Page:Alfred Vacant - Dictionnaire de théologie catholique, 1908, Tome 2.2.djvu/107

Cette page n’a pas encore été corrigée

152^

CANISIUS

1524

Univcrsitât), in-8° Vienne, 1888, p. 90 sq., 145 sq. ; R. Perkmann, Zur Geschichte der Wiener Univcrsitât, in-8° Leipzig, 1865, p. 88 sq. ; A. Wappler, Geschichte der theologischen Facilitât der K. K. Universitat zu Wien, in-8° Vienne, 1884 ; J. B. von Bucholtz, Geschichte der Regierung Ferdinand des Ersten, Vienne, 1838, t. viii, ix ; Th. Wiedemann, Gescliiclite der Reformalion und Gegenreformation im Lande unter der Enns, in-8% Prague, 1879, 1880, t. i, u ; P. Braun, Geschichte der Bischbfe von Augsburg, Atigsbourg, 1814, t. m ; A. Steichele, Archiv fur die Geschichte des Disthums A ugsburg, Augsbourg, 1859, t. u ; Th. Sickel, Zur Geschichte des Concils von Trient, in-8% Vienne, 1872 ; A. Eichhorn, Der ermldndische Bischof und Cardinal Stanislas Hosius, 2 in-8° Mayence, 1854, 1855 ; M. Rader, S. J., Bavaria pia, in-fol., Munich, 1628, p. 142 sq. ; F. J. Lipowsky, Geschichte der Jesuiten in Baiern, in-8° Munich, 1816 ; Id., Geschiclite der Jesuiten in Tyrol, in-8° Munich, 1822 ; L. Rapp, Kônigin Magdalena von Œsterreich, Stiftering des kiinigl. Stiftes zu Hall in Tirol, in-8° Inspruck, 1858, contient les règles données, vers 1566, par Canisius à la communauté de Hall ; J. Hirn, Erzherzog Ferdinand II von Tirol. Geschichte sciner Regierung und sciner Lànder, Inspruck, 1885, 1. 1 ; H. Murer, Helvetia sancta, in-fol., Saint-Gall, 1750 ; P. G. Bovet, cordelier, Le B. Pierre Canisius et le canton de Fribourg, Fribourg, 1865 ; Revue de la Suisse catholique, 1891, t. XXII, p. 361 sq. : Le B. Pierre Canisius et l’université de Fribourg, par D. Jacquier ; 1894, t. XXV, p. 304 sq., 361 sq., sept lettres du nonce J. F. Bonomio au Bienheureux, de 1581 à 1584, publiées par le P. J.-J. Berthier, 0. P.

III. Biographies et études biographiques.

1* Biographies principales ou faisant souche : M. Rader, S. J., De vita Pétri Canisii, in-12, Munich, 1614, la plus ancienne, mais peu développée ; F. Sacchini, S. J., De vita et rébus gestis Pétri Canisii, in-4% Ingolstadt, 1616 ; J. Dorigny, S. J., La vie du B. Pierre Canisius, in-12, Paris, 1707 ; J. Boero, S. J., Vita del Beato Pietro Canisio, in-8° Rome, 1864 ; F. Riess, S. J., Der selige Petrus Canisius, in-8° Fribourg, 1865 ; A. Kross, S. J., Der selige Petrus Canisius in Œsterreich, in-8° Vienne, 1878. Ces trois derniers biographes ont utilisé de nouvelles sources et beaucoup enrichi la vie de Canisius.

2’Biographies subsidiaires, qui se rattachent aux précédentes comme traductions ou comme adaptations, avec plus ou moins d’additions : F. Juligatti, S. J., Vita del P. Pietro Canisio, in-8° Rome, 1649, abrégé de Rader ; Lcben des Elirwùrdigen P. Pétri Canisii, in-4° Dillingen, 1621, trad. de Rader et de Sacchini ; F. de Smidt, Leven van R. P. Petrus Canisius, Anvers, 1652, tirée de Sacchini ; Longaro degli Oddi, Vita del Venerabil servo di Dio il Padre Pietro Canisio, in-4° Naples, 1755, trad. libre de Sacchini ; P. Python, S. J., Vita R. P. Pétri Canisii, in-8% Munich, 1710, trad. latine de Dorigny ; Leven van den Ecweerden Vader Petrus Canisius, in-8° St. Nicolæs, 1830, trad. flam. du même ; D. Schelkle, Lebensgeschichle des Ehrivurdigen Vaters P. Canisius, 2 in-12, Vienne. 1837, trad. allem. du même ; E. Seguin, S. J., Vie dit B. Pierre Canisius, in-12, Paris, 1804, s’inspire de Dorigny et de Boero ; R. Garcia, S. J., Vida del Beato Pedro Canisio, in-12, Madrid, 1865 ; Daurignac, Histoire du B. Pierre Canisius, in-12, Paris, 1866, rdaptationde Boero ; L. Michel, S. J., Vie du B. Pierre Canisius, apôtre de l’Allemagne et de Fribourg, d’après le P. J. Boero et des documents inédits, in-4° Lille, 1897 ; E. Marcour, Der selige Petrus Canisius, der erste deutsche Jesuit und ztveiter Apostel DeutsclUands, in-8° Fribourg-cn-Brisgau, 1881, biographie populaire qui s’appuie sur Riess.

3* Notices biographiques très nombreuses, mais qui ne sont en général que des vulgarisations des principales vies du Bienheureux ; quelques-unes méritent pourtant une mention spéciale : P. d’Outreman, S. J., La vie du Vén. P. Pierre Canisius, composée en espagnol par le H. P. Jean Eusèbe Niercmbcrg, in-8° Douai, 1642 ; J. Jouvancy, S. J., De vita H. Pétri Canisii… comtnentarius, i n - 1 <’, . Rome, 1864, trad. franc, par le P. Deynoodt sous le titre i’Esquis3e biographique du Vén. serviteur de Dieu Pierre Canisius, in-12, Bruxelles, 1865 ; H. Racmy de Bi rtigny, s. J., Le /’Pierre Canisius… fondateur du collège de Fribourg, in-16, Fribourg, 1865 ; P. C. Bovet, Vie et apostolat du n Pierre Canisius, 2e édit., Fribourg, 1881 ; J. B. Monter, Der selige Petrus Canisius, ein deutschei Glaubensheld, in-16, nne, l 90 ; A. Knôppel, Der selige Canisius, zweiter l Deutschlands, in-16, Mayence, 1897, volume de la collection Lebensbilder katholischer Erzieher, éditéo par Vf. K. IlubciL

II. Ecrits.

Canisius a laissé de nombreux écrits, mais tous n’ont pas la même importance ni le même caractère. Au premier rang se placent les ouvrages doc trinaux, qui ont établi la réputation théologique du Bienheureux. Viennent ensuite les publications d’édilication ou de propagande religieuse, qui secondèrent son action apostolique ou la propagèrent. Sous un troisième groupement, très artificiel, se rangeront les œuvres dont Canisius ne fut qu’éditeur ou traducteur. Sous un quatrième, les écrits autobiographiques et quelques pièces inédites qui méritent d’être signalées. Les brochures do circonstance déjà citées ne seront pas rappelées.

I. ouvrages doci’MXAUX. — Ce sont les catéchismes, le grand ouvrage contre les Centuriateurs et, dans une certaine mesure, les notes sur les Évangiles.

1° Summa doctrinx christianse. Per quæstiones tradita, et in usum christianse pueritiæ mine primum édita. Jussu et aulhorilate sacratissimx Rom. Hung. Bohem. etc. Regix Majest. Archiducis Austrix, etc. Une traduction allemande parut à Vienne dès 1556. Epist., t. I, p. 537, Cil. En 1566, le Bienheureux publia une nouvelle édition, considérablement augmentée et imprimée à Cologne sous ce titre : Summa doctrines christianse, per quæstiones luculenter conscripta.

Cette Summa est le plus grand des trois catéchismes que composa successivement Canisius, celui que, dans un fragment autographe, il appelle major, par opposition aux deux autres, minor et minimus. Epist., t. I, p. 61. La l re édition parut à Vienne, sans nom d’auteur et sans date. Un édit de Ferdinand I er, du 14 août 1554, qu’on lit au début du livre, en avait fait reporter la publication à cette même année, mais le P. Braunsberger, Entstehung und erste Entwicklung der Catechismen des seligen Petrus Canisius, p. 27 sq., a établi que la Summa n2 parut en réalité qu’au mois de mai 1555. Point qui a donné lieu à une discussion entre le D r Fijalek et le P. Kneller, S..T., dans l’Historisehes Jahrbuch de Munich, 1896, 1897, t. xvii, p. 801 sq. ; t. xviii, p. 632 sq. L’ouvrage répondait au désir exprimé par le roi Ferdinand d’avoir un bon exposé de la doctrine catholique qu’on pût opposer aux nombreux manuels de religion que les protestants faisaient circuler dans ses États. On décida de diviser la tâche en trois parties, qui comprendraient une somme théologique pour la jeunesse académique, un manuel de pastorale pour le clergé et tin catéchisme pour le peuple. Divers obstacles arrêtèrent ceux qui avaient été chargés des deux premières parties ; la dernière seule fut menée à bonne fin par Canisius. Très satisfait du résultat, Ferdinand prit la publication sous son patronage et en procura la dill’usion de tout son pouvoir. Il proposa même le catéchisme du Bienheureux au concile de Trente comme l’un de ceux dont il serait bon de prescrire l’usage aux curés et dans les écoles. Les Pères de Trente décidèrent bien la rédaction d’un catéchisme ; mais celui de Canisius ne fut alors ni approuvé ni désapprouvé. Epist., t. iii, p. 729, 782 sq. La sanction de Borne devait venir en son temps. Dans le bref de béatification, Pie IX a fait l’éloge de ce pelit livre « composé avec tant d’exactitude, de clarté et de précision, qu’aucun ouvrage n’est plus propre à instruire les peuples dans la foi chrétienne » . Dans son encyclique de 1897 sur le Bienheureux, Léon XIII a pareillement loué « cet ouvrage nourri et serré, écrit dans un beau latin et d’une façon qui n’est pas indigne des Pères de l’Eglise » , densum opus ac pressum, nitore latino excellons, Ecclesix Patrum stylo non indignum.

2° Summa doctrinx christianse, per quæstiones tradita, etad caplum ruiliorum acçommodata, — Édition princeps du plus petit, minimus, des trois catéchismes, imprimé d’abord à la suite des Principia grammatiecs de Canisius, Ingolstadt, 1556. Epist., t. r, p. 592. Il l’ut traduit presque aussitôt en allemand, et publié, probablement à Ingolstadt et l’année suivante, sous ce titre : Gatechismus oder die Summa Christlicher Leer fur die ainfelligen in frasgtuch ges telle t, Tbid., p. 840 sq. ; t. ii, p. 885 sq. C’est du même qu’il s’agit dans les édi-