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Deffenrc de la foi nCSMtret, contenant quinte

chapitre* où tant dét Uir, : les $tral ruses des

hérétique d* nostre temps, in-8°, Paris, 1570 ; en latin : / m defensio qua hæreticorum

i, i ttratagemmata deteguntur,

. Anvers, 1575 ; Venise, 1581 ; Deffenee de ta / H…N ane* ttrei où i<> présence réelle du corps de N. S est i nr plus d, - S50 raisons, in-8°, Parie, 1571,

1588 ; en latin : Defensionis fldei majorum nostrorum liber II, m qua veritas corporis Christi m euchat tacramento plusquam 850 ralionibus cL tttr et

probatur, in-8°, Rome, 1576. Ce volume ne contient la traduction quide la premii pe action ; le livre était divisé en » 1 i x octiont et l’auteur promettait la suite pour plus tard ; elle parul à Colo fne en 1587, in-fol., sous un titre presque identique ; toutefois cette traduction ne donne que huit actions ; Defensio perpetux virginitatis B. Y. Maris ae S. Josephi ejus tponsi, in-8°, Lyon, vers 1575 et 1578 ; Hierapistes dialogi forma consci t/>tus, sire propugnator libri perpétua : virginitatis, Anvers, 1575, dans lequel il explique pourquoi il B’est écarté de l’opinion commune en expliquant certains passages de l’Écriture, dans la Defensio virginitatis, et justifie certaines expressions dont il a fait usage dans ce livre ; Réponse familière aune épître contre le libéral arbitre et le mérite des bonnes œuvres par laquelle on donne une couverture d’accord fort aisée et amiable pour vider tous les différents et controverses qui sont entre les chrétiens touchant 1rs dites matières, in-8°, Paris, 1571 ; en latin : De libero arbitrio et meritis bonorum opérant assertio catholica, in-8°, Anvers, 1575 ; Rome, 1576 ; Compendium privilegiorum fratrum minorum et religiosarum sul> eorum cura viventium nec non et aliorum fratrum mendicantium, in-8°, Paris, IÔ7.S réédition complétée du livre de Casarubios ; Apologie de la confrérie des pénitent érigée et instituée en la ville de Paris par Henri III, in-S’Paris, 1583.

Les trois ouvrages de Chellontaines absolument condamnés et insérés dans I Appendix à l’Index Triden-tu, us sont les suivants : Xovx illustrationis christianse fldei adversus impios, liberlinos, atheos, epicureos et mne genus infidèles… epitonie. Adjectæ suntduse de U. V. conciones quibtis per quas notas verse réligionis a falsse professoribus dignosci queant…, in-8°, Paris, 1583 ; Varii tractât us et dispulationes de necessaria correctione theologiæ scliolasticæ, in-8°, Paris, 1586 ; De missse Christi ordine et ritu. L’auteur enseignait que les paroles de la consécration : Hoc est corpus meiem, ne suffisent pas seules à opérer la transsubstantiation. Il avait déjà ébauché cette doctrine en chaire < I dans un traité’: De la vertu des paroles par lesquelles se fait la consécration, in-8°, Paris, 1585. On lui attribue aussi une Dissertatio de prophetia Jacob : Non auferetur. .., in-8°, Lyon, 1578 ; Disputatio de eo quod est Utile ri nrcrssarium…, P. iris, 1586, 1587. Aujourd’hui, tous ces ouvrages ont été effacés de Y Index.

Morerl, Dictionnaire historique, Taris, 1744, t. m ; Waddlng, rtures ord. minorum, Rome, 1650 ; Sbaralea, Supptementum et correetio ad scriptores ord, minorum, Rome, ’Micbaud, liiograiilùe universelle ; Hurler, S omenclator, t. I, p. 61, et Add., p. x.

P. Edouard d’Alençon.

    1. CHEMINAIS DE MONTAIGU Timoléon##


CHEMINAIS DE MONTAIGU Timoléon, né à Puis le 3 janvier 1653, entra dans la Compagnie de

JéSUS le’25 septembre 1667 et CQOUruI a Paris le 15 septembre 1689. Il fournit une courte, mais brillante carrière connue prédicateur. Il avait le don de toucher les cœurs par une suite d’onction particulière, que secondait bien la douceur de son débit. Mais il est loin d’avoir la richesse île doctrine et l’éloquente logique de son contemporain et confrère Bourdaloue. Les sermons du P. Cheminais n’ont été publiés qu’après as mort et par les soins du P. Bretonneau, le même qui

publia aui i ons du P. Gii ceux « le Bourdaloue. Il d en parul d abord que ! in

1600 ; un 8* sumt i,

ajoutés in 1739. Ces cinq volumes ont été plusieurs

fois réitnprimi ioiti dans ses

Orateurs sacrés, MoctiO’' Ml. Il 3 été fait de’niions des traductions, complètes ou parti i n allemand, en hollandais, en italien. On a en< Sentiments de piété par le P. Cheminais, Paris, ! publication également dm au P. 1 i et dont il

a aussi plusii un rééditions, ainsi que des traductions allemandes, flamandes et italiennes. De plus, le P. Lretonneau a inséré dans l’Avertissement du t. iv des i

. édité en 1729, des extraits d’un écrit compos. le i’. Cheminais, sur munouvelle manii i.er »

qu’il aurait voulu voir introduite dans la chaire : les orateurs chrétiens devaient donner davantage « au pathétique », et « non seulement persuader, mais toucle r i. etc.

De Backer-Somt, Bit’hi-’jue de la C" de Jésus,

t. ii, col. 1107-1111 : X Lice sui l< l ians l’Avertisse ment du t. I de ses Sermons | obllée par le P. Bretonneau. V r aussi l’article sur « n recueil us de Che minais, dans la Revue Bourdaloue, n. 2. l" avril 1902, p. 120-127.

J. Brdekol

    1. CHEMNITZ (CHEMNITZIUS##


CHEMNITZ (CHEMNITZIUS, KEMNITZ) Martin, cé’lèbre théologien luthérien, né le 9 novembre 1523 à Treuenbritzen dans la Marche de Brandebourg, mort à Brunswick le 8 avril 1586. — I. Vie. II. Écrits.

I. Vie.

Fils d’un pauvre drapier, il vécut d’abord dans la misère, mais grâce à un parent de Magdebourg, devint étudiant dans cette ville :. ensuite

à Francfort-sur-1’Oder. enfin dis 1545 a Wittemberg. Il y apprit les langues, les mathématiques, l’astronomie. Après la guerre de Smalkalde, 1547, il vint à Kœnigsberg, dont la nouvelle université avait comme recteur son cousin Georges Sabinus (Schûler), gendre de Mélanchthon. Il y publia ses Prsedictiones astrologicse et fut reçu docteur : en même temps, il dirigeai ! les études de jeunes nobles polonais. En 1519. il suivit Sabinus à Wittemberg et y entra en rapport suivis avec Mélanehthon. dont il étudia avec soin les Loci corn m unes.l’année suivante le duc Albert de Prusse, qui appréciait fort sa science astronomique, le nomma son bibliothécaire à Kœnigsberg. Grâce à cette situation, il se perfectionna dans l’étude du dogme et de la patristique.

Luther était mort depuis 15ÎC et sa doctrine sur la justification était alors attaquée par Osiander ; Chemnil / trouva que celui-ci se rapprochait trop du catholicisme, et se signala bientôt parmi ses adversaires. Mais le parti des osiandristes prévalut d’abord, et Chemnitz dut quitter la ville 1553) ; toutefois le duc, qui lui restait favorable, le pourvut d’une pension.

De retour à Wittemberg, il rentra en relations plus étroites encore avec M< lanchthon, et l’accompagna en 1554 au convent de Naumbourg. Enfin, il fut apj Brunswick comme coadjuteur du surintendant Joachim Môrlin et nommé prédicateur i Saint-Gilles ; il se maria en 1555 avec Anna léger. L’an 1567, il succéda à Hôrtia comme surintendant de Brunswick. Cest là qu’il vécut désormais et composai, ! plupart de ses écrits théologiques, qui lui valurent bientôt dans toute l’Allemagne pi tante la réputation d’un profond théologien ; de toute part on sollicitait de lui des avis, des consultations dogmatiques ; il dut assister à de nombreux colloques, alin d’établir des l concordes I entre les reformés ; ainsi il mérita la faveur des princes luthériens. Frédéric Il de Danemark, Louis du Palatinat, Auguste de Saxe. JuKs de Brunswick. Kn somme, il eut un réle prépondérant dans les affaires rel même politiques de l’AI lemagne et contribua plus que tout autre à 1 lion et a raffermissement de la Réforme en ce ;

Ainsi, en I5t>t>. il fut rappelé à Kœnigsberg pour réfuter définitivement la doctrine d’Osiander, et de con