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TJLMANN — TIMOTHÉE ET TITK (ÉPITRKS A


vail parut à Paris, en 1550, in-fol. (el in-8°) ; 1551, in8° ; 1573, 1574, in-8°. Cf. Possevin, op. cit., t. i, p. 48 et 555. — 7. De septem sacramentis liber unus, qui adsertioncm eorum defensionemque adversus hærelicos conlinet, Paris, 1550, in-8°. — 8. Nectarii, archiepiscopi Constanlinopolitani, oratio una ; Beati Joannis Chrysostomi orationes sex et homilise duee, qrse.ce nunc primum editæ cum versione lalina Joachimi Perionii et God. Tilmanni, Paris, 1554, in-8° ; Sanctorum Patrum Basilii Magni et Johannis Chrysostomi homilise seleclse, interpretibus Bruello, Volaterrano et Godefrido Tilmanno, Padoue, 1688, in-12. — 9. S. Joannis Chrysoslomi in Isaiam prophetam, Paris, 1555, in-fol. Cette traduction ne renferme que l’explication du texte selon le sens historique et mystique jusqu’à la moitié du c. vin. Cf. Possevin, Sixte de Sienne et dom Ceillier. — 10. Selon le P. André Schotte, jésuite, dom G. Tilmann a publié in-8° le commentaire de saint Jean Chrysostome sur les Psaumes ; cf. Catalogus catholicorum S. Scripturse interpretum, Cologne, 1618, p. 22. — 11. -S. Johannis Damasceni libri III apologetici adversus eos qui sanctas imagines traducunt et criminantur. Accedit S. Theodori dogmat. de honore et adoratione sanctis imaginibus exhibendis, Paris, 1555, in-4° ; Anvers, 1556, in-16, et 1562, in-8° ; S. Theodori (Studitis) de honore sanctis imaginibus exhibendo, etc., dans le t. in de la deuxième édition de la Bibliolheca Patrum par de La Bigne. Le R. P. Michel Lequien, dominicain, éditeur des œuvres complètes de saint Jean Damascène, Paris, 1712, 2 vol. in-fol., se servit de la traduction du chartreux et de celle faite par Pierre-François Zino, de Vérone, pour la nouvelle édition des sermons ou traités de saint Jean Damascène sur le culte des saintes images. Cf. P. G., t. xciv.

— 12. Anastasii patriarches Antiocheni de nostris redis dogmatibus veritatis orationes quinque, Paris, 1556, in-8°, et dans le t. I er de la Bibliotheca Patrum par de La Bigne, Paris, 1609. — 13. Theodori presbyleri Antiocheni Isagoge in quinque libellos Anastasii, et Anastasii patriarchse Antiocheni libelli quinque latine, etc., Paris, 1556 et 1557, in-8°, et dans la Bibliotheca Patrum, par de La Bigne, ainsi que dans le t. viii de la Maxima biblioth. Patrum, Lyon, 1677. — 14. Vita S. Joannis Chrysostomie græco Georgii archiepiscopi Alexandrini, etc., Paris, 1557, in-fol., et au commencement du t. vi des œuvres complètes de saint Jean Chrysostome, Lyon, 1687, in-fol. Selon dom Ceillier on la trouve aussi dans les œuvres du même saint publiées par Savilio et dans d’autres éditions. — 15. En 1558, dom Tilmann fit imprimer à Paris, in-8°, sa traduction latine du discours dogmatique ou commentaire de Théodore de Raïtu traitant de incarnatione Domini contra Nestorium et Eulychen ; cette version fut aussi insérée dans les éditions de la Bibliotheca Patrum, Paris, 1589 et 1609 ; Cologne, 1618 ; Lyon, 1677 (dom Ceillier). — 16. Il est certain que dom Tilmann a traduit quelques-unes des œuvres de saint Grégoire de Nysse, mais on n’en a pas marqué les titres. Nos recherches ont abouti à ces renseignements : a) Il a traduit et paraphrasé les deux discours In hominis procreationem publiés avec les œuvres de saint Basile ; cf. P. G., t. xliv, col. 57-58 ; b) Possevin, op. cit., 1. 1, p. 585, le place parmi les traducteurs du supplément in Hexæmeron composé par saint Grégoire. — 17. Il traduisit en latin l’ouvrage de Germain, évêque de Constanlinople, sur la musique, mais au moment de livrer à l’imprimeur sa version on l’avertit qu’à Rome on venait d’en faire paraître une autre traduction. - — 18. Tutinus, écrivain napolitain, lui attribue un ouvrage intitulé De essentia Dei. — 19. Il a publié une traduction latine du sermon de Sophronius, patriarche de Jérusalem, sur l’adoration de la sainte Croix et sur le jeûne. Cf. Possevin, op. cit., au mot « Sophronius ».

Possevin ; Sixte de Sienne, Bibliotheca sancta, Paris, 1610, p. 233 ; Petrejus, Bibl. Carhis., p. 106-108 ; Aubert Le Mire ; Morozzo, Theatrum chronol. S. O. Cartus., p. 124 ; Le Vasseur, Ephemerides O. Cartus., t. iii, p. 77 ; documents particuliers.

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    1. TIMOTHÉE ET TITE (ÉPITRES A)##


TIMOTHÉE ET TITE (ÉPITRES A). —

Par leurs destinataires, leur contenu et leur style, les deux épîtres à Timothée et l’épître à Tite présentent des traits caractéristiques qui établissent entre elles une étroite parenté et les distinguent de tous les autres écrits du Nouveau Testament. On les appelle avic raison lettres pastorales, car, destinées à deux chefs d’Églises, elles tracent les règles à suivre pour diriger et instruire le peuple fidèle et pour le choix des ministres sacrés. — I. Canonicité et authenticité. II. La théologie des Pastorales (col. 1085).

I. CANONICITÉ ET AUTHENTICITÉ DES PAS-TORALES. — Au sujet des Pastorales, la Commission biblique a donné, le 12 juin 1913, les réponses suivantes :

Responsum de auctore, de integritate et de compositionis tempore epistolarum pastoralium Pauli apostoli.

1° Utrum præ oculis habita Ecclesiæ traditione inde a primordiis universaliter firmiterque persévérante, prout multimodis ecclesiastica monumenta vetera testantur, teneri certo debeat epistolas quæ pastorales dicuntur, nempe ad Timotheum utramque et aliam ad Titum, non obstante quorundam hæreticorum ausu, qui eas, utpote suo dogmati contrarias, de numéro paulinarum epistolarum, nulla reddita causa, eraserunt, ab ipso apostolo Paulo fuisse conscriptas et inter genuinas et canonicas perpetuo recensitas ?

Resp. Affirmative.

2° Utrum, hypothesis sic dicta fragmentaria, a quibusdam recentioribus criticis invecta et varie proposita, qui, nulla ceteroquin probabili ratione, inuno inter se pugnantes, contendunt epistolas pastorales posteriori tempore ex fragmentis epistolarum sive ex epistolis paulinis deperditis ab ignotis auctoribus fuisse contextas et notabiliter auctas perspicuo et firmissimo traditionis testimonio aliquod vel levé præjudicium inferre possit ?

Resp. Négative.

3° Utrum difficultates quæ multifariam objici soient, sive ex stilo et lingua auctoris, sive ex erroribus prsesertim gnosticorum, qui uti jam tune serpentes describuntur, sive ex statu ecclesiasticse hiérarchise, quæ jam evoluta supponitur, aliæque hujuscemodi in contrarium rationes, sententiam quæ genuinitatem epistolarum pastoralium ratam certamque habet, quomodolibet infirment ?

Resp. Négative.

4° Utrum, cum non minus ex historicis rationibus quam ex ecclesiastica traditione, SS. Patrum orientalium et occidentalium testimoniis consona, neenon ex judiciis ipsis quæ tum ex abrupta conclusione libri Actuum, tum ex paulinis epistolis Romæ conscriptis, et præsertim ex secunda ad Timotheum, facile eruuntur, uti certa haberi debeat sententia de duplici romana captivitate Apostoli Pauli, tuto affirmari possit epistolas pastorales conscriptas esse in lllo temporis spatio, quod intercedit inter liberationem a prima captivitate admortem Apostoli ?

Resp. Affirmative. (Texte dans Act. apost. Sed., t. v, 1913, p. 292 sq.)

Le décret comprend donc quatre décisions. 1° En vertu de la tradition ancienne, universelle et perpétuelle et en dépit des attaques audacieuses de quelques hérétiques, il faut tenir pour certain que les Pastoraïis ont été écrites par Paul lui-même et qu’on les a toujours regardées comme authentiques et canoniques. — 2° L’hypothèse dite fragmentaire, imaginée par des critiques récents, d’après laquelle les Pastorales seraient composées d’épîtres ou de fragments d’épîtres pauliniennes perdues, réunis et notablement accrus par des auteurs inconnus, ne saurait avoir la moindre valeur en face du témoignage clair et très ferme de la tradition. — 3° Les difficultés tirées du style et de la langue de l’auteur, de la nature des erreurs, surtout des er-