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CHALCÉDOINE

le partage communément adopté par les éditeurs des Actes. Cependant les Ballérini établissent qu’il s eut en, ., -., !, i. 21 i distribuer entre ii Jour , u de concordance entre ces données. De ces mul tiple ! sessions, les six première » Beules furent i i , „ ton) ou.ii partie, 6 la question dogmatique, i S intéres » ici. On s’occupa uniquemenl usationa et des contestations es provoquées par les démêlés religieux des der . C’est au cours de la XVsession que furent rédigés et souscrits les 30 canons qui portent le nom de ce concile. La XVI et dernière, suivant l’ordre communément adopté, entendit la protestation d du | - s’de ces canons, celui qui reconnaissait à l’archi tantinople une i minence d’honneur et de diyuité sur les autres sièges d’Orient.

Les actes de ce concile, qui occupent dans Mansi une partie des t. vi, col. 539-1 102. et vii, col. 1-627, comprennent, conformément an partage adopté par les auteurs de l’édition romaine de 1608, trois parties distinctes : Mes documents qui concernant les négociations préliminaires au concile, en particulier les lettres du pape et des empereurs Théodose et Marcien ; 2- les protocoles même des sessions conciliaires, dans lesquels sont însérés, à leur place respective, les différents documents lus ou mentionnés au cours de ces sessions : on y trouve. entre autres, les actes complets du synode îvtrLO>oa tenu en 4*8 sous la présidence de Flavien contre Eutv ehes, et ceux du brigandage dl’.phèse ; 3° les pièces postérieures au concile, dont la plupart sont relatives a l’approbation par le pape des décisions conciliaires. Mansi a inséré parmi ces dernières eCodeu encyrlicus ou collection, faite sur l’ordre de Léon, successeur de Marcien. des lettres adressées à cet empereur vers -458 par les synodes provinciaux, pour défendre le concile de Chalcédoine contre les attaques des monophysites.

Peut-on attribuer à l’ensemble des protocoles qui nous ont conservé le détail des discussions et des délibérations conciliaires la valeur d’une collection officielle proprement dite ? Les avis sont partagés sur ce point. Les uns pensent que nous n’avons là que des comptes rendus privés dus à la plume des sténographes particuliers attachés à la personne des évéques de l’assemblée. D’autres admettent qu’il y eut de ces actes une rédaction officielle, celle précisément que nous ont conservée les manuscrits, avec des divergences secondaires attrihuables aux copistes et sensibles surtout dans le partage des sessions et la répartition de la matière entre elles, flefele qui se range à cette seconde opinion, Concil. , t. ii, p. 396, l’appuie sur la concordance fondamentale des différents textes transmis par les manuscritet I étaie de l’affirmation contenue dans la lettre synodale adressée au pape par le concile. Mansi. t. vi. col. 155. Il y est dit que l’on communique au pape, en vue d’une confirmation, πᾶσαν τῶν δύναμιν τὴν πεπραγμένων. Cette collection était sans doute incomplète, puisque, en mars 453, saint Léon charge son nonce à Constantinople, Julien de Cos, d’en constituer une complète et d’y joindre une traduction latine. Epist., CXIII. P. L., t. liv, col. 1028.

Saint Léon avait revendiqué pour ses légats la préséance dans le concile et la direction.les débats. Epiât., i.xxxix-xcv. col. 930-944. C’est bien, en effet, comme présidents du concile au nom du pape que ceux-ci se posent ; et ils sont reconnus connue tels. Ils occupent parmi les évéques la place d’honneur ; au cours débats, ils insistent sur la nullité des décisions prises sans leur assentiment ; le synode lui-même,

dans s.-, lettre au pape, s’exprime en termes qui

térisent bien leur rôle de représentants de l’autorité supn me, Epiât., tenu, P. /-, "v, col. 952 ; enfin le pape répondant tu synode, qui avait sollicité de lui la confirmât !  ! A il m n a : de part et d’autre. 4 une affirmation ai de la primauté pontificale.

À côté des légats pontificaux, nous voyons apparaître les commissaires impériaux qui jouent, eux aussi, un rôle prépondérant dans la direction d in terviennent constamment : parfois mémi effacer les représentante du papi et Ii Ce ne sont pas ceux-ci. mais les corne qui déterminent l’ordre du jour de l’assemblée et règlent la marche des débats. Ils prennent part a la discusi la dirigent même, s’abstenanl au n d’arrêter des décisions dogmatiques ou canoniqu. laissant toute liberté aux Pères du concile pour en délibérer et en décider sous la présidence des légats. 1.3 ace et l’intervention d liants de 1 p. leur ne furent pas sans exercer une 1res heureuse influence sur la marche des débats et sur la solution des questions pendantes ; car ils surent ne pas abuser de leur situation et de l’autorité qu’elle leur conf.r ;. rester toujours parfaitement d’accord avec les représentants du pape.

Après ces préliminaires nécessaires, il nous reste a étudier le contenu même des actes synodaux. Le plan de notre travail ne comportant que l’examen de la question dogmatique, nous nous bornerons aux six premières sessions conciliaires, celles où s’élabora la définition qui nous intéresse. C’est dans la V session, qui se tint le 22 octobre, que les termes en furent définitivement arrêtés. Mais il résulte des discussions qui la préparèrent que les Pères s’étaient d’abord refusés a rédiger un nouvel exposé de la foi chrétienne sur l’incarnation. Ils estimaient suffisants les symboles de Nicée et de Constantinople, éclairés par les déclarations des conciles postérieurs et par les écrits ou les lettres des Pères et des docteurs. Revenant dans la suite sur leur première décision, ils donnèrent leur approbation à un projet de décret rédigé par une commission constituée au cours de la > session. C’était moins un symbole précis et complet qu’un exposé assez, développé, sous forme de discours, des croyances de l’Église sur la question controversée.

III. Texte du formulaire dogmatique.

Voici la partie la plus importante de ce décret dogmatique, a. Mansi. t. vii, col. 107-118 ; Denzinger, Enchiridion, Wurzbourg, 1865, n. 134, p. 44-46.

Τοῖς τε γάρ εἰς υἱων δυάδα τὸ τῆς οἰκονομίας διασπᾶν ἐπιχειροῦσι μυστήριον παρατάττεται, καὶ τοὺς παθητὴν τοῦ μονογενοῦς λέγειν τολμῶντας τὴν θεότητα, τοῦ τῶν ἱερῶν ἀποθεῖται συλλόγου, καὶ τοῖς ἐπὶ τῶν δύο φύσεων τοῦ Χριστοῦ χρᾶσιν ἢ σύγκυσιν ἐπινοοῦσιν ἀνθίσταται· καὶ τοὺς οὐρανίου ἢ ἑτέρας τινὸς ὑπάρχειν οὐσίας τὴν ἐξ ἡμῶν ληφθεῖσαν αὐτῷ τοῦ δούλου μορφὴν παραπαίοντας ἐξελαύνει· καὶ τούς δύο μὲν πρὸ τῆς ἑνώσεως φύσεις τοῦ Κυρίου μυθεύοντας, μίαν δὲ μετὰ τὴν ἕνωσιν ἁναπλάττοντας, ἀναθεματίζει. Ἐπόμενοι τοίνυν τοῖς ἁγίοις πατράσιν ἕνα καὶ τὸν αὐτὸν ὁμολογεῖν υἱὸν τὸν κύριον ἡμῶν Ἰησοῦν Χριστόν συμφώνως ἅπαντες

Il s’oppose (le synode) à ceux qui cherchent à diviser le mystère de 1 ncaroation en une dualité de I ils. exclut de la par ceux qui esent déclarer r ; la divinité du Fils unique et contredit à ceux qui imaginent un mélange ou une coi des deux natures dons le Christ ; il rejette ceux qui déraisonnent jusqu’à d re que la forme d esclave que le Ki.a empruntée est d’une nature nature que la notre : il anathématlae ceux qui ont inventé cette fable qu’avant l’union il y avall deux natures dan- - ir, mais

qu’après l’union il n’y en a plus qu’une seule. A’> *nH saints l tous à l’unaniinilé, un