l loi. Pascal il. h trouvant à Mil. t., le 21 juillet de l.i nu m. année, remil < Bruno, qui était venu l"’rendre hommage, une bulle confirmant t i i uiona. t tout le » privili, lés aui ermites
de La fnur, c’est-à dire à la chartreuae de Calabre, par le i omt i i i Irbain II Ri ntré dana
son monastère, Bruno eut le pressentiment de aa On prochaine. Son œuvre était approuvée par deux papes, le nombre de ses disciples s’était accru. Bientôt ses Daiblirent.-t il dut s’aliter. Avant il" recevoir les di rniers sacrements, il convoqua ses frères, leur ni.i sa vie et lit publiquement profession de foi. H mourut le dimanche 6 octobre 1101.
Ses funérailles furent solennelles, son corps fut enterré dans le cimetière de la communauté, dans untombeau de pierre. Une source miraculeuse ne tarda pas à jaillir auprès et un grand nombre de malades recouvrèrent la santé. En IP.i’2, après la mort du li. Lanuin, maître Lambert, deuxième successeur de Iiruno en Calabre, exhuma ses restes, les plaça avec le corps du U. Lanuin, dans une urne et les enterra dans l’église de Sainte-Marie du Désert, derrière le maître-autel. Ils j furent découverts en 1ÔU2 et authentiquernent reconnus en lui i.
Suivant l’usage de l’époque, les chartreux de Calabre chargèrent un de leurs frères convers d’aller notilier aux Eglises et aux monastères, avec lesquels ils avaient association de prières, le décès de Bruno, et de demander leurs suffrages pour son âme. Le frère emportait un rouleau de parchemin sur lequel le li. Lanuin, au nom de sa communauté, avait écrit le récit des derniers moments de leur père et fondateur, et priait toutes les congrégations et personnes religieuses, qui feraient des suffrages pour lui, d’inscrire leurs noms sur le rouleau. Quant à celles qui accorderaient au défunt une inscription dans leur ohituaire et un anniversaire, la communauté de Calabre les priait d’en faire mention sur le rouleau, alin qu’elle pût leur payer sa dette de reconnaissance. Le voyage du frère convers calabrais dura un an et demi ou deux ans. Peut-être même ne fut-il pas l’unique rolliger envoyé par le B. Lanuin, puisque parmi les cent soixante-dix-huit titres funèbres de saint Bruno, que nous connaissons aujourd’hui, il manque les inscriptions de l’Église romaine et de la plus grande partie des Eglises et des monastères d’Italie. Quoi qu’il en soit, le frère rapporta les adhésions, exprimées en prose et en vers, de beaucoup de cathédrales, collégiales, abbayes et monastères d’Italie, de France, de Belgique et d’Angleterre. Les chanoines de l’église de Troja (aujourd’hui ïropea), en Calabre, admirèrent l’ample moisson qu’avait faite le rolliger. « Le rouleau, disent-ils dans leur titre, était rempli sur ses deux faces des éloges inspirés par la mémoire de Iiruno. Il pesait si lourdement que le messager portait à son cou les traces de la fatigue impo par ce fardeau devenu excessif. Ce rouleau fut pieusement conservé à la chartreuse de La Tour. Le recueil de ces titres funèbres fut imprimé a Bâle, vers 1515 ; à Cologne, vers la même époque ; Tromhv et les bollandistes, en les reproduisant, y ont ajouté des notes historiques fort intéressantes ; du Creux. M. l’abbé Lefebvre et le chartreux, auteur anonyme de la Vie de saint Bruno publiée en 1898, ont inséré dans buis ouvrages le recueil entier ; d’autres historiens n’en donnent que des extraits.
Le passage de la chartreuse de Calabre à l’ordre des Cisterciens, vers 1198, contribua beaucoup a faire perdre
le souvenir de saint Iiruno et des grâces accordées par
Dieu à son intercession. Mais la découverte de Bes reliques (1502), les miracles qui s’opérèrent de nouveau a son tombeau et la restitution à l’ordre des chartreux de
la maison de Calibre (1513) tirent naître le désir de
faire autoriser par l’Église le culte du grand Berviteur
de Die iUne Commission de qualie [.rieurs chartreux, délégués par le chapitre général de 1514 fui
on X, le 19 juillet de la même annéi irdi n..I protecteur de l tu nom du général
tous b-s membres de la famille cartosienne supplia le pape d’accorder à Bruno les honneurs du culte public. Séance tenante et par un oracle de vive voix i. mit aux chartreux de faire mémoire tous les l’office, du I’.. Bruno, a a tte date, 1 ordre comptait plus de deux cents maisons. Cependant le cub saint Bruno était particulier i son institut m. tique et ms’étendait pas à I Eglise universelle. En a la prière du procureur généra] des chartri C. des Rites décréta que l’office et la messe de Iiruno prendraient place dans la liturgie romaine sous le rite semi-double, et que lea fidèle fête le b octobre. Ce décret fut solennellement con 1 puGrégoire XV. le 17 février de l’année suivante. Sous Clément X, et à l’instance de la reine d’Espagne, la
même S. C. des Rites déclara que, s’il plaisait i Sainteté, on pouvait élever la fête de saint Iiruno au rite double et la rendre obligatoire dans toute l’Eglise. Le donna son consentement le 14 mars 1874
En 17R), une statue de saint Iiruno fut placée dan* la basilique vaticane avec celles des autres fondateurs d’ordres. Kn 1882, le chapitre général décida que l’ordre ferait construire, à ses frais, une chapelle dédiée à son fondateur dans la basilique de Montmartre à Paris.
2° Œuvres. — Saint Bruno tient un rang distingué parmi les écrivains ecclésiastiques du xie siècle. ouvres certaines sont : Expositio in Psalteriusn, in-fol., Paris, 1509, P. L., t. ci.n ; in-4°, Montreuil-sur-Mer, 1891 ; lu mimes S. Pauli apostoli F/io’I. Pa ris, 1509, P. L., t. cliii ; in-V. Montreuil-sur-Mer. : Sermonet, brûlés dans un des divers incendies de la Grande-Chartreuse, mais qui sont notés, dit dom Le Couteulx, dans un répertoire des manuscrits de ce monastère, rédigé au xve siècle. Migne, J’. L., t. ci. ni, a publié- le Serrno de contemptu divitiarum comme étant de saint Iiruno. Il aurait pu y ajouter les autres sermons que les bollandistes attribuent à saint Bruno chartreux, puisque Pierre Diacre ne les énumère pas parmi les ouvres de saint Iiruno bénédictin. Deux lettres de saint Bruno adressées, l’une à Raoul Le Verd et l’autre aux frères de Chartreuse, sont dans les Arta sanctorum, au 6 octobre, et dans la plupart des vies de saint Bruno. De la lettre à Raoul Le Verd il ressort que le saint entretenait avec lui un commerce épistolaire, et il est possible qu’un jour on vienne à découvrir quelques-unes des lettres échangi es entre eux. Notons, pour les chercheurs de documents inédits, le litre suivant relaté par Migne, Dictionnaire des manuscrits, t. ii, col. 850, d’après Montfaucon, catalogue de la bibliothèque Ambrosienne de Milan : S. Brunonis Carthusianorum instituions Vita et Epistolst ad Radulphuni. On possède encore une élégie de saint Iiruno. De OOntemptU mttnrfi, en sept distiques, et la profession de foi qu’il lit avant de recevoir les derniers sacrements. En l"’-Paris. en Itill et en 1640, à Cologne, on pubh Opéra onnna de saint Iiruno, en lui attribuant limons de son homonyme, saint Bruno d’Asti. Le P. Possevin. Apparatus taxer, dit que le fondateur chartreux avait laisse aussi un livre De laudiOUS vittS solitariw qui se trouvait, ajoute-t-il. chez un chartreux de Venise. Il n’a pas été’retrouvé. Nous pensons, avec les bollandistes, qu’il s’agit de la lettre à Kaoul Le Verd. Il n’est pas exact de dire que saint Iiruno soit l’auteur de la Préface de la très sainte i
l..i plus ancienne vie.te saint Iiruno est une petite noti.
avant 1183 et publiée par le P. Labbe et) ar beaucoup d’autres auteurs depuis le xv ir si. do. t’ne autre vie, OOm| Beli " ie* boUandlstës, entre 1250 et 1914, est reproduite dana les Acta sanctorum au octobre, s^.us le cum de Vita antùptior.