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CÉSAIRE D’ARLES - CESARE

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difs de la clirismation 1 1 du baptémi la pratique et les effets di l on< lion de* maladi i. L’a uvn

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m, ni oi et, com l’évéque est par ailleun tri a pré „, ., U pé di disi ipline et de règli - ei clésiasliques, H ( -.|, , , , , i autres le besoin de codifier et de

fi xer. De là la tendante à réduin I s vérités et les préceptes i n l’effort pour constituer un précis rai i ! u christianisme dans le cadre d’un Bymbole, [e è définir le système de la grâce. Pour atteindre but, Césaire, « ’M homme pratique, sacrifie, s’il est nécessaire, scspi - personnelles, - : mf à reprendre ensuite par son enseignement ce qu’il a ilù élaguer ou atténuer. Mais il veut d’abord aboutir. Ces qualités lui ont assuré une grande influence. Il avait fait subir aux idées et aux œuvres de ses devanciers une ventilation, dont il a transmis le résidu à ses successeurs. Au début d’une époque de barbarie, il est devenu un maître, un île ceux qui ont donné à l’Église mérovingienne une doctrine, une prédication, une discipline et une culture.

Les deux ouvrages principaux sent : A. Malnory, .s’oint Césaire, évêque d’Arles. Paris, 1894 : 103’fasc. de la Bibliolhèq l’École des hautes études, Sciences historiques et phi œuvre pénétrante et sûre ; et C. F. Arni Id, Cxsa) il » eux Arelate u, ni die gallische Kirche seiner Zeit, Leipzig, 1894, livre développé, non sans digression ? qui n’ont pas toutes une égale importance. Les deux auteurs onl ut udicieuse, M. Mal nory plus enc requeM. Arnold. Ils n’ontpasc mplètementrendu inutile la notice de Y Histoire littéraire de ta France, t. m. p. 190234, 730-759. Depuis 1894, dom Morin est le seul auteur que Vaa doive citer sur (.. un enu son fief. Ses mén té in diqués a mesure, le plus important pour le tl a pour

titre : Le symbole d’Athanase et son premiet d’Arles, dans la Revue bénédictine, t. xviu (1901), p. é 5 Nous avons résumé notre étude sur Le nie théulogique de Césaire d’Arles, parue dans la Revue d’histoire et de littérature religieuses, t. x (1905), p. 14Ô sq. Cette étude, ne peut avoir qu’une valeur provisoire, ens miedomMo rin prépare. U. Revue bénédictine, 1900, p. 26-44.

P. Lljay.

    1. CÉSAIRE de Nazianze (Saint)##


2. CÉSAIRE de Nazianze (Saint), frère cadet de saint Grégoire le Théologien, naquit au bourg d’Arianze, vers l’an 330, et fut élevé avec le plus grand soin dans la maison paternelle. Un goût prononcé pour les sciences le conduisit aux célèbres écoles d’Alexandrie, où il étudia la géométrie, l’astronomie, surtout la médecin. laquelle il éclipsa bientôt tous ses rivaux. Il refusa d’abord un poste aussi avantageux qu’honorable qui lui était offert à Constantinople, et retourna avec son frère dans sa pairie (300). Mais la ville impériale le revit bientôt en qualité de médecin de la cour, sous les régnes de Constance († 301) et de Julien l’Apostat y 363), qui s’efforça en vain de le ramener au paganisme. Sous Valens, en octobre 368, comme il exerçait en Bithynie un

emploi considérable dans les finances, il échappa ce ne

par miracle au terrible tremblement de terre qui ravagea Nicée. Retiré vivant de dosons les ruines de sa maison, se rendantaux instances de son livre et de saint Basile, il reçut le baptême et résolut de quitter le monde, lorsque, tombant malade, il mourut au bout de peu de jours, en exprimant le désir d’avoir les pauvres pour héritiers. Il avait vécu d.ms le célibat. Jacques Godefroy, dans ses notes sur le code théodosien, Lyon, 1665, t. vi, p. 354, identifie Césaire le médecin avec un Ci mentionné dans ce code, x. 1. 8, qui fui préfel de Constantinople en 365 et jeté en prison par Procope la mémo année. Amiiiien Mareellin. i. 7 : Sozomène, 11. F.., ix, 2, P. (’., t. i.vit, col. 1597 sq. Bien que ce personnage paraisse dans la correspondance de saint Grégoire, comme destinataire de la lettre xxui, P. G.,

t. XXXVII. COl, 57, il est plus que douloux que Ce soit son

le. re. Los li’j7 : ii ; ou Dialogi 1 Y seu qutstlU nés’P. G

me plu » ji

..iiiile, . XXVI, XI

,

t. XXX

C. Vi nscium i.. CÉSALPINI An.ti. ment versé dan « périmentales et du

philosophie d’Aristote, naquit vers 1519, à Arezao, ea

ni, professa la m d< cine à l’ise, avec un I éclat, et devint, dans la suit.-, premier médecin du, Clément VIII. La plupart * ont trait aux

sciences naturelles. En philosophie, Céaalpini aller à des subtilités métaphysiques et à des barde de langage qui le firent accuser d irréligion. On lui ; des opinions matérialistes, entachées d’athéisme, fort

aes, parait-il. du système de Spinoza. Samuel l’arker, archidiacre de Çantoi I lécbo de ces accu sations redoutables, Disputatio de Deo tutus

divina, Nicolas Taurel, médecin de Montbéliard, renouvela los mêmes attaques. Al/ 1 Cœsalpini monstrttosa et tuperba dogmaia din et excussa, in-8°. Francfort, 1597. L’Inquisition, à laquelle

crivains avaient fait appel, ne condamn Ipiui

pour des opinions qu’elle regardait plutôt comme un jeu .1. -prit que comme des conclusions mûrement arn Clément VIII appela à Rome le savant naturaliste, lui donna une chaire au coll en lit son

premier médecin. Le traité’où Céaalpini combat les folies de la magie et de la sorcellerie. Dsemasnan imestigalioperipatetica, in quæxplicaturlo. « (.,

si i/iiid divinum in morbis habeatur, in-4 c. Ilor. : 1580, fut composé-, sur la demande de l’archevêque de Pise, à propos d’un cas de possession diabolique. Apres un résumé- historique très substantiel sur les faits de cette nature, il conclut que la possession étant surnaturelle, les secours de la médecine sont inefficaces et qu’il faut recourir à ceux de l’Église.

Michaud, Biographie universelle. 2’édit.. t. vii. p. Hœfer, Nouvelle biographie générale, t. îx. p. 435 ; Fucl.dreas Cesalp., de ejus Hariwurg, 1798 ; Bayle, Dict.

hist. ; Boccone, Museo di piante rare, p. tSMSSL

C. TOCSSAIST. CESARE. Bonaventure-Amédée de), né à Castrovilari dans les Calabres. appartenait à l’ordre des mineurs conventuels dans lequel il se rendit célèbre par son érudition. Docteur etmaitre en théologie, il fut consulteur de l’Index et obtint le titre bonorifique de déiiniteur perpétuel dans sa famille religieuse. La liste complète de ses ouvrages ne peut figurer ici : voici seulement ceux qui ont trait a la tbe dissertasioni con iro l’aieisnw, provando esservi Dût, e l’anima ragionevoleimmortale, in-I2 ; Ecclesia vindù scologia, in </mi onmes erroret, I midi

priniordio ad hue usque tempora historiée. dkranofogice, ju.ria oplimas epochas, crilice, dogmatiee, referuntur et refutantur, 3 in-fol.. Rome, 17 ; ît>-l7 ; t7 : l’ouvrage complètement [’réparé pour limpression. devait former 8 vol. ; De crilice*, m re prwt recto praroque usu, in-12, Naples, 17H : Lexioni eat&chittiche suïle virtu teologaU, confessionesagranientale e tantissima eommunione, in-13 ; De Deiparm Virgini » sanctistimm conceptus mysterio, in-12, Naples. 1751. Vers cette date, il tenait dans ses cartons un Matinale poleniieuiii, in-fol.. et des Aninunhersim.

censura » ! > Eratnii, Ludovici lires, Jok. Pherepom alias. I. Clerici m ( igustini. En 17.">. !. il

rail toujours au témoignage de Zavarroni.

Ango Zavarronl, Bibliot

P. ËOOt ai. h d Aleufon.