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THÉOPHILE D’ALEXANDRIE

C,

Hier., Epist. lxxxvii et lxxxix, édit. cit., p. 140 et 142 sq. ; une lettre à saint Épiphane, Hier., Epist. xc, p. 143 sq. ; une lettre synodale aux évêques de Palestine et de Chypre (an. 400), Hier., Epist. xcii, p. 147155. — 2. Ici encore les florilèges dogmatiques grecs apportent leur contribution de fragments. Justinien, Liber adversus Origenem, P. G., t. lxxxvi, col. 967971, cite une lettre à certains moines origénistes, une lettre aux saints de Scété et une lettre synodale. Le florilège du Cod. Vat. gr. 1431, édit. Ed. Schwartz, Abhandlungen d. bayer. Akad. d. Wiss., Philos. -phil. und hist. KL, t. xxxii, fasc. vi, Munich, 1927, p. 36, donne un fragment d’une lettre aux moines (an. 401). Le Ve concile œcuménique, Mari si, t. ix, col. 251 sq., cite deux fragments d’une lettre à Porphyre évoque d’Antioche (après 404). Ajoutons un court fragment d’une lettre aux évêques de Palestine (an. 400) et un autre d’une lettre à saint Jean Chrysostome (an. 402), P. G., t. lxv, col. 61, d’après Palladius. — 3. L’apport des florilèges orientaux est moins riche : il se réduit à deux passages d’une lettre à Flavien, évêque d’Antioche (vers 400), que nous devons à Sévère d’Antioche, édit. E.-W. Brooks, The sixth book of the sélect letters of Severus palriarch of Anlioch, Londres, 1904, t. i (syr.), p. 342 et 347 ; t. n (trad.), p. 303 et 307. — 4. Ces lettres qui, sauf la dernière, ont été toutes provoquées par la querelle origéniste, sont des lettres d’affaire. Dans la littérature hagiographique on en trouve quelques autres d’un caractère assez différent : une lettre à l’évêque Ammon, P. G., t. lxv, col. 61, et Fr. Halkin, Sancti Pachomi vilse græcæ, Subsidia hagiographica, t. xix, Bruxelles, 1922, p. 121 (cf. Analeclu bollandiana, t. lui, 1935, p. 400) ; une lettre au monastère de Pachôme (syriaque), édit. Bcdjan, Acta marlijrum et sanctorum syriace, t. v, p. 340, trad. Nau, Une lettre de Théophile, patriarche d’Alexandrie, dans la Revue de l’Orient chrétien, IIe sér., t. ix, 1914, p. 103 sq. ; une lettre à l’archimandrite Horsisius et une autre aux moines de Pboou (copte). W.-E. Crum, Der Papiruscodex sxc. Vi-vu der Philippsbibliothek in Cheltenham, Koplische theologische Schriften, dans Schriften der wiueruchaftlichen Gesellschafl in Strassbwg, t. xviii, Strasbourg, 1915, p. 12 et 16 (texte), p. 65 et 70 (trad.). 3° Sermons.

1. Le plus important semble être le

sermon In mysticam cenam (29 mars 400), édité à tort miun le nom de Cyrille d’Alexandrie, P. G., t. lxxvii, col. 1016-1029 (cf. Revue d’histoire eçcl., t. xxxiii, 1937, p. 46-54). — 2. I.e bref sermon sur la mort et le jugement, P. G., t. lxv, col. 200, dont une traduction syriaque a été éditée par M. Prière dans la Revue de l’Orient chrétien, IIe sér., t. vin. 1913. p. 164 sq., a été utilise par l’auteur de l’homélie De exitu animi et de secundo adventu. P. G., t. lxxvii, col. 1072-1089, attribuée faussement à Cyrille d’Alexandrie. — 3. De trois autres nous n’avons plus que des fragments : il s’agit d’un sermon sur la Providence, Mai, Nova Patrum bibl., t. vi, p. 164 ; d’une homélie eîç tyjv Ipopoo ioav citée par le florilège du concile du Latran de > 19, M an si, t. x. col. 1 092 ; d’un sermon sur Matth., iv, 23, cité par Sévère d’Antioche, Antijulianislica, édit. Sanda, p. 211 (syr.) et p. 240 (trad. 1 : le texte grec de ee derniei fragment s’est conservé dans les chaînes sur le psautier, Revue biblique, 1938, p. 391. 1. Une homélie sut la eroix et le bon larron (copte 1 a été éditée et traduite en italien par F. Hossi. Memorie délia R. Academia délie scienze, IL sér., t. xxxv, Turin, HH. p.’2 11 250, ei lie nouveau. / papirt coptict del miueo Egizio <U Torino, t. 1, Turin. 1887. p. 64 90. 1 ne traduction latine partielle de v Peyron, faite d’après le m* me papyrus, avait été éditée auparavant pal Tlschendorf, Anecdota tacra et profana, Leipzig, 1861, p. 121 12t.’, 1 ne homélie sur le repentir et la

Mbriété (copte) a été éditée et traduite en anglais par

E. Budge, Coplic homilies in the dialecl of Upper Egypt, Londres, 1910, p. 65 (copte) et p. 212 (trad.). — 6. Il faut bien distinguer de ces sermons, dont l’authenticité est soit certaine, soit très vraisemblable, une série, de compositions légendaires manifestement apocryphes. Tels sont : le sermon pour la fête de l’Assomption (copte), édit. W.-H. Worell, The coptic mss in the Freer collection, Univ. of Michigan sludies, Human. ser., t. x, 1923, p. 249 (texte) et p. 358 (trad.) ; le sermon pour la dédicace de l’église des Trois-Enfants à Alexandrie (copte), édit. H. de Vis, Homélies coptes de la Vaticane, t. 11, Copenhague, 1929, p. 121-157 ; le sermon pour la dédicace de l’église Saint-Baphaël (copte), inédit à part quelques phrases dans Zoega, Catalogus cod. copt. Borgian., Rome, 1810, p. 612 ; un sermon sur le séjour de la sainte Famille au mont Coscam (en Egypte), fort répandu dans les littératures orientales. Plusieurs versions ont été éditées et traduites : une version éthiopienne par Conti Rossini. Rendiconti delta R. Academia dei Lincei, t. xxi, 1912, p. 395-471 ; deux versions arabes par M. Guidi, Rendiconti, t. xxvi, 1917, p. 441-469 et t. xxx, 1921, p. 218-237 ; une version syriaque par G. Guidi, Rendiconti, t. xxvi, 1917, p. 391-440 (texte) ; t. xxx, 1921, p. 274-309 (trad.) et de nouveau par A. Mingana, Woodbrooke studies, t. iii, p. 1-92 (= Bulletin of the John Rylands library, t. iii, 1929, p. 383 sq.). Le texte original copte semble perdu. Sur tous ces documents, cf. W.-E. Crum, Der Papiruscodex, p. xvi-xviii. 7. Les collections de manuscrits arabes contiennent plusieurs sermons inédits, dont l’authenticité restera sujette à caution tant qu’ils n’auront pas fait l’objet d’un examen sérieux. Signalons une homélie sur l’archange saint Michel dans le cod. Paris, arab. 488H (cf. Crum, op. cit., p. xvi) ; un sermon sur les saints Pierre et Paul, sur le retour à Dieu et sur saint Athanase dans le cod. Paris, arab. 4771 ; le début d’une homélie sur l’aveugle de naissance dans le cod. Monac. arab. 1066 ; un sermon sur l’assistance à la messe dans le cod. 34’) des mss décrits par G. Graf, Catalogue de mss arabes chrétiens conservés au Caire, Studie testi, t. lxiii, Vatican, 1934, p. 127 ; un sermon sans litre dans le cod. 438 de la même collection, op. cit., p. 166.

— 8. G. Zarbhanalean, Catalogue des anciennes traductions arméniennes (siècles iv-xm), Venise, 1889 (en arménien), p. 474 sq.. signale deux discours de Théophile d’Alexandrie pour le milieu du carême, deux panégyriques des quarante martyrs de Sébaste et un discours sur le récit évangélique de la femme prostituée qui fut justifiée pat son onction, l’eux discours de Théophile sur les larmes et la confession des péchés (en arménien) existent inédits dans le cod. Mechitar. Yindob. 364, fol. 150 V-159 v" ; cf. J. Dashian. Katalog der armenischen llandschriflen in dcr Mechitharisten Bibliothekzu Wien, Vienne, 1895 (en arménien), p. 816. I.e cod. Mechitar. Yindob. il’» ', fol. 93 v"-96. offre une autre reeension du premier discours. Dashian, op. cit., p. 745. Ull troisième discours, sur le repentir et les larmes, est contenu dans le cod. Mechitar. Yindob. 524, fol. 104 V-108 Dashian, op. cit., p. 995. M. F. Mac 1er a signalé un extrait du discours de Théophile sur le figuier dans un manuscrit arménien de M. Siméon Mirzayantz, Revue des études arméniennes, t. ii, 1922,

p. 243. Ces traductions arméniennes sont toutes inédiles, on ne remarquera pas sans Inquiétude que ces sermons semblent tous inconnus des traditions

que, syriaque, copie et arabe.

I" Œuvre » diverses. I. I)u Canon pascal pour les années 380 179 seul le prologue nous reste ; encore n’est il complet que dans une traduction latine, qui nous a conserve également la lettre d’envoi adressée

a l’empereur Théodose. 1.’édition de Migne, P. G., 1 iw, col. 48-52, est Insuffisante ; il faut consulter