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iriii in générale, délie loro bellezza, varietàe cot mur, Naples, 1650 ; 2° DeUa virtù délia fede, e dei grandi < meraviglioti mitteri ehe ellà n>- insegna /< Uio, iii Criêto, < dei novistimi, Naples, 1651 ; ’'> Dell amore o carilà inverto Dio, Napli. Ifl51 ; if Introdu* -.mur ail’etica dell bv lano, Naples, 1651 ;

o DeW <-. Naples, 1652 ; 6° Dell’uomo teni i/o, modesto ed umile, Naples, Hi.". : i ; 7’La créa dei monda ; lezioni istorichee ntorali topra l’opéra tit sei glorni secondo il musaico eisamerone, Rome, 105*.

i i i i, Bibliotheca neapolitana, Naples, 1678, p. 131 ; Vezzosi, / r, ittori dei chierici regolari detti teatini, Rome, 178U, t. i, p. 197-200.

A. P.U.MIF.RI.

1.CARACCIOLO Antoine, théatin italien, oé dans les Abruzzes, mort en I612. [la laissé beaucoup d’ouvrages d’archéologie et d’histoire ecclésiastique. Ses ouvrages théologiques sont : 1° Apologiapro psalmodia inchoro, Lyon, 10W) ; Paris, 1661, dirigée contre Grégoire de Valence, d’après qui les religieux s’étaient imposé l’office du chœur, ut inepti ad alia ministeria spiritualia ; 2f> Biga illwtrium controversiarum, Naples, 1618 ; 3° D. Aurelii Auguslini episcopi Hipponensis, confession uni flores, resedis rerum difficilium spinis, in sexareolas distributi, Naples, 1621 ; 1° Compendium lomi secundi Francisa Suarez in tertiam pu D. Thomas ubi de vila beatissinix Virginie agitur, Lyon, 1(583.

Toppi, Bibliotheca neapolitana, Naples, 1678, p. 25 ; Silos, nistoriarvm clericorum regularium pars altéra, Rome, 1665, p. 149, 197, 205 ; Vezzosi, / scrittori dei chierici regolari detli teatini, Home, 1780, t. I, p. 184-195 ; Ilurter, Nomenclator, t. i, p. 472.

A. Pai.mieri.

    1. CARACCiOLO Robert##


2. CARACCiOLO Robert, issu d’une uoble famille, naquit à Lecce, dans les Pouilles, vers 1425. Avant sa naissance, voué par sa mère à saint François, il fut tout jeune confié aux conventuels de Nardo, puis entra chez les observants. Il y devint bientôt un prédicateur célèbre et dès liôl le pape lui accordait des privilèges par lesquels il était soustrait à la juridiction de ses supérieurs. L’année suivante, par suite d’ambitions déçues, semblerait-il, il se tourna contre sa famille religieuse qu’il abandonna pour passer chez les conventuels, et il employa toute son influence contre ses anciens confrères. Les jugements sont fort partagés sur sa conduite et nous ne voulons pas aborder cette question. Sa réputation comme orateur était admise sans conteste, on Papjelait t le nouveau Paul, le prince des prédicateurs » . Les papes l’avaient en estime, Callixte 111 l’envoyait comme nonce à Milan pour recueillir les dîmes prélevées pour la croisade contre les Turcs ; Paul II le mandait à Ferra re et le nommait prédicateur apostolique. Le roi de Naples Ferdinand II le choisissait aussi pour son prédicateur et son fils Alphonse le prenait pour confesseur. Sixte IV créa Caracciolo évéque d’Aquin le 25 octobre 1475 ; son successeur le transférait à Lecce, sa patrie, le 22 mars 1485, mais Robert reprenait au bout de peu de mois l’administration de son premier diocèse dont il porta toujours le litre. Il mourut à Lecce

le mai 1595, laissant i euvre oratoire qui avait eu

un succès sans égal dans l’histoire de la typographie encore au berceau, Hayn lui consacre 80 numéros (44184*98) de son Repertorium : aussi nous renonçons à énumérer toutes les éditions de ses œuvres, dont nous donnons seulement les titres, qui varient suivant les imprimeurs : Opus quadragesimale perulilitsimum r/mitl dr pmnitentia dictum rst, Venise, 117-2 ; Sermones de adventu et de timoré judiciorum Dei… accedit oratio de morte, Venise, I’17.*> : Quadragesimale italico, composé A la demande de Ferdinand, roi « le Naples, Naples, 1170, Quadragesintale aureum de pec-’rtttis, achevé de composer le 9 octobre 1483, Lj Veni’e laudibui ii, Naples

el Venise, 1489 ; Prsedicationet a prima dominica de tu… usque ad quartam, et de festivitatibua a KativitaU Domini ue ad Epiphaniam ; Semwnee per adventum teu colla ta niagi traita de furmaimne Iwmi lis, Nurernbi rg, 1 I"

Specchio de la fede, con sermoni lalinie volgari delli

n’a di Christoe délia gloriosa Vt di aliri tancti…, dédié a Alphonse d’Aragon, duc des Calabres, Venise, 1495. On lui attribue aussi un 77actatus de incarnatione Christi contra errores ju rv.rn t/ui in Christo credere nolunt. Ses œuvi en partie réunies en 3 in-fol., Venise, 1490 ; Lyon, 1550. L’éloquence de Caracciolo porte ce cachet de franchise brutale, même triviale, que I on trouve chez plusieurs prédicateurs de cette époque ; son empire sur les foules était complet et il communiquait ses senti ii, auditeurs, les faisant passer du rire aux larmes. Il n’avait pas la dignité de saint Bernardin de Sienne, dont quelques-uns le disent disciple, bien que lui-n affirme ne l’avoir jamais vu. La vie de Caracciolo fut écrite par Dominique de Angelis en 1703.

Wadiling, Aunalrs minorum, an 1454, etc. ; Dominique de Angelis, l.e rite dr’! Iterati Saletitini, 1710, dans Giurtiule de letterati dltalia, Venise. 1713. t. xiii, p. 203 ; Tiraboschi, Storia délia letteratura italiana, t. vi, 1. m. c. vi. §6 ; Sbaxstlia, Supplementutn et castijatiu ad scriptores ord. minurum, Rome, 1806 ; Hain, Bipertorium bibliograplticum, Stir 1820, lue. cit. ; Hicliard et Giraud, Dizionario universab scienze ecclesiastiche, Naples, 1814 ; Hurler, ft’o t. iv, col. 915 ; L. Lernmens, B. Bernardini Aquilani Chrvniæ fr. min. observantUe, Home, 1902, p. 39-50.

P. EDOUARD d’Alencon.

    1. CARACTÈRE SACRAMENTEL##


CARACTÈRE SACRAMENTEL. - I. Définition et existence. IL Nature. III. Rôle et propriétés. IV. Le quasi-caractère.

I. DÉFINITION ET existence.

Le concile de Trente définit le caractère sacramentel lorsqu’il déclare contre les protestants, sess. VII, can. 9, Denzinger, n. que trois sacrements : le baptême, la confirmation et l’ordre, impriment dans l’âme un caractère, c’est-à-dire un signe spirituel et indélébile, en ertu duquel ces sacrements ne peuvent être réitérés. Le caractère imprimé par l’ordination est de nouveau affirmé par le canon 4 de la session XXIII, Denzinger, n. SG5, et la profession de foi de Pie IV spécifie que la réitération de l’un des trois sacrements précités constituerait un sacrilège. Denzinger, n. 8fiô.

Le décret rendu au concile de Florence (lioS) par Eugène IV pour les Arméniens contenait déjà la même doctrine. Denzinger, n. 590. Deux siècles auparavant, Grégoire IX (1227), interrogé sur la validité des ordinations faites illégitimement extra tempora, mettait hors de doute que ceux ainsi ordonnés avaient le caractère sacramentel. Décret., 1. I. tit. xi. c. xvi, Consultati De même, à propos du baptême conféré à des sujets endormis ou atteints d’aliénation mentale. Innocent III (1198) répondait que ces sujets avaient ou non le caractère sacramentel selon qu’ils avaient antérieurement accepté ou refusé de recevoir le sacrement. Décret., 1. 111, tit. xlii. c. iii, Majores. Denzinger, n. Cependant les termes lalU non absurde distinguant) dans lesquels Innocent 1Il propose son enseignement montrent assez que ce n’est pas une définition de foi.

Innocent 1Il a-t-il inventé ce dogme ? Le protestant Chemnitz l’a prétendu, dans Bellarmin, De sær. m grn., 1. 11, c. XVI, et il semblerait au premier abord que certains théologiens catholiques, en nombre il vrai très restreint, ont été de cet avi*. Ainsi Scot. In IV Srnt., . IV. dis !. VI, q. vin ; Biel, InJVSent., I IV. di<t. VI, q. m. a. I ; Cajétan, In UJ Jm Sum.theol, q.i.in, ont écrit que l’existence du caractère sacramentel ne se . eait nettement ni de l’Ecriture ni de la tradition