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SCIENCE

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catholique, de l’omniscience de l'âme du Christ… Si l’on vont sauvegarder l’orthodoxie, aucune ignorance ne peut être attribuée au Christ. » De Y ?rl>o incarnato, édit. 5 a, p. 244, 251.

Une des meilleures justifications tlu décret du Saint Oflice a été fournil.' par le P. Lebreton. Recherches de science religieuse, octobre-décembre 1918, justification reproduite dans la note C de la nouvelle édition du t. i. Les origines du dogme de la Trinité.

1° Petan, De incamatione Verbi, I. XI, c. i-iv ; Thomassin, De incarnatione Verbi l>ci, I. VII ; M.-.l. Lagrange, Évangile

selon suint Marc, Paris, 1920, |>. 212-21.". ; p. 320-327 : p. 328330 ; Évangile selon saint Lue. Paris, 1921, p. 269-271 ; Stentrup, De Verbo incarnato, I. Christologia, I. ii, Inspruck, 1882, thèses i x lll-l i : card. L. Billot, S. J., Lu paronsie, Paris, 1920 ; ici, Pahousie, t. xi, col. 20 13-205 I ; Ac.noètes, t. i, col. 586-596 ;.1. Lebreton, L’ignorance tlu jour du jugeaient, op. cit., p. 559-590 ; 1'. Galtier, L’enseignement des Pères sur lu vision béatifique dans /< christ, dans Recherches des science religieuse, 1925, p. 54 sq. ; H. -M. Schwafan, Les controverses tics Pcres grecs sur la science tlu Christ, dans Renie thomiste, t. xu(1904), p. 12 sq., p. 2.~>7 sq. ; Elzear Schulte, O. F. M., Die Entivicklung der Lehre dis menschlichen Wissens Christibis zum Beginne der Seholustik, Paderborn, 1914 ; Jos. Marie, De agnoetariim doctrina, Zagreb, 1914 ; Das menschliche Nichtmissen kein soteriologisches Postulat, Zagreb, 1916.

2° Pierre Lombard, Sentences, t. III, dist. XIV, et les commentateurs, notamment s. Thomas, s. Bonaventure, Duns Seot ; Alexandre de Haies, Summa, part. III, q. xiii ; S. Thomas d’Aquin, Sum. theol., III », q. i-ii et les commentateurs, notamment Cajétan, Baiiez, Sylvius, Jean de Saint-Thomas idisp. XI-XIV(, Salmanticenses (disp. XVIIXXII), Gonet, Clgpeus, De incurnatione Verbi divini, disp. XV-XVIII ; Billuart, Cursus theologiæ.De incarnatione, diss. X-XII ; Suarez, De incurnatione (In lll im part.Summw S. Thomœi, disp. XXII-XXV ; Legrand, De incarnatione Verbi divini (dans le Cursus de Migne), diss. IX, c.n.a.l. — Parmi les auteurs plus récents, Janssens, De Deo-homine, pars I », Christologia, q. i.x-xir. p. 400-478 ; Billot, De Verbo incarnato, thèses xix-xxi ; Chr. Pesch, De 'crbo incarnato (Prœlect. dogmat., t. iv), n. 241-274 ; Heinrich Gutberlet, Dogmatik, t. vii, p. 720 sq. ; Hugon, Tract, dogmat., t. ii, De Verbo incarnato, q. vi, p. 479-530 ; le même, Le mystère de l’incarnation, Paris, 1913, IVe partie, c. ii ; Van Xoort, De Deo Redemptore (1910), n. 103-113 ; Hervé, Manuale, t. ii, n. 516-531 ; Diek ; imp-IIoffmann. Manuale, t. ii, § 28 ; A. d’Alés, De Verbo incarnato, thèse xviii ; P. Galtier, De incarnatione et redemptionr, n. 312-327 ; 333-347 ; Mgr Chollet, La psychologie du Christ, Paris, 1903 ; P. Schwalm, O. P., Le Christ d’après suint Thomas d’Aquin, c. iv.

3° Monographies. - F. Brunetti, La scienzu umanae lu coscienza messianica di X. S. Gesù Cristo, 2 1 ' édit., Venise, 1903 ; O. Gruber, Die Gotlschauung Christi im irdischen Leben und ihrr Bestreilung, (iraz, 1920 ; V. Kwiatkowski, De scienlia beata in anima Christi, Varsovie, 1921 ; S. Szaho, De scienlia beata Christi, dans A’enia thomistiea, t. ii, Borne, 1924, p. 349-491 ; F. Claverie, O. P., La science du Christ. dans Repue thomiste, 1908, p. 385-110 ; 1909, p. 50-78 ; 1910,

p. 70H-779 ; 1911. p. 303-313.

A. Michel, SCILLA Salvator, lienmineur conventuel italien (xi 5.). - Originaire de Païenne où U naquit en 1790 et fit profession en 1811, il tut un célèbre orateur et un philosophe renommé vers le milieu du xix r siècle. Disciple du panthéiste Vincent Miceli, qui exerça une grande influence par ses théories nouvelles, principalement en Sicile, même sur les ecclésiastiques. [lia contribua beaucoup à répandre les théories de son maître, surtout en Sicile. Il évita cependant de tomber dans les excès de Miceli. par exemple en ce qui regarde le mystère de la sainte I rinité et le dogme du libre arbitre, mais il le suivit néanmoins dans sa conception de la création considérée comme une pure émanation. Tout le mérite du I'. Scilla, d’après I). Sparacio, consisterait en ce qu’il s’est efforcé d’attribuer à l’union religieuse ou mystique de la nature humaine avec la nature divine dans le Christ, ce que Miceli paraît attribuer a l’union substantielle ou naturelle.

Il appela son pant héisme un i panthéisme catholique. Salvator Scilla divulgua ses i héories néo pant héistes dans la revue, alors fameuse, de Païenne : // Gerofllo siciliano. I.cs articles furent édités en un volume séparé intitulé : / fondamenii del panteismo cattolico, t. i. Païenne Barcelone. 1852, in 8°. LXX-326 p.. où. dans l’introduction, il s’efforce de se laver de l’accusation de panthéisme. Comme la revue fut suspendue au cours de la seconde année de son existence (1853). faute d’abonnés, il n’eut pas l’occasion de propager plus longtemps ses doctrines pernicieuses. Attaqué de tous les côtés, il répondit aux critiques venant du dehors, surtout de la part de i’Enciclopedia di Torino, par un opuscule intitulé : Appendice al trattalo délia sostanza e del panteismo a riscontro délie leorie opposte nella Enci clopedia di Torino. Païenne, 1852, in-8°, 94 p. Il fut toutefois plus heureux, au moins en partie, dans sa réfutation des théories d’E. Kant, qu’il publia dans des articles parus d’abord dans les revues // monda comico et // mondo collo, et réunis ensuite en un volume avec le titre : Esame erilico dei principi metafisici di Emanuele Kant, Païenne, 1859, in-8°, 224 p.

Salvator Scilla prit aussi une part active dans la fameuse polémique qui, vers le milieu du xix' 1 siècle, souleva les théologiens de l’Italie méridionale et dont nous avons retracé les différentes péripéties dans l’article consacré à Placide Puglisi (t. xiii, col. 1101-1162). Elle fut suscitée à. l’occasion d’un concours ouvert à Messine, en 1843, en vue de pourvoir une chaire de théologie à l’université de cette ville et dans lequel le conventuel PI. Puglisi l’emporta sur le prêtre séculier C. Messina par sa dissertation : Thesis de sacramento conflrmationis, Messine, 1843. Cette victoire provoqua aussitôt de la part du clergé séculier une opposition acharnée et J. Crisafulli Trimarchi attaqua vivement la thèse de PI. Puglisi dans un journal local, Scillae Cariddi, du 1 er juin 1843. Salvator Scilla y répliqua sans tarder par Apologia di una dissertazione che porta per titolo « Thesis de confirmatione », di riscontro alla critica del sac. Giuseppe Crisafulli, Païenne, 1843, in-8°, 106 p. Il est encore l’auteur de deux discours funèbres : Discorso encomiastico nei funeri del P. M. Benedelto Amodei, O. M. conv., pronunziato nel lemplo di S. Francesco in Mazzara, Mazzara, 1844, in-4°, 46 p., dans lequel on peut trouver les noms des principaux disciples de Vincent Miceli et la défense des théories de son maître ; Elogio funèbre del rev mo 1'. Gioacchino Ventura di Raulica, ex-gen. dei Tealini, Païenne, 1861, in-4°, 34 p.

Salvator Scilla régit en qualité de commissaire provincial la province des conventuels de Sicile pendant les temps très durs de la suppression (1865-1868) et mourut en charge, en 1868.

D. Sparacio, Frammenti bio-bibliograftei di scrittori ed

antori minori convenluali dagli ullimi anni del 600 al 1930, Assise, 1931, p. 174-17.) et dans Miscellwiea francescana, i. x, 193U, p. 60-61.

A. Teetært. SCOCCIACAMPANA Antoine, frère mineui conventuel italien (xviir 3 siècle). — Originaire de Ci i tanova dans la Marche d’Ancône et docteur en théo logie, il fut appelé à Rome en 1773, par Clément 1. après la suppression des jésuites, pour y enseigner la théologie avec son confrère, Augustin Arbusti, au Collège romain de Saint-Ignace. Il occupa cette chain pendant vingt ans et s’acquitta de sa charge a la satisfaction de tous. Il mourut, en 1793, au couvent

des Douze-Apôtres a Boine. Il est l’auteur d’un Ci complet de théologie : Inslituliones théologien doginalico-scholust icir, que le conventuel Nicolas Papini avail en grande estime et dont il confesse s'être servi dan ses leçons et ses disputes. Voir X. Papini, Script ord. min. conventualium un. 1650 1820, au mot Anto