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Ihéolof Unie du mérite Quant aux testes qui requiert
, harité | r toute acquisition de mérite, ; "" 1
que la simple nécessité de l étal di’! |1 "" ;
i atristique, l on cite les lémoi| Pères qui
attribuent à toutes L< - bonnes œuvres sans distinction le pouvoir de mériter La récompense éternelle. Su Dégrada, !. XII, c. viii, n. 12. Comme confirmation de tradition patristiqne, l’on invoque le concil.- de VI, c. xvi. can. 32, déclarant qui bonnes œuvres des justes, Bans aucune mention de l’imité de la charité, méritent véritablement m. augmentation de grâce, la irii éternelle et l’augmentation de la gloire. — c) L’argumentation théologique
artout défensive. L’impérii use nécessité d’nne iniiu, nce au moins virtuelle de l’acte de charité n’est démontrée, ni par le caractère surnaturel du mérife. ni par la volonté positive de Dieu. Le caractère surnaturel du mérite est absolument maintenu par la proportion
toujours subsistante entre un acte surnaturel au moins
dans son motif et la récompense éternelle, puisque la
grâce et la gloire sont de même ordre, celle-ci n’étant que le plein épanouissement de celle-là. Quant à La volonté divine, en un point si important, elle devrait être bien évidente pour s’imposer obligatoirement. Or une telle évidence n’existe point. Les témoignages scripturaires ou patristiques ne démontrent que la née de la grâce sanctifiante ou d’une intention simplement surnaturelle. Suarez, De gratin, I. XII. c. vin. n. 9 sq. ; Philippe de la Sainte-Trinité, Dispittationes theologicm, Lyon, 1653, t. ii, p. ôGG sq.j Mazzella, Devirtutibu » infusis, 3e édit., Rome, 1884, p. 760 sq.
3e opinion attribuant le mérite surnaturel à tout acte moralement bon accompli par l’âme juste, sans que cet acte subisse l’inlluence d’un acte antérieur de charité ni de quelque intention surnaturelle. — a) Parmi les défenseurs de cette opinion l’on ne doit point ranger les théologiens qui étendent chez toute âme juste l’inlluence de l’acte inilial de charité à toutes les actions subséquentes pourvu qu’elles soient moralement bonnes, tant que l’acte initial n’est point rétracté par le péché mortel. Salmanticenses, Cursus théologiens, tr. XVI, De merilo, disp. IV, n. 06 sq. Il n’y a chez ces théologiens qu’une application divergente du principe de l’inlluence virtuelle de l’acte initial de charité. — b) Au jugement de VasqueL, In I™ ll x, disp. CCXVII, n. 9sq., tout acte moralement bon produit par une âme juste, indépendamment de toute influence d’un acte de charité ou d’une intention surnaturelle, est effectivement méritoire. Vasquez s’appuie principalement sur des arguments négatifs : graves inconvénients de la nécessité de la charité virtuelle et position illogique de l’opinion intermédiaire exigeant une intention surnaturelle sans la charité. Vasquez ajoute que de tels actes dans une âme ornée de la grâce sanctifiante tendent par eux-mêmes vers la récompense éternelle à laquelle cette âme a un droit strict. — c) Cette opinion est presque unanimement rejetée par les théologiens de toute nuance. Suarez, De gratta, 1. XII. c. x. n. 15 ; Sylvius, In /"" 11", q. i xiv, a. î. q. n ; Gonet, tr. IX. disp. II. a. 6. n. 136 sq. ; Salmanticenses, Cursus théologiens, tr. XVI. disp. IV. n. 71.
Conclusion, —m Le débat porte uniquement sur la nature de la charité requise pour le mérite : vertu de charité accompagnant toujours la grâce sanctifiante, ou de charité agissant au moins virtuellement sur l’acte méritoire. — b) A ce point de vue Ires restreint, les preuves purement Bcripturaires, patristiques ou conciliaires n’ont aucune valeur démonstrative immédiate
ni d’un côté ni de l’autre. Par eux-mê s les textes
Bcripturaires légitiment seulement ces deux conclusions : la ebarit.-. sans aucune spécification ultérieure, cal nécessaire pour tout vrai mérite surnaturel ; et ce mérite suppose toujours l’intention d’agir pour Dieu,
liment au point d
autre détermination du mode d’intention. De m. me,
mênl patristiquei antéi i<
la question strictement il.
nier.- fois. Quant au concile de Trei ople
ilê.bla charité virtuelle, u is. VI. c. xvi, can. 32, n’est point une preuve que le cile rejette une opinion alors soutenue par école théologique. Le concile a seulement voul aux erreurs protestantes la doctrine catholique su : mérite, particulièrement sur b - points directement attaqués. Aucune raison n’exigeant une intervention de l’Église dans cette question d’école, bconcile la l dans l’état où (lie se trouvait antérieurement. Aucune parole conciliaire ne doit donc être î ment
interprétée dans un sens défavorable à la i.le la
charité virtuelle. Cest ce qui résulte particulièrement aussi du choix de l’expression : qum in Jjco $unt fada,
VI, c. xvi. acceptée par les deux écoles pour signifîer l’intention simplement surnaturelle ou lin lion dictée par la charité parfaite. — c) Les arguments fondés sur l’analyse théologique du mérite, sans être absolument démonstratifs, produisent une forte présomption de vérité en faveur de la première opinion. Pour que l’acte méritoire ait une intime proportion avec la récompense surnaturelle, il doit être accompli pour Dieu lui-même, puisque c’est sa parlaite possession qui constitue le bonheur des élus. Mais l’acte n’est véritablement et pleinement pour Dieu lui-même que si fait par amour pour Dieu aimé à cause de son infinie perfection et par-dessus toutes choses. Quant à la durée de l’influence virtuelle d’un acte de charité, elle devra
terminer d’après les lois psychologiques, suivant l’intensité de l’acte primitif et suivant les obstacles qui peuvent se rencontrer dans sa conservation et application. En même temps les arguments précités conduisent à une présomption contraire vis-à-vis de la seconde opinion, qui a peut-être aussi l’inconvénient de paraître rechercher un intermédiaire peu logique entre la nécessité de la charité virtuelle et la suffisance de la simple vertu de charité. Si celle-ci suffit, pourquoi est-il nécessaire que tout acte accompli par l’âme juste soit fait avec une intention surnaturelle ? et si l’intention surnaturelle est toujours requise, pourquoi est-elle limitée à ce qui est inférieur à la charité" — d) Après cet examen des arguments strictement théologiques, revenons, par la méthode de régression, à l’étude des textes scripluraires et patristiques. Si ces arguments conduisent à ces deux conclusions que la charité simplement habituelle ne suffit point pour le mérite et qu’une certaine orientation virtuelle vers Dieu est absolument requise, ne sera-t-on point autorisé à admettre conséquemment que les principes posés par l’Écriture et par la tradition devaient logiquement amener à soutenir la né. la charité virtuelle ? — e) La pratique de la vie chrétienne ne court aucun danger d’être troublée par le choix de la première opinion. Des lors que le choix est entre une intention surnaturelle positivement nie ou une influence virtuelle d’un acle de charité, y a-t-il 1 coup plus de difficulté à admettre que cette positive direction d’intention s’accomplisse par l’acte do charité, acte pour ainsi dire normal dans une âme justifiée qui d’ailleurs peut seule mériter pour le ciel ?
4o Valeur impétratoire de l’acte de charité parfaite.
— Puisque tout acte surnaturel, dans la mesure ou il contient explicitement ou implicitement une prière bien laite, peut nous obtenir de Dieu les secours i au salut. Bouquillon, Theologia nierait* fundamentalis, i- édit., Paris. 1890, p.."’77. tout acle de chanlé possède pour les mêmes raisons et avec plus d’abondance, la même efficacité impétratoire, proportionnel-