonon, restée inachevée par suite de la fuite des ministres de Genève, il faut encore citer la Eesponse d’Uermann Lignaridus contre le P. Chérubin, qui est mentionnée par saint François de Sales. Voir aussi La volontaire conversion de Pierre Petit, cy devant ministre de Genève ù nostre saincte foy et religion catholique, apostolique et romaine, et celle du duché de Chablais et lieux circonvoisins par la diligence et continuation de la conférence tenue <i Thonon entre 1rs PP. cappuccins et 1rs ministres dudit Genève…, in-8°, Paris, 1599. Du P. Chérubin sans conteste sont deux placards affichés aussi à Genève : Extraict premier des fruicts qu’on peut cueillir de la dispute faicte entre. « R. P. capucin et le professeur de lu théologie de Genève ; Autre extraict du placard du R. P. capucin, contenant la sommation au professeur Bermann de garder la promesse faicte, avec 1rs poincts fort remarquables proposez par lui/ et laisse : imparfaicts. Ils font partie du volume précité, avec d’autres placards, distribués aux Quarante-Heures d’Annemasse, et qui sont d’un confrère du 1’. Chérubin. Le P. Chérubin serait encore auteur de dissertations manuscrites ayant pour objet la réfutation des erreurs protestantes ; quant à ses lettres, un bon nombre ont été publiées, d’autres sont encore inédites. La mémoire du P. Chérubin a été quelque peu effacée par la gloire de saint François de Sales, mais le bon saint était le premier à rendre justice aux mérites et aux travaux de son principal associé dans l’œuvre de la conversion du Chablais.

Truchet, Vis du P. Chérubin de Maw ienne, ln-8*, Chambéry, 1880 ; [d., S. François de Sales et le P. Chérubin de Mautienne, dans le Études franciscaines, Taris, 1889, t i ; Œuvres de S. François de Sales, Annecy, 1892, t. h : André Pératé, Lu mission de Fran Sales dans le Chablais, documenta

Inédits dans le Bulletin île r École française de Rome, < innée, juillet 1886 ; P. Archange, capucin, Dissertation sur une calomnie. .., dans las Œuvresde s. François de Sales, édlt (ligne, i. ix ; Fidèle de Talissieu, Histoire i des PP. capucine de Savoye, Chambéry, 1867 ; Boveriua, notes capwinorum, Lyon, 1639, t. ii, p. 830 ; Dl n) lual renuen-Bis, Bibliothecascriptorumo. m. capuccinorum, Gènes P. Edouard d’Aleni on.

    1. CHERUBINI Laèrce##


CHERUBINI Laèrce, naquit, vers le milieu du xvie siècle, t Norcia, ville épiscopale de l’Ombrie, dans l’ancien duché de Spolète, actuellement province de Pérousc. Jurisconsulte de valeur, également versé dan-. 1 un ri l’autre droit, il voyait avec peine dispersés en

trop d’un-.’document’unis

en » mble, auraient été si utiles pour les travailleui les juristes. Il forma le projet de recueillir I constitutions et bullea des papes, depuis la plus haute antiquité juaqu que. Après de m’-es

de recherches parut ce qu’on appelé le BuUai magnum Chet 3 in-fol., Rome, 1596, com p m nant toutes les bulles que Laèrce put trouver parmi i qui avaient été expédiées durant une période de ph quinze cents ans, depuis saint Léon le Grand 440 jusqu’à Sixte-Quint Ce pape, auquel hpremier volume du bullaire fut dédié, apprécia l’importance de Pœtrra il en voulut la continuation et l’amélioration. Il soutint donc Laèrce de son crédit, el mcessa « le l’encour Laèrce publia à pari le commencement du huilaitce pape : BtUlarium sur collectio constitutionum liucusque editarum a D. S. Sixto V cum summarits, lucubrationibui l>. Lærtii Ch Xursia, J. C,

in-fol., Rome, 1588. Clément VIII (1591-Il il Y

(1605-1621} honorèrent de la même estime et protégèrent également Laèrce Cherubini, qui. en 1617. donna la 2e édition de son BuUarium, 3 in-fol. KUe était augmentée de toutes les constitutions de Sixte-Quint Laèrce continua ses recherches, en vue d’une 9e édit.on. Il travailla encore une dizaine d ann pouvoir y

mettre la dernière main. Quand il mourut, en IC26. il laissa le soin de compléter son œuvre gigantesque à son lils Ange-Marie Cherubini qui avait été son principal collaborateur.

Celui-ci, religieux de l’ordre de Saint-Benoit et de l’abbaye du Mont-Cassin, publia d’abord une 3e édition du buliaire, 4 in-fol.. Home. 1634-1614. Le t iv contenait les constitutions des successeurs de Sixte-Quint, dont les principaux sont Clément VIII (1561-11 Paul V (1605-1621), Grégoire XV ilu-21-1623j et Urbain VIII (1623-11

Une 4e édit.on parut onre ans plus tard, i in-fol., Lyon, 165Ô. après avoir été enrichie des huiles d’Innocent X (1644-1655). Pour les autres éditions et les continuations successives du BuUarium magnum Cherubiuiirum, voir BuLLAIRE, col. 1245. Flavius Cherubini. frère d’Ange-Marie et associé, lui aussi, aux travaux de son père Laèrce, afin de rendre le buliaire accessible à un plus grand nombre de lecteurs, en publia un résumé sous ce titre : Flarii Cherubini compendium bullarii a pâtre editi, Rome, 1623. Cet ouvr _ tivement commode, eut diverses éditions : 3 tomes en 1 in-i°. Lyon, 1621 : in-fol., 1638.

Michaud, Biographie universelle, t. viii. p. 3V4 ; Richard et Giiaud, Bibliothèque sacrée, t. vii, p. 20 ; Hurter. Somenclator, t. I, p. 303.

T. Ormn

    1. CHEVALLIER Léopoid##


CHEVALLIER Léopoid, né à Malxéville (Meurthe), le 13 novembre 1846, lit de brillantes études au petit séminaire de Pont-a-Mousson et au grand séminaire de Nancy, et fut ordonné’prêtre, le 13 août 1871. Vicaire à la paroisse Saint-Léon-IX de Nancy, il y fonda un lloi i -.- ; i ii t patronage déjeunes gens. Professeur de philosophie d’abord 1874-1883), de théologie dogmatique ensuite (1883-1890] au grand séminaire de Nancy, chanoine honoraire de la cathédrale en 1890. il mourut à Ualxéville, le 12 août 1891. En vue d’obtenir 1 théologiques, l’abbé Chevallier soumit aux jurs de diverses facultés de théologie les seuls écrits qu’ans mort prématurée lui ait permis de livrer au public. Il avait fait lithographie ! ’, en 1881, une thèse dogmatique De reUUionibus inter naturam et graticun in o rdi n ê ad actus eliciendos consideratis, qu’il devait soutenir à Poitiers pour la licence. l„i faculté théologique de cette ville ayant cessé d’exister, la soutenance n’eut pas heu. Suis se rebuter, l’abbé Chevallier se tourna vers Lille et présenta à la faculté canonique cinquante 7 théologies », in-8°, Nancy, s. d., qu’il soutint pour la