217H
CES MI’.F. D’ARLES
me.
[I y a une i"> i rthodoxe, m ti>- fol di une foi inti i l int.
Servi., ii 8 col. 1827 ; lviii, 5, col. 1855 ; ccu
2234 ; cccxv, 3, col, 2350. Cette foie » l en même temps catholique ; IVpithéle paraît avoir eu il. mis la bouche de Ci aire le même Bena qu’orthodoxe. Scrni., ccxliv, I, col. 2194 ; cclzzix, i, col. 2275 ; cclxxxix, : !. col. 2292. C’est cette loi qu’il faut garder, tenere, avec fidélité et Fermeté, fideliler ri firniiler. Servi., xxii, "J. col. 1786. Les mots /"/--//s, fideliler, reviennent à Batiété dans l’œuvre de Césaire et désignent le loyalisme du chrétien soumis. Voir dom Horin, Revue bénédictine, t. xviii (1901), ». 354, 360. Personne d’ailleurs ae pi i | être sauvé hors de cette foi et de I Eglise qui la professe. S ta tut a ; homélie publiée par Caspari. I.’- devoir pressant il la lui est marqué par la répétition de crédite… crédite… dans diverses pièces, notamment dans le Semi., ccxliv, de l’appendice augustinien.
Les sources de la lui sont l’Ecriture et les Pi L’Ecriture nu doit pas être entendue au sens lit car la lettre peut conduire au blasphème, comme ou le voit par les objections des païens et des manichéens ; mais tout dans l’Ancien Testament est figure du Nouveau. Servi., xiii, I, col. ITli.") ; xxviii, 1, col. 1799 ; XL, I. col. 1823 ; LVIII, 1, col. 1854 ; CCLXXII, 5, cul. 2254, etc. Lus anciens Pères, les saints Pères, sancti Paires, « ntiijni Patres, sont les véritables interprètes il l’Écriture,
Semi., XXXIV. |, C0l. 1811, et la source de Li lui. Si’, in., XIX, i. col. 177(1 ; XXXIX, 1. col. 18-2-2 ; lxxix. i. Col. -J’02 ; 1 1 1 xxii, 5, col. 2254. Cependant Césaire n’abuse pas des subtilités exégétiques. « L’exactitude et la sobriété de son esprit reprennent l’avantage par la manière dont il accommode seemprunts à l’intelligence île ses auditeurs, laissant de eutPles traits de symbolisme trop cherchés et trop éloignés, choisissant île préférence ceux qui ont les analogies les plus simples et les plus claires avec la chose symbolisée… Aussi, île tout ce qu’a produit l’exégèse gallicane, est-ce la part de Césaire qui est restée la plus intacte et quia le plus captivé la postérité ; ce qui… tient… à la structure facile, agréable et à la tendance pratique… Malnory, Césaire, p. I7.">. Dans ses homélies sur l’Ancien Testament, Césaire demande aux Pères des explications allégoriques ; dans les controverses dogmatiques, il extrait de leurs œuvres les rii/, itula destinés à appuyer sa doctrine de la Trinité ou de la grâce ; dans ses admonitions inorales.il abrite exhortations derrière leurs décisions. Servi., ccxxix, i.
Col.’JIHI-J.
A l’Église orthodoxe s’opposent les hérétiques. Césaire énumère parfois les ariens, les photiniens, les donatistes, les manichéens. Ne/-, /L, xix, 3, col. 178Q. Mai f numérations -ont de style et lu plus souvent empruntées. Servi., lviii, i, col. 1855 : d’après Augustin. Il s’attaque directement, el comme à des adversaires qui comptëut réellement pour lui, aux manichéens et aux ariens.
Les manichéens, toujours qualifiés par lui d’immundissimi, attaquaient l’Ancien Testament et. blasphémaient » en exploitant contre le Dieu d’Israël les histoires sacrées entendues au sens littéral. Césaire leur répond et donne des récits bibliques une interprétation symbolique ou morale. Si-nn.. xxii. I. i., ]. 1786 ; xxi. 1, col. 1811 ;.xii, l, col. 1826. <Ju.mil l’auteur d’où il tire ces développements, suivant -a coutume, se trouve avoir désigné d’autres hérétiques ou les païens, il remplace ces désignations par celle des manichéens. Servi., . 7. col. I71’.t. Un autre point de la doctrine manichéenne qu’il contredit est l’inlluence des astres : le péché est le fait de l’homme, non des étoiles. Set. mi m. 2, col.’l’U’A. Nonavons vu que d’autres affirmations de ur le Christ créateur, sur la nature du démon, peuvent avoir été dirigées contre lus mêmes hérétiques.
Il » diaali i
que I agent de L Il’I i
2214 I afin, t
pn mil i’pi iu lions i ontre une imnail t :
. mariage lui même, qui pi refusait d admettre lei pi aiti nU i la communion < I que tous les péchés, le péché originel et ! actuels, ’tuent remit par le
geait-elle les adultes admis au baptême à une pénil ultérieure ? Nous ne savons En tout
i conviennent au manichéisme. De tous ceux que avons rassemblés, quelques-uns peuvent au--i s’appliquer aux débris du priscilliai liaient une vie obscure p ui
dam nfondre et on pouvait aussi être tenl
les confon
Les ai ù ni Bont les ad ib «
combat dans ses expositions dogmatiques et dan » son traité de la Trinité. Il les nomme quelquefois, mais pn -que toujours le mol fait partie d’un emprunt i u autre auteur. Il appelle d ordinaire l’arianisme i l’autre relie, ii i I la religion di
Wisigoths ou Ostrogoths. Le début du traité’sur la Trinité décrit d’une manière vivante les colloques et les discussions que provoquait dutvilela cohabitation
deS (l’UX culte ».
6o Les symboles dt -Nous avons di
d’Arles plusieurs documents de teneur symbolique I’précision et la brièveté qui sont les lois du gi -.lient beaucoup à Césaire qui a toujours airm h - foi mules fixes et faciles à retenir-. s-..n i -prit pratique et ses obligations de pré< pti m n ig ii ui désirer un texte plus développé que le symbole an lique et moins spécial que les symboles concili
Le premier document de cet) uquel il ait mis
la main est le questionnaire des Slatuta onli tlim. En tête de cette compilation canonique, on d mine les conditions que doit remplir levêque. On devra lui taire subir un interrogatoire pour savoir s’il i st in dogviatibus ecclesiasticis exercitatus. Nous ave moins un Credo que son schéma. De plus le but i s’assurer de l’orthodoxie de l’élu. Tous les points de la doctrine chrétienne ne -ont donc pas traites. Les principaux paraissent répondre au nestorianisme, i l’eutychianisme, au manichéisme ou au priscillianit L’ouvre n’est pas cependant sans importance pour la dogmatique. Elle nous montre quelles étaient les pi Cupations en cette matière au début de l’épisropat de Cé’saire : elle nous fait connaître les formules qui avab nt sepréférences ou celles qu’il acceptait du sesderaiM
[1] Qui episcopua ordinandi examinetui
ineiil.i verliis stmplicil I
Spiritum Sanctum unum Deun
□itate deitati
leiii 1 1
Trluttat
Deum ; |’i| -i Incari inani non in l’atre neque h ritu Sancto factam, >it qui erat ii<
nltate 1><-i Patria Fllli l in bomine loniinis mains
liiiu-, Deusvernsex Pâtre et bon amei
animam humanam rat simul i iras, id est borna ei dons, una pai
uiius Filius, iinuChristus, unus Dominus, [5] créai i|u.e sont, et auctor et Domin », imu
i omnium creaturarum ; - poa . mortuus vi resurrexit vera c
buæ rasurn n qua venict
. - N v i
i estamenU, Id est rum et ap>
riiiii. unum eumdemque credat auetorem et Deum : [8] si di.e non par condieionem, sed per arbilrium f ;
credat liujus quam pesUmua i lius. credat judicium futuru