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CÊLESTIN I" (SAINTJ

Célestin quie « l bien close par la formule D lûmes voi custodiat. Un litn I assez souvent

intercalé pour annoncer lea Capitula : lncipiunt, teritorum tedit apotloli m aueloritatet

de gratia Dei, ’j. Ils ne s’int paa un docurrn ni il origine directement pontiflcale, comme le prouvent les formules employées dans les citations des papes Innocent et Zosime. C’est un, . espèci de syllabus de propositions définies sur la grâce, recueillies par un particulier dans les documents dent et encadrées dans des explications d’actualité.’.', . L’auteur en est inconnu ; mais plus probablement c’est l’œuvre de Prosper d’Aquitaine ; en tout cas lea c. v et vi citent deux documents aujourd’hui perdus, et dont précisément les mêmes extraits se trouvent conservés dans lesœuvres de Prosper. Liber cont. collai., c. v, P. A., t. 1.1, col.’2-27 sq.

4. Mais la grande autorité de ces Capitula est incontestable, soit à cause des documents pontificaux et conciliaires d’où ils sont tirés, soit à cause des approbations données par les pontifes subséquents, et de la vénération universelle de toute l’Église. Voir t. i, col. 2101.

11. Texte et traduction des Capitula. — Nous publions le texte d’après dom Coustant, Cxlestini epistola xxi, P. L., t. l, col. 531-535 ; Denzinger, Enchiridion, n. 87-97. Toutefois la division de Mansi, t. iv, col. 458 sq., la seule rationnelle, a été préférée : dans les anciennes éditions qui fusionnent les Capitula avec la lettre de Célestin, le c. i est appelé iv. etc. Hinschius, dans ses Décrétâtes pseudo-Isidorianæ, Leipzig. 1863, p. 557, reproduit le texte de la Collectio llispana.

lncipiunt prseteritorOm sedis apostolicse episcoporum

aucturitates de gratia Dei.

Quia nonnulli, qui catholico nominc gloriantur, in damnatis hæreticorum sensibus ceu pravitate sive imperitia demorantes, piissimis disputatoribus obviare prsesumunt, et cum Pelagium atque Cselestium anatlicmatizare non dubitent, magistris tamen nostris, tanquam necessarium modum excesserint.oblùciuuntur.eaque tantummodo sequi et probare profitentur, quæ sacratissima beati apostoli sedes Pétri contra inimicos gratiae Dei per ininisterium præsulum suorum sanxit et docuit ; necessarium fuit diligenter inquirere, quid redores remanie Ecclesias de hæresi, quxeorum temporibus Ciorta fuerat, judicarint, et contra nocentissimos liberi arbitrii defensores quid de gratia Dei sentiendum esse censuerint ; ita ut Airicanorum conciliorum quasdam sententias jungeremus, quos utique suas fecerunt apostulici antistites cum probarunt. Ut ergo plenius qui in aliquo dubitant, instruantur, constitutiones sancturum Patrum compendioso manlfestamus Indiculo, quo si quis non nimium est contentiosus, agnoscat omnium disputationum c.innexionem ex liac suliditarum auctoritatum brovitate pendere, nullamque sibi contradictionia supereese rationcm, si cum cathulkis credat et dicat.

Décisions des pontifes précédents du.Si/ ; /, ’(ijioslo li pie sur la grâce.

[Préambule). — Certains esprits, se glorifiant du titre de catholiques, mais restant toutefois, par malice ou par ignorance, dans les sentiments damnables des hérétiques, ont la présomption de s’opposer aux plus pieux défenseurs de la foi ; et tout en n’hésitant pas à condamner Pelage et Célestius, décrient nos docteurs, comme si ces derniers dépassaient la juste mesure, et font profession de ne croire et de n’approuver que ce que la chaire du bienheureux apôtre Pierre a fixé et enseigné par le ministère de ses évêques, contre les ennemis de la grâce divine ; aus-i. devenu nécessaire de rechi i cher avec soin quel a été le jugement des pontifes de l’Église romaine, sur L’hérésie soulevée de leur temps, et quelle règle de foi ils ont sanc-Uonnée sur la grâce de Dieu, à rencontre des funestes défenseurs du libre arbitre. Ni us

donc un recueil di cisions des conciles d’Afrique, décisions que le siège apostolique lit >iennesenles a] vant. Ainsi donc pour l’entière

instruction de ceux qui ont

encore quelque doule, n.>us

publions et résumons dans collection Les eonstltu-Ui us des saints Pères, et chacun n connaît) a, s’il n’est p.i^ opini&tre > l’excès, que l’ensemble de toutes les difficultés u son princi] < de s, lution dans

c. i (on ivi. In | Ida. omni

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per Uberum arbitrium posse un gratia Del

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la adCarthaf lium : Liberum entai ai Mtrium olim ille perpessus, dum suis incotuultiuê utitur honte, codent in prsevaricationtsprofunda demenuê est, et mini quetnadmodum < surgere posset, (ni euaque in sélénium libertate deceptus, hujus ruinze jacuisset oppressu, nisi eum post Christi pro sua gratia relevussct adventus, qn novae regenerationis puri/irationem Omne prsrterilum vitium sui baptismalis lavacro purgavit. S. Innocent I", Epiât., xxix, n. 6, P. L., t. XX, col. 58b.

C. n (ou v). Ncminem esse per semetipsum bonuin, nisi participationem sui ille donet, qui solus est bonus. Quod in eisdem scriptis dkm I’o.ntikicis sententia pi testatur dicens : Xam quid nos de eorum posthac rectum mentibus sestimemus, qui sibi se putaut debere quod boni sunt ; nec illum considérant, cujus quotidie gratiam consequuntur, qui sine illo tantum se assequi posse confldunt. Ibid., n. 3, col. 584

C. m (ou vi). Neminem etiam baptismatis gratia renovatum idoiieum esse ad superandas diaboli insidias et ad vincendas carnis eoncapisceattias, nisi per quotidianum adjutorium Dei perseverantiam bon » conversations acceperit. (, ’tiid EJUSDEM ANTiSTiTis in eisdem paginis doctrina confirmât dicens : Xam quainvis

hominem redetnisset a præterilis ille peccatis, tamen scient iterum poste peccare, ad reparationcm sibi, qu< mailmodum posset illum et

post iela corrigere, multa servavit quotidiana prseetat ille remédia, quibus nisi (reti conftsique nitamur, nullatenus humanoe vincere poteritnus errores. Neceese est enim, ut quo auxiliante vin cimus, eo iterum tiuti adjuvante vincamur. Ibid

col. B87.

C. iv (ou Mil Quod nemo, nisi per Christum, libero bene

.as de ti on v< ut comme les rathollq

C i i lue dans le d’Adan


i’abîme par

rcea du libre arbitre, si la ^itice de Dieu i ii-ordieux ne l’en retire, c’est

ment d i «  « w «  « t p^j e,

s, et

dan^ la lettre au concile

, dans laquelle il

Adam lit autrefois ta

triste expérience de ce que’libre arbitre

par l’usage inconsidéré de ses biens, il fut englouti dans l’abime du péché et ne trouva aucun moyen d’en

. il serait reste nettement enseveli sous les ruines de cette liberté qui l’avait trompé, si un jour le Christ, venant en ce monde, ne l’avait relevé par le bienfait de sa grâce, en le purifiant par une naissance nouvelle, et eu effaçant tous les péchés passés dans les eaux de son baptême.

C. n. Par soi-même, nul n’est bon, si celui, qui seul est tx ii, ne l’admet a la partit de lui-même. C’est la sentence du même pontife, écrivant dans la même lettre : Quelle rectitude pouvons-nous désormais attendre de ces esprits qui pensent ne devoir qu’à eux-mêmes la vertu, qui méconnu celui dont chaque jour ils reçoivent la grâce et présument pouvoir, sans lui, obtenir un si grand bien ?

C. m. Personne, même renouvelé par - la grâce du baptême n’est capable de surm nter les embûches du dém< n et de vaincre les Convoitises de la chair, s’il n’a reçu, par un secours de Dieu, chaque jour renouvelé, la persév^ : dans une bonne vie ; c’e ?t la d chine que le même pontife établit dans la même lettre, quand il dit : Bien qu’il eut rachète l’homme de s et Chés pannes, sachant dant qu’il pouvait pécher encore, il lui a réservé de nouvelles grâce » pour rer ses forces et guéi blessures ; il nous offre chaque jour des rem, si nous n’appuyons pus sur un nos efforts et notre confiance, tuais ne pou en aucune façon triompher îles erreurs humaine » en effet C inévitable loi.

ours de. sommes vainqueur », sans lui nous sommes tan.

(’.. iv Personne ne peu d i libre arbitre,