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C.IIATEL

prudence. Le l"> juillet, Louia Blachèn ctail

dans ii i - lettn hevéque de Paris. Chatel

Installa définitivement à Clichj l’abbd Au » iii, qu

(h-., a.in curé par le peuple. Il publia alon la pre

mien P ion de foi de l’Église catholique fran . dam laqui Ile il gardait encore la foi catholique

dea ti’ilr aaint Atha , mail que la réforme du cli rgi français.

interdite - joignirent à lui, et dea pa — du Loiret lui demandèrent dea curés. Lui-même

, i, i, , im i deux pi* 1res, l averdet et Plumet, tandis qu un

première adhérente l’abandonnait.

Pai aea actea et ses paroles, Chatel siséparait de plus

i ii plus dés templiers. Le i octobre, l’ordre rompit avec

lui. Il lui reprochai ! de prétendre appartenir encore à

I i glise romaine et de se dire évoque catholique, alors

qu il avait reçu la consécration épiscopale de la seule

I.Use johannite. Il n’avait pas été sacré par Fabré-Palaprat, mais par le baillj.Iran de Intland. Celui-ci, qui n’a jamais reçu ni eu la volonté de recevoir l’épiscopat romain, n’a pu lui transmettre que les pouvoirs dont il était muni dans l’Église primitive. D’ailleurs, il l’a ordonné selon le rite et la foi de la religion johannite. Chatel n’est donc pas évoque catholique, et comme il avait trompé l’ordre des templiers, son consécrateur, après avoir vainement tenté de le ramener à résipiscence, prononça contre lui l’interdit des fonctions joli, milites et supprima la primatie coadjutoriale d< s Gaules. La sentence est publiée en appendice, dans le Lévitikon ou exposé des principe » fondamentaux de la doctrine des chrétiens catholiques-primitifs, in-8 Paris, 1831, p. 297-301. Cf. M’", Histoire d’une grande imposture, ou Chatel n’est pas évêque, in-4°, Paris, s. d. Les partisans de Chatel, qui le quittèrent, avoueront que leur ancien clief n’avait été sacré que par Machaud ou le bailly de.Intland, simple évéque des templiers.

II est donc avéré que le fondateur de l’Église catholique française n’avait pas le caractère épiscopal ni le pouvoir d’ordonner des prêtres.

Les finances de la nouvelle Église n’étaient pas prospères, et après le 16 octobre, le local de la rue de Clérj fut fermé et le mobilier du culte saisi, parce que le lover n’était pas payé. Chatel loua dans l’hôtel du Thillet, rue <lu Faubourg-Saint-Martin, n. 59, les écuries des pompes funèbres. Il lama un nouveau prospectus dans lequel il lit ressortir la gratuité de son culte. En inaugurant son nouveau lieu île culte, il déclara reconnue par les fidèles la primatie, que les templiers lui avaient enlevée, lut la constitution de son Église et prononça un discours contre le célibat des prêtres. Le dimanche II décembre, il lut le passage du bref pontifical du 27 juillet, dans lequel Grégoire XVI se plaignait paternellement de ses entreprises schismatiques, et il insulta le pape. Il envoya Reb,

prêtre interdit, à Villefavard. dans la Haute-Vienne, et l’abbé Au/ou, Successivement à Sarcelles et a Bouli Il s’unit à une association pour l’instruction gratuite du peuple et lui prêta son local. Il lit des servicesolennels pour attirer la foule. Il publia alors une nouvelle l’rnfession de foi, suivie bientôt des Conséquences et développements de la profession de foi, 1832. Il > abandonnait les dogmes chrétiens et professait le rationalisme et le déisme. Au moid’avril IKl’J. Au/ou et Lavardet font schisme. Chatel ordonne des prêtres, re( oit un nouvel adepte, attaque les dogmes catholiques danses discours, dispense le sacrement de confirmation et approuve VEucologe, composé’par Saint-Estève, Il envoie

à Krinolil (diocèse de Versailles) un prêtre qui ne peut

demeurer, organise une ci rémonie pour la prospérité de l’industrie et un service pour les comédiens. Deui prêtres se joignent à lui. Au mois de janvier 1888, il fonde Le catholique français ou la religion de la raison. Celte revue paraît tons les dimanches jusqu’au mois

d’août et n’a que 30 numéros. Son programme est signé


ait éti » dopU’-( pai 57 paroisses de _’. ! il tementa ; maila liab, , bre

dl - prêtres adhi

le chiffre total. iti i publi i

l’unité de Dieu, contre 1. - ezcommunii i les

spectacles, inr le m i

la confession. Il avail bit paraître aui i / tion, non d’un catholique romain à la

gion du Christ, troidialogues, in-8, Pai - 1832,. Le "il mars 1838, un nouveau centre de culte français fut inauguré à Paris, rue Saint-Honoré, n 31 signèrent la consultation de Franque, qui tendait à prouver le droit des chatellisl -bv tèrea et les églises dans les communes qui les demandaient. La première édition du Calé l’Église catholique française parut, in-8°. P Le bazar Saint-Honoré- fut bientôt fermé par suite du désaccord de Chatel avec l’administrateur temporel Ijufour. Le 18 juillet, Journiac se rétractait publiquement Janin tournait Chatel en ridicule dans le Journal des Débat*. La situation financière de l’Église française était des plus précaires. Chatel n’avait plus avec lui que trois ou quatre prêtres. A cette époque, il prétendait avoir été sari, - par Ils » s. d. linon, évéque d’Ortosia, qui avait été affilié a l’ordre des templiers. ]| publia le tableau de ses établissements et l’almanach de son clergé. Il -Mit à Nantes. Au mois d’octobre 1831, il fonda Le réformateur, journal religieux consacré au développement de la doctrine de l’Église française et du christianitme unitaire. Le neuvième numéro, juillet 1835, portait ce nouveau titre : L’Êglh I i revue vécat jusqu’au

mois de janvier 1837 et eut au total sous ces deux lilns 27 numéros, lue nouvell avait été

le l r février 1834, et une seconde édition de VEucologe avait paru la même ai

Le 7 février I " i chercha à établir une é_

au faubourg du Temple. Il loua un hangar de la rue Saint-Maur. Il plaça sur la porte cette inscription : Église française M ont y on, ouverte le 2-i juin 1’Dans le cours de la même année, il patrona une institution déjeunes demoiselles, rue Albouy. n. 20. Ln’il entreprit de construire une église, rue de l’Orangerie, auprès de Saint-Médard. La police ne permit pas la pose solennelle de la première pierre. On exigeait l’auto tion de l’évêque diocésain. L’église fut achevée, mais l’ouverture n’en fut pas autorisée. Ln prov ince, les préfets ou les maires interdisaient le culte français. Le conseil de l’instruction publique n’admit pas I *î 1 lot. prêtre de l’Église française, comme instituteur primaire du l’ec. Pillot, qui avait passé à Montrouge. fut condamné mois de prison. Chatel luttait péniblement contre toutes les difficultés qui lui étaient suscitées. Il publia, à partir de 1836, des lettres pastorales pour Pâques et VAlmanach di’l’Église catholique française. La dise nait à

l’église llontyon et Calland se retirait écœuré, en 18 Le ministre de l’intérieur refusait d’autoriser Heurtauit à Boulogne. Le Rousseau, chef de l’église de était sacré- évêque et envoyée Bruxelles, où il inaugurait le culte français, le 1° octobre 1837. Une seconde édition du Catéchisme était donnée, in-16, 1837. Chatel publiait une brochure : Le triomphe de la en. tion. Le jour du vendredi saint 1838, il fit un service pour

JéSUS-Christ ; il n’avait plus avec lui que des lévites. Il imprimait ses discours : en 1837. sur le déisme ou la véritable religion, la nécessité d’une religion, l’excellence de la loi naturelle, la vocation de la femme. I amour de la patrie ; en ! S ; iS. sur I". ducation du jour et l’éducation antisociale des séminaires, et en 1839, sur le célibat des prêtres. Le vide se faisait de plus en plus autour de lui. Le 15 décembre 1838, le Kalional de l’O journal révolutionnaire de Nantes, qui l’avait soutenu

jusqu’alors, rompit avec lui. Il lui reprochait de s eloi-