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convoque a Hume à l’automne il'- 1457, un cou d’ambassadeurs ; la plupart des États n s envoyén ni pas de représentants, et les diplomates présents ne surent prendre aucune résolution énergique. Enfin lorsqu’en juillet 1458 les forces du pape, épuisées par tant de travaux et d’angoisses, vinrent a décliner, il voulut consigner dans son testament la marque de ses préoccupations guerrier - en léguant une forte somme pour la juerre contre 1rs Turcs. Il mourut le G août 1458.

Népotisme. — Pourquoi faut-il qu'à côté de tant

de courage etd’austères vertus on trouve chez Calixtelll une faiblesse funeste a tant de papes, le népotisme ? J imais peut-être te vice ne fut poussé aussi loin que lui ;, jamais il n’eut pour l’Eglise d’aussi funestes conséquences. Calixte 1Il avait plusieurs neveux, les Mila et les Lançol, lils de ses sœurs. Il voulut transmettreà eus derniers son nom de famille. A peine élevé sur le trône pontifical, il commenta leur fortune. Le 20 février 1456, Rodrigue Lançol Borgia, ! > futur Alexandre VI, est fait cardinal en compagnie de son cousin Luis Jean Mila. Les honteuses débauches de Rodrigue étaient-elles déjà connues, aucundocumentne le prouve ; mais il semble bien difficile qu’il n’ait pas dés cette époque donné' du scandale ; car quelques mois après la mort de Calixte 111. Pie Il le réprimandera sévèrement pour les désordres qu’il affichait (Il juin 1460). Raynaldi, an. 1460, n. 31. Voir t. i, col. 724.

Chaque année du court pontificat de Calixte III apporta de nouveaux bonneurs à ses indignes neveux. En 1457, Rodrigue devenait vice-chancelier de l'Église romaine et généralissime des troupes pontificales. Un autre Rorgia, non entré dans les ordres, Pedro Luis, frère deRodrigue, était également comblé décharges et d’honneurs. Le cardinal Capranica avant courageusement protesté - faveurs scandaleuses ne put rien obtenir ; ikfïlDiiÇlè^pape se refusa-t-il à satisfaire la vengeanoir des^orgiasflipyuraient voulu faire jeter ur adversaire' A 11 '" 1 "' des Rorgia étaient pour profiler de leur rapide fortune, une ollatéraux et de gens sans aveu venus de tous Le l’Espagne ; le peuple italien les nommait ns » ; assez vite Hs occupèrent bon nombre ra cour pontificale. Hais du peuple de supprimaient durement, ils usaient sans pudeur de leur pouvoir, meurtres et querelles troublaient sans cesse la ville sans que le pape vieilli et absorbé par ses projets de croisade en sût rien.

Le 27 juin l’iôs. Alphonse, roi de Naples et d’Aragon, étant mort, son lils naturel don l’errant fut proclamé roi de Naples en vertu des droits qu’Eugène IV lui avait reconnus ; [es adversaires de la maison d’Aragon offrirent la couronne à René d’Anjou, comte de Provence. Aussitôt la mort (lu roi de Naples connue, Calixte 111 commença par distribuer les bénéfices du royaume d’Aragon, dont la disposition avait été une cause de litige entre lui et BOD ancien protecteur ; tout passa aux _i.t et à leurs clients. De plus, le 1 1 juillet 1 iôS. uni" bulle interdit de prêter serment à aucun des deux prétendants au royaume île Naples jusqu'à ce qu’ils fussent

venus en personne Cure juger leurs prétentions a Home

par le pape leur Buzerain. Ferrant se révolta contre cet arrêt, et conclut un accord contre le pape avec François Sforza, duc de Milan, et f.osine de Méditfs. Pedro I.uis Borgia re ut de son oncle la mi-sien de lever des ti’ou l, , i de diriger une expi dition.outre Naples ; l.' bruit courait que Calixte III lui destinait cette couronne. La

mort du p.ipe arrêta cette guerre.

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quelques ordonnances infa.u p*pe, auqu< !

croisade ne Elisaient pas oublier le gou Dément intérieur de l’Eglise. En mai 1455 on le voit

protester contre l’usage qui l'était introduit a Sal ?l

de traduire les clercs devant les tribunaux civil-. Raynaldi, an. 1455, n. >'. Le 29 juin 1455, il canonisa saint Vincent Ferrier. La bulle, préparée par lui. ne fut

cependant publiée que par Pie II le I" octobre l, Bullanum, t. i, p..Vît sq. En 1456, Calixte III dut intervenir dans un différent eva entre les ordres mendiants et l’université de Pans. Les mendiants avaient obtenu du pape Nicolas V une bulle qui dérogeait au canon du concile de Latran. touchant la confession à son propre prêtre, et à la clémentine hudum. Plie renouvelait au contraire la dé-crétale de Boniface VIII au sujet des prédications, confessions et sépultures. Les mendiant-, pensant que la production de cette bulle leur attirerait bien des diflicult ivnt en faire usage pendant plus d’un an. Au mois de mai 1456 seulement, ils la présentèrent à Tofficial de Pari- ; l’université protesta contre cette bulle, et déclara rl-1 mai 1 450) que les mendiants seraient retranchés de son corps, et privés de tous les droits académiques s’ils ne s’engageaient à renoncer à ces privilèges et à obtenir une bulle qui les révoquât. Du Doulay, t. v. p. 601. Le 3 février liôT, fut lue dans une assemblée de l’université la copie d’une bulle de Calixte III, qui révoquait celle de Nicolas V en faveur des mendiants. Apaisée par cette révocation, l’université consentit, à la demande du connétable de Richemont. à réintégrer les mendiants 1 18 février 1 i.'.T. Mais cette bulle deCalixte III était fausse. Dès que le pape eut connaissance di production à l’université, il la démentit, renouvela au contraire les actes de Nicolas V en faveur des mendiants, les continua par une bulle nouvelle donnée en son nom. et écrivit à Charles VII pour se plaindre de ce que quelques particuliers de l’université de Paris, par une présomption criminelle, s'élevaient contre le saintsiège, et pour le prier d’employer son autorité à réprimer leur audace. Du Doulay. t. v. p. 617. Ces actes ne servirent de rien aux mendiants ; l’université déclara qu’ils s'étaient retmnchés eux-mêmes de son corps en résiliant la transaction conclue le 18 février. Il fallut céder, et le S août 1458, les dominicains, qui avaient résisté les derniers, se soumirent, et acceptèrent les conditions de l’accord du 18 février précédent. Du Doulay, t. v. p. 6-21. 630.

En juin 1 iôti. une bulle défend aux chrétiens les rapports avec les Juifs et les Sarrasins. On ne doit pas les inviter aux festins et aux fêtes de famille ; on ne peut les prendre comme nu devins ni leur conférer magistratures ou des charges ; leurs blasphèmes sei sévèrement punipar une amende ou quelque autre peine plugrave qui paraîtra juste » ; l’ancien usag* remis en vigueur de Pur faire porter des vêtements ou des signes distinctifs. Raynaldi. an. 1456, n. 67. La même année (l^OCtobre 1456 une bulle interdit aux chrétiens latins de vexer leurs coreligionnaires orientaux vivant parmi les musulmans. Raynaldi, an. 1456, n. 65. Pue autre bulle, du I" janvier 1 1.V7. canonisa saint OsO évêque de Salisbury. Raynaldi, an. I ié>7. n. 81. 1 "i mesures furent prises contre les hi r liqihs. qui i rossaient en Lonibardie. et contre Reginald Pekop, qui

renouvelait en Angleterre les erreurs de Wielitl. Raynaldi, an. I i.">7. n. 90 sq. Les excommunications portées par Eugène IV et Nicolas V contre ceux qui d, i raient mx basiliques de Rome des marbres ou objets précieux turent renouvelées. lbid., n. 93. L’archevêque de Braga en Portugal fui soutenu contre le duc de Bragance, qui avait envahi les biens de son il" janvier 1458 Raynaldi, an. 1458, n. 36. L’archevêque , de Lyon prétendant à la primatie sur Rouen et la Nvr-