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CAVE

c. ET

ofthe ipoitl and Fathert In th, - thret fir U ofthe ChurcJi, in-fol., Londres, 1077, 1082, livi

m titue l’hi loin di i atempoi uni’I'"- apoa i de vingttrois personna i de la primitive Église, qui

l’ni dans li des, de saint i tienne

'i s..mi Denyï d’Alexandrie..". i ici <*r the

hittory i<f tu, - lives, "’*. deatlu and writingt / the most eminent Fatliert </ the Church that flourished 1/1 the fourth century, etc., in-8°, Londres, 1683. C’est l’histoire il la vie et des écrits des Pères les plus éminents du iv siècle et des hérésies de la même époque,

irliculier de l’arianisme ; le toul est précédé d’une dissertation sur l’état du paganisme bous les premiers empereurs chrétiens. — 0- A Dissertation concerning the govemment of the ancient Church l"i bishops,

vpolitant ami patriarchs, etc., in-8°, Londres. 1683. Ce livre prétend déterminer quelle étail la hiérai dans la primitive Église et combat la primauté de l’évêque de Home. — 7° Scriptorum ecclesiasticorum hùttoria litteraria, 2 in-fol., Londres, 1688-1098 ; Genève. 1603, 1705, l’ouvrage le plus fameux et le plus considérable de Cave, Cest une vasle histoire littéraire de l’Église dis origines au xive siècle, qui étudie plus de 2000 Pères ou auteurs ecclésiastiques. Dans la 11e partitsont cités plus de 600 auteurs oubliés dans laI K ou même inconnus jusque-là. Une seconde édition préparée par Cave et conduite jusqu’en 171.") par le D r II. Wharton parut en 2 in-fol., Oxford, 1740-1743 ; Bâle, 1741-1745. Elle est enrichie de prolégomènes et de notes de Cave, d’observations du savant archevêque ÏVnison et se termine par trois dissertations de l’auteur : sur les écrivains ecclésiastiques dont l’époque est ignorée ; sur lis livres liturgiques des Grecs ; sur l’arianisme d’Eusèbe di Celle troisième dissertation est dirigée contre l’arminien .1. Le Clerc qui reprochait à Cave de manquer de critique et d’avoir été pour Eusèbe de Césarée en particulier* un panégyriste plus qu’un biographe ».

L’œuvre de Cave suppose un travail considérable. Malheureusement si Cave a une érudition extraordinaire pour son temps, il n’a pas le sens critique au degré où cela lui eût été nécessaire. Il est crédule d’ahord : catholiques et protestants s’accordent à le lui reprocher ; il pose d’excellentes règles de critique et il omet de 1rs appliquer ; enfin, arrêté aux détails extérieurs, il ne pénètre pas la penst’e qu’il interprète ; à plus forte raison ne parvient-il pas à bien suivre le développement de la théologie patristique. Aussi eut-il à soutenir plus d’une controverse soit avec le catholique Richard Simon, soit avec l’arminien Le Clerc déjà cité. Cave partageai) évidemment les préjugés de l’Église anglicane contre l’Église romaine et ses écrits sont à l’index en vertu d’un décret du Saint-Office en date du Il novembre 1093.

Journal des savants, I7uê, 1712 ; Dictionnaire de Moreri, édit. de 1759 ; Nichols, History and antiq, of L-i t. ii, 2, p. 77 : ( sq. ; Life <>f Henry Wharton, dans la 1e édit.on des Sermons’J-- Wharton ; Dictionary of national biography, t. ix, p. 841 sq.

C. Constantin.

    1. CAVELLUS Hugues (Mac-Caughwell)##


CAVELLUS Hugues (Mac-Caughwell), de Down

en Irlande, né’vers 1575, était profès dans la province des mineurs de la stricte observance de Saint-Jacques en Espagne. Il avait étudié à Salamanque avant de professer la théologie au collège irlandais de Saint-Antoine de Padoue à Louvain. <>n le trouve à Paris en 1621, travaillant avec le général de son ordre, Bénigne de Gênes, à la réforme du grand-couvent. Son supérieur l’emmena à Rome et lui donna la chaire de théologie au couvent de l’Ara-Ca li. Urbain Vlll venait de le préconiser archevêque d’Armagh quand il mourut prématurément à l’âge de 55.ms, le 22 septembre 1626. Il e^t enseveli dans l’église de l’Ara-Ca li. Outre deux traités relatifs à la réforme du grand couvent de Paris que l’on dit imprimés en 1022. Cavellus a publié : Scoli

I du

<ii/i, i*a a./ iI. i diêt. m i III pi a as’i in-fol., Anvi i 1690

optinia editio, dit liai U <i, iit>à…

ilionet super Ubrt i iristoU Ut de anima ab I

ii.i, , , , , , , i a-i

1641 ; Doctoris subi -> lublilissintm et

<-.i posilio in nietaphysh ani.1 , , ipsa collectât, cum annotait I P.Maurit

Porlu, hiberni, 2 in-fol., Venise, 1625. Là - travaux de Cavellus sur la doctrine de S bornent ;

deux publications ; danl’édition des œuvra du docteur subtil publi n de Wadding

l’-ir hs religieux du collège de Saint-Isidore Home, 16 in-fol.. Lyon, 1639, on trouve di - adnolalionet, tcho-Ua, etc., de notre auteur. <m le dit encore auteur d’une Apologia apologies /< » '> /, / ris, 1623,

publiée par un de ses disciples, Hugues Magnesius, franciscain irlandais, contre le P. Nicolas Janseniu « , dominicain, qui avait pris parti pour lizovius COI’i llus. On lui attribue aussi un Spéculum //a-ni/e. Louvain, 1028, en dialecte irlandais, qui est peu ! le Catéchisme dont parle Wadding.

Wadding, Scriptores ordinis ii, .. me. 1000 ; Sbara lea, Supplément utn et eastigatlo ad script, ord. min., Rome, l’rosper de Martigné, l.a scolastique et l>s traditions franciscaines, Paris, 1888 ; Hurler, .Y<’.. l, p. 252 ; t. IV,

col. 305.

P. Edouard d’Alençon.

    1. CAVVADIAS Macaire##


CAVVADIAS Macaire, archimandrite, théologien grec du xviii’siècle, né a Céphalonie. On a de lui un ouvrage contre Voltaire : Maxap : o-j wi tuû ic y_t|iav8p(TOV, i-uv’jti. ; av li KaôaSio-j. toO Ke^a’/T-.o ;. 7capatvETtxb( -y, : tou{ î2(ov ; [taO^râ ;, 7 y.a-rà OùoXto Lai -mi ôitaSûv, Venise, 1802.

Vr.t. s, Ne.w, r. » r ; - ~ ;. ii, p. 123, 2C9 ;

Satbas, Nioilli-, :., ;  : ’L., >. Athèi p. C15 ; Théodore

Athanasios. Oip —, * 3 :. -[ ;  ;  :  ; *’.-.’. i- ::~i -.1 ijr.i. - nlmni 150 ; -.. ;, Athènes, 1898,

p. 85.

A. l’Ai. M HT. !.

    1. CAYET Pierre-Victor-Palma##


CAYET Pierre-Victor-Palma, né’en 1525 à Montrichard en Touraine d’une lamille catholique, honorai. le, mais pauvre, ses études élémentaires terminées, vint à Paris où il suivit les levons de Ramus et où il devint n lait ré es art set probablement même docteur en droit canonique. Il passa à la Réforme avec Ramus et alla étudier la théologie et l’hébreu à Genève. Il fréquenta auss universités d’Allemagne. Il fut ensuite nommé- pasteur de Montreuil-Bonnin auprès de Poitiers, l-’n 1562, il fut, à la cour de Jeanne d’Albret, sous-précepteur d’Henri de Navarre. En 1584, nous le trouvons ministre évangélique de Catherine. so-ur de Henri IV. qui l’amène à Paris en 1593. Ses fréquents entreliens avec du Perron le rendirent suspect et il lut déposé par le consistoire et en deux synodes sous prétexte de magie et d occultes. On l’accusait d’avoir publié un Remède aux dissolutions publiques, à MM. </n parlement, dans lequel la fornication et l’adultère liaient justifiés et les maisons de tolérance approuvées. Mais il déclara qu’il n’était pas l’auteur, mais seulement le possi sseur d écrit. On lui reprochait aussi d’avoir composé- un Con~ silium piton de componendo religionis dissidio. Il abjura le protestantisme, le’.' novembre 1595, et rendit compta de sa conversion dans un petit lire très rare, intitule Co/tte d’une lettre île maître I’. V. Cayet, contenant les causes et les raisons de sa conversion à l’I catholique, in-8°, Paris. 1595, 1596. Les calvinistes multiplièrent les réponses à cette lettre et publièrent un ^sseineiit sur la déposition </i< sieur Cayet dm saint ministère et sur sa révolte, in-12, Paris. 1595. Cayet riposta par une Ri ; k ose au livret intitulé A