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1833
1834
CASSIODORE CASTELL


attribué i ire sur le Cantique des cantiques,

P. L., !. i i. col. 136 sq. a lui. Le / bei

titulorum de divina Scriptura collecl issio dore appelle encore Memorialis, De orthographia, pi i i.

P. /… i. i w. col. 1241, « i. rail être le recueil des sommairea analytiques placée par lui en tête de chacun des livres, dans s..u édition de la Bible.

Cassiodore n’a pris qu’uni’part secondaire à la célèbre Bittoria ecclesiastica tripartita, en XII livres, P. L., t. lxix, col. 8794214. Jaloux de compléter et de poursuivre la version et la continuation par Kufin de l’Histoire d’Eusèbe, il avait chargé l’un de ses amis, Épiphane, de traduire en latin Socrate, Sozomène et rhéodoret ; après quoi, il fondit ensemble les trois textes et en composa un seul ouvrage, laissant la parole tantôt à l’un tantôt à l’autre des trois historiens, retouchant et complétant, avec les deux autres récits, le récit préféré. La traduction d’Épiphane ne vaut pas grand’ebose ; le travail de Cassiodore non plus, tant il est superficiel et précipité ! L’Historia tripartita est bien moins une histoire qu’un centon historique, cento historiarum. Wattenbach, Deulscldands (iescliields-Quellen im Mittclalter, 6e édit., t. i, p. (iô-T’i.

Il n’est pas sur que l’opuscule De computo paschali, P. L., t. i.ix, col. 1249, soit de Cassiodore.

Plusieurs ouvrages de l’infatigable érudit se sont perdus, entre autres, une explication de VEpitre aux Romains, où naturellement le fervent disciple de saint Augustin battait en brèche le pélagianisme.

III. Influence.

Cassiodore partage avec Boéce et avec saint Grégoire le Grand la gloire d’avoir sauvé du naufrage les restes de la civilisation et de la littérature gréco-romaines ; on l’a proclamé, non sans raison, le héros et le restaurateur de la science au vie siècle. Il a donné, dans sa retraite de Viviers, l’un des premiers et des plus illustres modèles de l’alliance de la vie religieuse avec la vie intellectuelle ; il a ouvert le chemin dans lequel les bénédictins, notamment, ont marché sur ses traces. Les bibliothèques et les écoles des cloîtres, qui demeurèrent, au milieu des flots montants de la barbarie, les asiles de la science, sont les fruits de l’initiative de Cassiodore et comme un legs de l’abbaye de Viviers à tout l’ordre monastique.

Au rayonnement de l’exemple du monastère de Viviers s’est joint, pour en augmenter et en prolonger la puissance, le rayonnement des écrits du fondateur. Ici et là, même but et même succès. Le style des Varias, sans ombre de monotonie et d’une élégance non exempte de recherche, transportait d’admiration les contemporains ; il servira de modèle, selon le désir de l’auteur, dans le haut moyen âge, à toutes les chancelleries. Raban Maur, au ixe siècle, empruntera presque littéralement son traité De anima, P. L., t. ex, col. 1109-1120, à l’opuscule de Cassiodore sur le même sujet. Au-dessus des Institutiones, les écoles du moyen âge ne mettront rien ; les Institutiones seront le code de l’éducation monastique et le programme de l’éducation intellectuelle des peuples nouveaux ; l’un des ouvrages les plus importants de Raban Maur, le De clericomrh in-Stitutione, P. L., t. cvii, col. 293-420, s’en inspirera lies largement. L’Historia tripartita sera aussi le principal manuel d’histoire ecclésiastique au moyen âge ;

r kulf y puisera, pour sa Chronique universelle, P. I..,

t. CVI, col. 919-1258, à pleines mains, et. clins sa Vie de sainte Hélène, le moine de llautvilliers. Almann. ne se fera pas faute de la mettre à profit. Grandes furent lement la vogue et l’autorité des Complexiones in PsaU mos ; elles ont fourni à Rémi d’Auxerre en particulier nombre de matériaux pour son commentaire dos Psaumes. Jean de Salisl.ury.au up siècle, recommandera l étude de Cassiodore en même temps que celle.les

classiques païens ; et l’on verra, deux siècles après, les écrits de Cassiodore liguicr, avec ceux de saiut Fulgeuce

et de Sidoine Apollinaire, danle programme des levons du i

Édition.i tes de Cassiodore par le maurUta

I.’.., R w.i 1679 ; 2 in p L.

t. lxix-i.w. i a rej i du le, i. 1 1 i

Se. Maflel el’lu cardinal Mai. Th Mommæn a publié a part le Chronx

1er M Leipzig, 1M51, l

dani M’-tiMm Ci 1894, t. xii. Le chapitre de la lit. II* livre des

Institutiones a /

nores, Leipzig, 18 ["raube a édil » dori

orationum reliquise, dans Monumenta Germ. Auct. anttquûs., t. XII, p. 459-484.

Sur la vie i re v.ir P. L-, t. lxix. col. 425-500 ; pré face de Mommsen, dan anttquis*^

Berlin, 1804, t. XI, p. 111-119 ; t. XII, p. v sq. ; A itsio dore conservateur dis livres de l’antiquité latine, Paris, 1-11 ; P. P. M. Alberdingk Thijm, Jets ovrr M. A. Cassiodorus tor en tijne eeuw, Amsterdam, 1857 ; 2o f-dit., InO- » ; A. becke, Cassiodorus Senator i r Heidelberg, 1867 A i M. A. Cassiodorus S. au, 1872 ; J. Ciampi, (

dort nel ve nei Vf secolo, Imola. 1871 ; H dgkin, I71e leitert of Cassiodorius, being acondetised translation uf the Varia :, Londres, 1886 ; G. Minasi..V. A. Cassiodoro Senatore, Naples, 1895 : A. Ebert, Hist. générale de la litt. du moyen ogeen < dent, trad. franc., Paris, 1^83, t. i. p. 529-552 ; Bardenhewer, Les Pères de V Église, 2- édit. franc.. Paris, 1904, t. iii, Hurter, tlomenclator, 3- éd t.. Ins| ruck, 1903, t. i, col. 0’-Kirch cyclopàdie, t. iii,

p. 749-750. Pour une bibliographie plus développée, voir A thast, Bill. htst. medii ; rv>, 2e édit. t. i. p. 197 sq. Sur les c mmentaires exégétiques et les Bibles de Cassiodore, voir BaUffol, dans le Dictionnaire de ta Bible, t. ii, col. 337-340 ; cf. t. i, col. 482.

P. Godet.

    1. CASSITO Louis Vincent##


CASSITO Louis Vincent, dominicain napolitain, ai en 1765, mort le 1er mars 1823. Institutiones tlteologise dogmalicse, 4 in-8o, Naples, 1816.

S. Gatti, Elogio di F. Luigi V. Cassito, Naples. 1822 ; Hurter, Somenclator, t. iii, col. 740.

P, Mandonnet.

    1. CASTANEDA (François de)##


CASTANEDA (François de), théologien et orateur espagnol de l’ordre des augustins, né à IJurgos au xviiie siècle. En théologie, on a de lui : Traclatus de purissima conception ? beats. Virginis, Madrid. 1611.

Elssius, Encomasticon augustinianum, p. 202 : Jocher, Allgetneines Gelehrten-Lexicon, t. i.col. 173’. » : Antonio, Bibliotlieca Hispana nova, t. i, p. 316 ; Ossinger, Btbliotheca a stiniana, p. 217 ;.Mural, Catalogo de escritores aguslinos Espaàoles, Portugueses y Americanos, dans La Ciudad de Dios, 1882, t. III, p.’451.

A. I’ai.mieri. CASTELL Antoine, franciscain, né à Calatayud en 1655, mort le lô février 1713, lecteur au couvent de Saragosse, était docteur de l’université de cette ville, examinateur synodal, gardien et provincial d’Aragon. Il a publié une exposition Super primum librum Setiarum. .. Pétri Lombardi… ; super secundum…, etc. ; super librum quintum ad cujus calceni adjuncta expositio seu parergon île sacrosancto aecumenioo ac generali Tridentino concilia accuralissime loo, tata. … 5 in-i". Saragosse, 1698-1703. Les volumes ne parurent pas suivant leur ordre de numération : pi par les instances des lecteurs, le P. Castell publia les deux derniers avant le second. Réédité à Madrid en lTôti, dit Hurler. Il avait déjà donné un Atheneum minoritieum novumet vêtus, scholarum subtilis, sera}>liicx et nominalium nonnullas exhibais q in-4o, Saragosse, 1697. Apres sa mort parut : Francilogium sacrum, opus anacrologicum historico-positivum, Chris tum Dominum et seraphicum P. N. S. Frai, cum… exaltant, in-fol., ibid., 1613.

Dioeionario enciclopedico hispano-americano, Barcelone, 1888, t. îv ; Hurler, .omenclator, t. u. c. ». I.UUIAKU u Ail llioU.