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HARITË — CHARLAS

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" dite. —a. (jnand ii querelle viole la vertu de justice, ce qui se n alisi dani toute lutte ag ressive, la ;. ravité de la fouti près la malice de l Injus tice commise Dana la lutte défensive en » légitime, en dehors de l » pothèse de vengeance ou de haine gravement coupable, ou d’en stable dans la répression, il n’y a que bute vénielle. Il* II*, q. xi.i, a. I. — P. Quant aux péchéa ace pagnantou suivant habituellement la querelle, injustices de tout genre, scandales, on atteinte au bien commun, on les appréciera suivant leur respective, et suivant la mesure d’advertance i i de consentement qu’on aura donnée.

(i. La sédition. — a) Définition. — a. La sédition proprement dite est l’opposition entre les diverses parlies d’une même cité ou d’une même société, se coinbattant mutuellement ou se préparant à cette lutte fratricide. l, .i sédition dillère ainsi de la guerre proprement dite toujours dirigée contre un peuple étranger et de la querelle constamment restreinte à quelques individus. ll a II*-, ([. xi. il. a. 1. — h. La coopération à la sédition peut exister à différents degrés et de diverses manières, suivant que l’on est c ; iuse morale principale ou secondaire, cause instrumentale plus ou moins importante, ou cause purement négative par l’omission coupable d’un devoir strict. — c. S’opposer par des moyens constitutionnels ou simplement légitimes à un pouvoir tyrannique n’est point en soi séditieux, à moins que cette opposition ne doive occ ; ionner un mal public plus considérable. Il » II », q. xi.n, a. 2, ad 2um. — 6) M<, ralitt. — a. C’est un péché simultanément opposé à la justice et à la charité, en ce qu’il prive une société de son unité, bien souverainement important, auquel elle a strictement droit. IIa-IIæ, q. xlii, a. 2. — 6. La gravité de ce péché, si on le considère en lui-même, se mesure d’après l’importance du bien ravi à la société et d’après la quotité du dommage public ainsi causé. S. Thomas, loc. cit. — c. Quant à la faute résultant de la coopération principale ou secondaire, positive ou négative, morale ou matérielle, sa gravité doit s’apprécier d’après la mesure de son efficacité réelle sur l’ensemble du dommage produit ou sur quelque dommage particulièrement déterminé.

Nous n’avons point à parler ici de la répression publique de la sédition ni de ses remèdes préventifs.

I. Pérès de l’Église. — Ouvrages et endroits cités au cours de l’article.

II. Théologiens.

Hugues de SaintVictor, De sacramentis, t. II, part. XIII, c. vi-l., P. L., t. clxxvi, col. 529 sq. ; t. II, part XIV, c. viii, col. 564 sq. ; S. Bernard, TractatUS de baptismo, c. ii, P. L., t. clxxxii, col. 1035 sq. ; Pierre Lombard, Sent., t. III, dist. XXVII sq.. P. L., t. exen, col. 812 sq. ; t. IV, dist IV. XVII. col. 817 sq. ; 880 sq ; S. Thomas, Sum. theol., II* II’. q. XXIII sq. ; III", q. I.xvi, a. Il ; q. LXVIII, a. 2 ; q. i.xix, a. 4, ad 2°*, 3°" ; Qu.vst.disp., De caritate ; Opasc. sel., opu^- iv. De duobus prssceptis cariiutis et décent legis prmceptig ; S. Honavciitcirc, / » ! IV Sent., . IV.chst. XI.I, a. 1, q. iii, Qnaracchi, 1885, t. ii, p. 946, 1. 111, dist. xxvii-xxxil. Qnaracchi, 1887, t. iii, p. 588 sq. ; I. IV, dist. IV, pari. ii, a. 1, q. I, Qnaracchi, 1889, t. IV, p. 106 sq. ; dist. XVII, part. 1. a. 1, q. iv, dul>. i ; a. 2, q. iv, p. 432, 434 ; Duns S.ot, In IV Sent., 1. 11. dist XI.I ; t. III, disi. XXVII-XXXI1 ; t. IV, dist. IV, q. vi ; dist. XVII ; Durand de Saiot-PourçaiD, In IV Sent, t. CD, dist. XXVl[-i ; t. IV, dist. iv, q. viii ; dist. xvii, q. ix ; les autres commentateurs des Sente s, particulièrement Capreolus, / » i IV

Sent., I. ii, dist. XL ; t. lil, dist xxvil-xxxi ; Thomas de Stras 1 -g.ln IV Sent., I. II. dist. XLI ; 1. LU, dist XXVII-XXXI ;

I. [V, dist. IV, a. 4 : dist. XV11 ; Henys le cliarlreux, In IV Sent.A. III. dist. XVI1-XXXU ; I.IV, dist. IV, q.Vl ; dist. XVII. q. v ; Gabriel Biol, In IV Sent.A. III, dist. XXVII-XWH ; 1. IV. dist. IV, q. il, a. 1, concl. 8 ; dist. XVII. q. I ; Domloiqw

In IV Sent., I. IV, dist. V, a. 2 ; dist XTV, q. i, a.5 ; les commentateurs de la Somme théologique, particulièrement Cajètan et Bannez, lue. cit. ; Cano, Relectio de psmitentia, pari V,

Venise, 1760, p. 48I ; Vega, De iiietifica I. v. c. xiv, Cologne, 1572, p, M s.). ; BeUannin, De baptismo, I. VI, e. vi ; Dcjustiftcatione, l. v, c. xv ; Asor, Instituti moralium, l. IX, a iv, Cologne, 1613, p. 583 sq ; Sylvius, />,

/ //-, q t vxxix. a C : q. CUV, a 4 q. n. lu II— II-Cit. . In III-, q, i.xvi, a 11, , i /„

nt., L iU. dist XXVII-XXXI : i ii, dist IV. p. xwi.

hgratta, I. IX. r. m ; I XII. c n. 18 ; De -.

tentia, disp. x il. seet m

li’- vit tutibuê ti

de Logo, lie ta xi i

disp. VU, sect xiii. n.276 ; 8almaal tr XIX, De earitaU theologica ; ti XXIV, De, disp. IV, n. 18 aq. ; disp Vr, :, .u XVI, //< n. 3 sq. ; tr. XIII. disp. XX. D -iji*

thomisMem, part. ii, tr. V, ; < ;. IX. a. 7 ;

tr. IX. De justifleatione impii’t merito ju tr. X, De virtutibus theol nul*

thèses, Pavie, 1709, j art II <rsu « 

iiæ moraliê, tr. XXL De prmee c. i, De

caritate ; Billuart, Summa tancti Thotnm, Tractutus de earitate <i ! ii. Theologia tcholaslieo-dogmatica, In /— II’et II" II’, tr VIII. De m q. il, dul>. rv : tr. XII. De car,

In III-’, tr. v. De baptismo, q. ii, dnb. i ; tr. IX, De *

psmitentist, q. v, dul.. ;. ! icus,

17211, t. VIII. p. I

gia moraliê, t. II, n. 8 : Perrons, De virtutibus fidei, t,

ilis, part. III. De caritate ; Mazzella. De virtutibus infusis, t, Rome, 1884, p. 701 sq. ; Pesch.P logmo&cm,

Fribourg-en-Briagau, 1898, t. viii. p. 228 sq. : Scliiflini. TV tus de virtutibus infusis, Frïbourg-en-B p. 423 sq. ;

Billot, De virtutibus infusis, Rome, l’Jd. p. 375 sq.

ni Auteurs mystiques ou — s. Bernard,

De iiligendo Deo, P I… t. clxxxii, col. tC3 sq. ; Richard de Saint-Victor, De exterminations mali et promotione boni, tr. I, c. vii, xii sq., xix, P. L., t. exevi, col. 1077, 1080 sq. ; S" Thérèse, Le château de l’ùme, septième demeure, c. M. Œuvres complète*, édit. Migne, t. I. p. 7U7 sq. ; cinquième demeure, c. i, loc. cit., p. 3t" - de Sales, Traité

de l’amour de Dieu ; VaDgornera, Mystica theologia dtvi Thomm, q. iv, disp. I, a. 4 sq.. Turin. 1WH. t. n. p. 27 sq. ; q. iv, disp. II. a. 6 sq.. p. 177 sq.. 206 sq., 203 sq. : Philippe de la Sainte-Trinité, Sun, ma theologi Paris, 1874, t i,

p. 3V2 sq. ; t. m. p. 9 sq., 36 sq. ; HassouDé, Traité de la table oraison ofo] Th nias, Paris.

1901. t. i, p. 55 sq. ; Meynard, Traite de la vie intérieure,

lit, Paris, 1899, t. I, p. 131 sq.. 479 sq. : t. ii, p. 27 364 sq. ; Poulain, Des grâce » d’oraison, 3’édit., Paris, 1901, p. 54 sq., 271 sq., 112 sq.

E. HlBI.ANCHY.

    1. CHARLAS Antoine##


CHARLAS Antoine, d’abord précepteur des enfants du président Caulet, devint supérieur du séminaire de Pamiers, sous l’épiscopat de Caulet. frère de ce mag trat, prit une part très active dans le célèbre procès que le prélat avait, en ce moment, avec la cour, au sujet de la régale. Il publia, dans ce but, un premier ouvi Causa vegalise peiiilus e.cplicata, contre la dissertation latine du P. Noël Alexandre, in- 1. I « .".et écrit,

hostile aux prétentions du roi. fut condamné à brûlé, par arrêt du parlement de Toulouse. A la mort de Caulet. son protecteur, le docte polémiste fut ol pour échapper aux poursuites île l’intendant de Cuyenne, de se réfugier à Home, où il s’éleva, par la plume, contre la déclaration de l’assemblée du clergé de 1682. Son principal ouvrage, en ce genre, a pour titre : De libertatibu » Ecclesim gallicanes, ; ( in-4>, Home. 1884, 1790, livre savant, écrit avec pureté. On ajouta, dans la dernière édition, divers opuscules du même auteur : l’rintatus jxirisdictionis Ronianorum pontificvni assertus, contre la dissertation latine de Dupin ; Du concile < ; roi, pour la justification de ce qui est dit dans celui des libertés gallican, s. CI :. n las avait aussi composé un Traité de la puissance de l’Église, contre Uaimbourg, et un Discourt latin contre la nomination îles éveques. D’abord partisan de Fénelon, dans l’affaire du quiétisme. il >e rangea, plus tard, au parti de BossueL Ne a Sumaurin, (.u. suivant d’autres, à Couserans, diocèse de Comminges, vers 1630, il mourut à Rome, le 7 avril 1698. Dictionnaire historique, Paris. |821, t. vi. p. 3X> : Feller. Biographie uni verse Ile. Paris. 1833, t. m. p. 3 : U ; Rotor, uelle biograi. t. i. p. 742 ; Kirchenlexisjon, L iii,

C. rODSSAJHT.