Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/514

Cette page n’a pas encore été corrigée
2337
2338
r : il’l EAUBRIAND


du m cond I i Indii nn

iu i poinl de vue, mail

molm di boni i ui qu’il i ludii nsuile quelqui. r i (’un b, la i bute de l’hommi nple.

Il termini par uni di tnonalration d< de

lii., , , i de l’ii ! " apporte qu<

. i, de sentiment,

m. i. illi - de la nature et les h ii déduit que l< b châtiments et les que le cbristianismi dénonce ou promel . t.t 1 1 - autre vie s’accordent avec la raison et la nature < 1 1- l’âme el aussi que i l’athéisme n’est bon > iii il 1 et la III* partie renferment la poétique

du christianis ou les rapports de cette religion avec

la poésie (II 1 partie), les beaui arls et la Littérature en général : philosophie, histoire, éloquence IIP pai Ce sont 1rs parties les plus personnelles du livre ; elles traitent de choses nouvelles, simplement entrevues dans la fameuse querelle des anciens et des modernes. L » christianisme n’avait pas droil de cité en I rance dans le domaine poétique, Chateaubriand le lui donne de vive force. Sa thèse sur les rapports du christianisme el de ta poésie est celle-ci : Le christianisme a une puissance d’inspiration que n’a pas connue l’antiquité. Il a renouvelé le fonds moral de l’homme, don m’, de la nature, de Dieu, du monde surnaturel une idée bien pluhaute. Il y a là une matière immense à exploiter et combien riche ! Les faits le prouvent, i L’épopée est la première des compositions poétiques » et le christianisai, a produit la Divine comédie, la Jérusalem délivrée et le Paradis perdu. Voltaire a voulu se passer de lui dans la Henriade et il a prouvé que des mœurs graves et une pensée pieuse sont encore plus nécessaires dans le commerce des inuses qu’un beau génie ». Que l’on compare 1rs caractères et les passions tels que les développent les anciens dans leurs plus incontestables chef-d’œuvre et les modernes, parlant en chrétiens parfois à leur insu : « Les caractères paraîtront plus beaux et les passions plus énergiques sous la religion chrétienne, sans parler de cette passion religieuse et de ce vague des passions, que le christianisme a révélés au monde. « La mythologie rapetissait la nature… ; le christianisme rend au désert et ses tableaux et ses solitudes. » Le merveilleux chrétien est plus ample et plus varié que le merveilleux de la fahle. Enfin, pour tout résumer. a les anciens fondent leur poésie sur Homère et les chrétiens sur la Iiihle ; et les beautés de la Bible surpassent les beautés d’Homère. » Sur les beaux-arts l’influence du christianisme n’a pas été moindre : la musique n’a grandi que dans les temps modernes ; le christianisme offre à la peinture et à la sculpture des sources supérieures ; quant à l’architecture chrétienne, elle a son expression superbe dans les cathédrales gothiques. Le christianisme a renouvelé l’histoire et l’éloquence. En philosophie, et par ce mot Chateaubriand entend

c l’étude de tOUte espèce de science- », I il ne s’oppose

à aucune vérité naturelle. S’il a quelquefois combattu les sciences, il a suivi l’esprit de-en siècle et l’opinion des plus grands législateurs de l’antiquité. » LaIV « partie parle du culte, c’est-à-dire des a rémoniesde l’Eglise, de ses ministres, et des services rendus à la société par le clergé et la religion chrétienne i □ général. Chateaubriand montre d’abord que, loin d’être ridicule, le culte

chrétien unit t la pompe il la majesté BUX intentions morales, aux prières touchantes eu Bublimes. Puis il consacre de belles pages au rôle du christianisme dans le monde, au clergé et â ses œuvres è travers lesiècles. derrière Jésus-Christ, prêtres séculiers et moines, missionnaires ei chevaliers ont été les bienfaiteurs de l’humanité ei ses héros, i Partout la civilisation a marché

Sur les pade II an-ile..’I.e christiani-lne a : >né

mine un débordement de la charité sur les mir.i-Lles t, répandu les lumières de 1 instruction, iiisepiie

m. m I l.lll llpde llll., ’oUr

que no>- vieilli de leurs

monument-. Enfin, comme la dit Montesquieu, * nous devons au christianisme un certain droil politiqu dans la guei re un.. rtain i que la m

humaine ne saurait trop reconnaître - Ajou tinue Chateaubriand, un bienfait qui de i lettres dur dans |. - annalede la philosophie I" lion de l’esclavage, i Arrivé la, il se demand

a devenu le monde sans le christianismi ! i et d répond : Dans toutes les hypothè » tables, on

trouve toujours que l’Évangili iuc tion de la société… J<-u- -< Ihi isl peut donc en tout. rite être appelé danle sens mat mi-ur du

monde, comme il l’est dans le si iv~ spirituel. » Ces considérations dont quelque— unesont bibles ne

constituent pas une démonstration de la vérité du cl tianisme, bien que Chateaubriand essaie de poser une iu-ion de Cet ordre : I., - christianisme est parlait, dit-il ; les hommes sont imparfaits. Or, une conséquence parfaite ne peut sortir d un principe imparfait. Lee i l tianisme d est donc pas venu de l’homme…, il ne peut lie eiiu que de Dieu, i IV partie, t. VI, c. un. l ! meure acquis néanmoins que l’on peut être un croyant sans’'uun imbécile ou un fourhe », que « le vollairianisnie est le contraire de la vérité de l’histoire », enfin que le christianisme est un tout complet qui a non seulement ses dogme-, sa morale, mais sa i’arts, etc. Auprès des contemporains, le Génie du cl tianisme eut une extraordinaire fortune. Chaleauhi iand exagère lorsqu’il écrit dans la pré-face de 1828, des ! à remplacer les préfaces composées en l’honneui Bonaparte : Ce fut. pour ainsi dire, au milieu des déhris de nos temples que je publiai le Génie du christianisme. .. Les fidèles se crurent sauvés… La persécution avait pris fin et les temples se rouvraient partout. » Mais la bourgeoisie et plus encore la société cultivée restaient antireligieuses. Dans ce milieu le livre eut un grand succès : « Il fut aussi de mode d’être chrétien qu’il avait été de ne l’être pas. i Cf. Mémoire » d’où iretombe, années de ma vie 180-2 et 1803, t n. Il y eut des réfractaires ; parmi ces derniers tenants du xviir siècle ligure Ginguené, qui puhlia dans la Décade une d’articles réunis ensuite sous ce litre : Cvup d’oeil rapide sur le Génie du christianisme, ou quelques pages sur les 5 volumes in-8° publiés sous ce titre par /". H. de Chateaubriand, in-8. Paris, 1802. Ce sucera d’opportunité n’était’pas do seulement à ce que l’auteur pai lait magnifiquement un langage fait pour sou siècle, mais encore à l’extraordinaire concours voulu par Bonaparte de l’apparition du Génie duchristia de la promulgation du concordat.

La grande œuvre apologétique de Chateaubriand entourée de quelques autres, moins importantes, qui l’illustrent en quelque sorte : Atala. 1801 ; René, I-Les martyrs, 1809. Mais René eut une influence font > Si licite n’existait pas. je ne récrirais plus, » d

Chateaubriand en 1837. Cette étude « du vague des.

siens i tua le goût de l’action et le sens du réel dans un grand nombre d’âmes.

Parmi les éditions d, aulriand,

il faut citer les éditions publi< es par l’auteur, 81 1831 ; 36 in-S’. Paris. 1 83 » ’- 1 w.> ; celle-ci i re ni

I, ’Congrès de Vérone, ni la Vie de II - Mémoire*

d’outre-tombe ; et i ! ’-186I.

M.-J. C.liéiiier. Tableau de lu littérature frai

dans Œu - 1823- « 

sur la vie et les ouvrages de Chateaubriand, œuvre île l’auteur, Œuvres complètes, Paris, 1836, t i : 1. bi Iand, dana la n d de ses o

d’outi liih-ti, n. notes et. M.l