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CATROU

CAUSE

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fanatisme, el que les régies de la foi établies par lea adi’ni i l’ai in Quant aux quakers, Il démontre que leur tremblement n’a rien < ! ’surnatureli acheusement impressionné par les excé ! di dans les Cévennes, il applaudit à la révocation de l’édil de Nai

Joii, 214, 280 Tournai dt

ru, supplément, 1707, p. 126-133 ; Éloge » historique p. Catri dai avril 1738, p. 6’Ihèque française, t. xxix, | nmer vogel, Bibliothèque de lu C « de Jésus, t. ii, i t. ix,

15 : une notice inédite.

H. Chérot.

CATTANEO Sébastien, né à Milan d’une famille noble, entra, adolescent, au couvent di s frèrei prêcheurs de Saint-Eustorge, dans sa ville natale, Le chapitre général de l’ordre il 1589 le confirma provincial de Hongrie. Devenu théologien de l’archevêque de Salzbourg, ce dernier le promut a l’évéché de Ghiemsee, août 1589. afin de s’aider de ses services dans l’administration de son diocèse. Transféré, connu.’auxiliaire, à l’évéché de igevano, par Clément VIII, il mourut avant le titulaire, le 28 avril 1609. — 1° Enchiridion eorum qum in controversiam vocantur omnibus oerae pietatU cultoribus perutile ac pemecessarium, in-8°, Ingolstadt, 1589 ; 2° Explicatio in catechismum ronianum ex decreto concilii Tridentini et PU V jussu editum, in-8°, Ingolstadt, 1590 ; 3° Summula casuum conscienlix, in-8°, Trente, 1592, 1600, 1603 ; in-16, Brixen, I609 ; 4° Tractatus de censuris, Graz, 1588 ; Padoue, 1589 ; 5° Tractatus de examine ordinandorum, Graz, I589.

Quétif-Echard, Scriptores ordinis prsedicatorum, t ii, p. 3C9.

P. Mandonnet.

CATUMSYRITUS Jean-Baptiste, théologien italogrec, né à Reggio. Il fut élève au collège de Saint-Atlianase, où il obtint le diplôme de docteur en théologie. On a de lui deux ouvrages qui soulevèrent, à l’époque de leur publication, de vives polémiques : 1° Vera utriusque Ecclesias sacramentorum concordia, Venise. 1632 ; 2° Vera utriusque Ecclesiæ concordia circa processionem S/>i, iius Sancti tractatus secundus, Venise, lt>33. Ce second volume comprend une série de traités théologiques. Les deux premiers, ayant chacun une pagination distincte, ont pour objet la procession du Saint-Esprit. Voici les titres des traités suivants : 1°’Quasstiunn <l : r circa processionem SpiritUS Sancti pi qua gratis et falso accusai ur hmreseos Ecclesia grseca, seu patriarca Cyrillus Constanlinopolitanus in orthodoxe sensu explicalus, p. l-(i ; 2° Quesstiunculm circa concepiionem li. 'irgi>iis, p. 7-30 ; 3° De panoplia seu totali armatura hæreticorum omnium circa sacramenta, hoc est de adulteratis obtruncalisque octoginta quatuor canonibus apostolorum, qui nil aliud sunt nisi compendium apochryphi adulteratique II. démentis Romani in suis ncto libris Constitutionum apostolicarum, gratis et falso defensarum a Francisco Turriamo jesuita, p. 3 ! -91j î Conclusiones theologicse contra hssreticaliter adultération doctovem Pet -uni Arcadium ejusquedefensores quoscumque, p. 91-100. Le but de Catumsyritus c^t d’exposer la doctrini de l’Eglise grecque sur les sacrements, contra faisant atque erroneam mullorum, ac gratis pro eorum libidine excogitatam concori /titni. Os mots contiennent une allusion directe au fameux ouvrage d’Arcudius : De concordia Ecclesiss orientalis atque occidentalis m septem sacramentorum administrations, Paris, 1619, lt’dti. Voir 1. 1, col. 1772. Dès la publication de cet ouvrage, Catumsyritus présenta à l’ambassadeur d’Espagne une requête dans laquelle il accusai ! Arcudius d’hérésie et prétendait que son livre favorisait 1rs erreurs dos luthériens et dos calvinistes. Arcudius, prétend-il, s’est plu à tromper les Latins. Catumsyritus prend la défense àc plusieurs théolo grecs orthodoxes, dont la doctrine, à son avis, B

ne nt ait.

violentes visent en même temps Bellarmin, d’autres jésuites. Horeri lumsyritu

jugement ti Il fait paraître plus d’ernp

ment que de Bolidilé : il ti

méthode trop scolastique.p de subtilité

li re est rempli <l égar< ments et.1 absui dit chose de dur contre la cour de Rome.-t qui p ; affecté. " Si dans la chaleur de la polémique, il dej la mesure, il ne mérite pas toutefois b s reprocle Papadopoli-Comnéne, qui l’appelle grand scélérat, n tour, ignorant. Ses traités témoignent en faveur d>érudition et de la connais-sance qu’il a de la théoli scolastique. Goar reconnaît qu’il a attaqué n meut Arcudius. mais aussi plusieurs dogmes catholiq Aussi, par un décret du9 mai lG.'>i. la S. C. de l’Ind condamné tous les ouvrages de Catumsyritus qui ne pas corrigés par l’auteur et imprimés à Rome. Goar ajoute qu’on lui avait défendu de publier de nouv. écrits. La nouvelle de cette condamnation répandu Grèce fut accueillit’avec satisfaction par les orthod qui regardaient Catumsyritus connue un ennemi ac), de leur race et de leur rite. Georges Coressiua de Chio écrivait à ce sujet à Matthieu Caryophylles : Quod nuncias damnalum istliic librum inimici nos tri, mihi mirum, cum sciam quanti nos Ramas habeamur, qunmque incuriosc sil aula rerum no%trarum… Laudo igtturautse justifiant. Rodota accuse Catumsvritus d’avoir altéré l’eucholo pour le rendre conforme au

rituel latin. Il loue cependant sa soumission aux décrets de l’Index. Legrand assure que le premier desouvrages de Catumsyritus est d’une insigne rareté ; le second est tout à fait inconnu. Legrand ne le mentionne pa-. Il s’en trouve deux exemplaires à la bibliothèque B rini, annexée à la Vaticane. Allatius cite un ouinédit de Matthieu Caryophylles contre Catumsyriti Legrand une réponce d’Arcudius à son adversaire. Vuir t. t, col. 1173.

Habert, ’Aç/uç » - : *-.-, , Liber pontiflealis Ecrirai* grsrese. Paris, 1676, p. 357-363, 385-393 ; Fabricius, Bibliotheca grstca, t x. p. MH ; Papadopoli-Comnène, Prsenotiones mysta<jo<jic&, Padoue, 1697, p. 137. 225-227, 3 : Hi : Goar, Eucttologium, Venise, p. 246 ; Rodota, DeWorigine, progressae stato présente del rito greco in Italia, Rome, 1763. t. ni. p. 203 ; Moreri, Dictionnaire historique, Paris, 1710, t. n. p. 214 ; Spano-Bolani. Storia ili Reggii, primitivi siiw all’anno di Cristo

1191. Naples, t. n. p. i ! >t-i’.'-2 ; Legrand, Bibliographie hellénique du xvif Siècle, t. î. p. 300-303 ; t. iii, p. 199 ; Hurler, Svmenclator, t. iii, cul. 280.

A. Pai.mif.ri.

CAUCAUBARDITES. Voir Condobauditi

CAUSE. Cette notion si attaquée sous toutes formes et dans toutes ses applications, mais d’un usage constant en théologie, est des plus importantes. Nous emploierons, pour la fixer, d’abord le procédé analytique, puis la synthèse, nous en montrerons, au fur et à mesure des développements, les aspects théologiques.

I. ÉTUDE ANALYTIQUE. — Nous prouverons l’existence :
1° d’une cause matérielle et d’une cause formelle ;
2° d’une cause efficiente ;
3° d’une cause exemplaire ;
4° d’une cause finale ;
5° nous indiquerons leurs applications théologiques.

I. Existence d’une cause matérielle et d’une cause formelle.—

11 > a dans le monde des changements substantiels.— 1° Il en a de naturels et de quotidiens.

Voici un trait souvent raconté’par les missionnaires : l’a lion abat une gazelle, en dévore une partie et, repu, se retire. Des sauvages surviennent, sont heureux d cueillir les reliefs de la gazelle, de les accommoder et de s’en nourrir. Apres leur repas, des débris restent, tombent en putréfaction. Voila donc la chair d’un n i animal qui devient la chair du lion, de la humaine et ces éléments inorganiques en I