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SCHWARZ [MEINRAD SCHWENCKFELD GASPARD 1586

furis in Sexto, ibid.. 1730 : Collegium unioersi juris eanonici du bénédictin L. Engel, rédigé en manuel, ibid., 1738, « m 1728, d’après 1°. Sparacio, op. cit., p, 17 1 et H. Hurter, Nomenclator literarius, 3 « éd., t. iv, col. 1603, n. 2.

K. Eubel, Geschichte der obtrdeutschen Minoriten-Protinx, Wurrbourg, 1886, p. 112 ; ’; B> Fleury, dans Archives de la Suc. (Thist. du canton de Fribourg, t. viii, 1907, p. 344 ; D. Sparacio. i mmnu-nii bio-bibliografici di serittoried autori ni/tari conventucdi dogli ultimi anni del 600 al 193P, Asmh’, 1931, p. 173-17’el dans Miscellanea francescana, t.. 1930, p. 59-60 ; V. Schwarzwfilder, Schwarz Meinrad, dans Lexikon f. Theol. u. Kirche, 2 « éd., t. i, Priboorg-en-Br., 1937, col. 367 ; K. Eubel, Die 100 jàhrige Niederlassung der Franziskaner-Minoriten zu Wûrefturg, dans irunzisk. Studien, t. viii. L921, p. 37.

. Il ETAERT.

SCHWEDERICH Jacques, appelé aussi Suederick. Schnederich, Sehnederiek, Swegerich, Swederich, frère mineur allemand du xvr siècle, qui s’est distingué par son opposition à Luther. — Originaire de Torgau, ii entra dans l’ordre îles mineurs de la province monastique de Saxe, probablement au couvent de cette ville. Voir F. Docile. 0. F. M.. Der Klostersturm ron Torgau, Munster-en-W., 1931, p. 56, n. 1. Ordonné prêtre en décembre 1502, il lit un court séjour à l’université de Wittenberg puis à celle d’Erfurt.où il prit le doctorat le Il février 1510. Voir Motschniann, Erfordia lilerata, t. ii, Erfurt, 1733, p. 25.

Il exerça ensuite la charge de lecteur en théologie et combattit avec énergie par la parole et par la plume Luther et sa réforme. Ainsi il défendit au chapitre provincial de Wittenberg. en 1510. contre Lui lier, l’authenticité des stigmates de saint François. Cette dispute porte le titre de Quæstio disputata de S. Francisci stigmatibus contra Lutherum, et Luther en fait mention d’une façon très défavorable dans une lettre qu’il écrivit a Jean Staupitzle 3 octobre 1519. Cf. E.-L. Endcrs, Dr. Martins Luthers Bricfwechsel, t. ii, 1887, p. 282. Lu 1523, quand il était déjà custode de la custodie de Meissen, Jacques Schwederich fut attaqué par écrit par le franciscain Jean Briesmann, contre lequel il avait dû sévir à cause de ses propensions marquées vers la Réforme, à laquelle il passa d’ailleurs vers la fin de 1522. Voir F. Docile, Dos U’ittenberger Franziskanerklosler, dans Franzisk. Studien, t. x, 1923, p. 28 1-285.

En qualité de custode de Meissen, J. Schwederich eut sans cesse des difficultés avec les protestants, qui, non seulement attaquaient continuellement les religieux des couvents de sa custodie, mais les persécutaint jusque dans leurs couvents et les obligeaient à les quitter. Cependant un des soucis les plus graves du custode était l’abandon de l’ordre et l’apostasie de quelques-uns de ses sujets. Aussi, pour réfuter toutes les accusations portées par les protestants contre la vie religieuse et engager ses confrères a rester fidèles a leurs vieux, il écrivit, sur la demande de l’évêque de M issen, le Colleclaniolum de religiosorum origine et eorundem per mundum multiplicatione ac a céleris t’ul’jtiribus per hubitus. signa et ritus discrimine, de aposlatururn t/uoque et eis cooperantium piaculo simul ac punitione ex diuersis lune inde comportalum, s. 1. (probablement a Dresde), mars 1525. Cet ouvrage, comporte onze articles, dont on peut voir les titres dans J.-II. Sbaralea, Sujiptementum ad scriptores O. M.. 2° éd.. t. iii, Rome, 1921, p. 20. Sur ces luttes voir F. Docile. Der Klostersturm von Torgau im Jahre i ;.’;, dans Franzisk. Studien, fasc. suppl. 1 l, Muns eren-W.. 1031 ; et Drei ausqetrelene Franziskaner, dans Reformgeschicht. Studien uni Texte, fasc. 21-22, Munster-en-W., 1012.

En 1530, mourut le duc Georges de Saxe, le prour des ordres religieux, et de la sorte les derniers couvents de sa custodie. Meissen, Dresde, OschatZ et Freiberg furent complètement lircs a la merci des protestants. Ci. F. Docile, Aus den letzten Tagen der Franziskaner : u Meissen, dans Franzisk, Studien, t. i, 101 1, p. 05-70.

En 155 1, le 1’. Schwederich apparaît revêtu de la dignité de vice-provincial de Saxe. Après celle date ii disparaît de l’histoire.

Outre les deux ouvrages déjà cités : la Quæstio disputata de S. Francisci stigmatibus et le Colleclaniolum, Jacques Schwederich est encore l’auteur de nombreuses lettres, intéressant l’histoire de la réforme protestante. On lui attribue aussi un Commentarius in Sententias.

Outre les études déjà citées, voir I.. Wadding, Scriptores O. M., 3 « éd., Rome, 1906, p. 126 ; 3.-1 1. Sbaralea, Supplementum, 2° éd., i.n. Home, 1021, p. 20 ; (1. Haselbeck, Zum Jubelfestder Thûringischen Ordensprooinz (1523-1923), dans Franzisk. studien, t., 1923, p. 118 ; 11. Schwesinger, Das Framiskanerkloster in Saalfeld a. S., ibid., t., 1923, p. 202 ; L. Lemmens, Die Franziskanerkustodie Livland und Preussen, Diisseldorꝟ. 1012, p. 609 ; le même, Die Provinzialuikare der Sâchsischen Observanten, Diisseldorꝟ. 1910, p. 12 ; Allgemeine deutsche Biographie, t. xxxiii, p. 325 ; L. Meier, De scbola Erfordiensi seeculi XV, dans AntonianUm, t. v, 1930, p. 318 ; F. Doele, Reformationsgeschichtliches aus Kursachsen. Vertreibung der Franziskaner ans Altenburg und Zivickau, dans Franzisk, Studien, fasc. suppl. 15, Munsteren-W., 1033, p. 185-186, ISS, 107-198 ; H. Hurler, Nomenclator, 3e éd., t. ii, col. 1253 ; F. Gess, Akten und Briefe zur Kirclienpolitik Herzog Georgs oon Sachsen, t. ii, 15251527, Leipzig-Berlin, 1017, p. 756 ; P. Mardis, /) « s Franziskanerklostcr in Meissen, dans Mitteilungen des Vereins f. Gesch. d. Sladt Meissen, t. ii, Meissen, 1889, p. 342-346 ; G. Ruchwald, Die Franziskaner der Matricula ordinaturum des Hochstifts Merscburg, dans Franzisk. Studien, t. vii, 1920, p. 144 et 215 ; C.-K. Foerster, Album Academiæ Vitebergensis ab anno Christi 1502 usque ad annum 1560, Leipzig, 1841 ; A. Weissenhorn, Akten der Erfurter Universitàt, t. ii, Halle, 1881, p. 288 ; O. Clemen, Reste der Bibliothek des Franziskanerklosters in Zivickau, dans Franzisk. Studien, t. xvii, 1930, p. 226 ; F. Docile, Die Observanzbewegung in der Sâchsischen Franziskanerprouinz bis zum Generalkapitel von Parma (1529), Munster-en-W., 1918, p. 130-131.

A. Teetai.hi.

SCHWEITZER (Schweetzer ou Schwectzer) Jean, augustin allemand, né en 1623, professeur, puis doyen de la faculté de théologie de Cologne, provincial à trois reprises des augustins de Cologne, mort le 23 janvier 1708. Il a laissé entre autres :

1. Dissertatio de sufficientia et necessitate pœnitentiæ, Cologne, 1678. — 2. Dissertatio de radice intolerabilium scandalosarum propositionum ab Alexandro VII et Innocentio XI damnatarum, ad mentem S. P. Augustini, Cologne, 1670, in-8°. — 3. De essentia et effectibus prædestinationis et reprobationis adultorum et infantium sine baptismi sacramento morientium ad mentem S. Augustini, Cologne, 1681. — 4. De incertitudine sententiæ probabilisticæ et periculo dictaminis practici, Cologne, 1682, in-8°, contre le probabilisme. — 5. De statu innocentiæ, Cologne, 1682, in-8°. — 6. Justæ querelæ de responsione benigna, Cologne, 1682, in-8°.

Hurter, Nomenclator literarius, 3e éd., t. iv, col. 646 ; Richard et Giraud, Bibliothèque sacrée, t. xxii, p. 119 ; Ellies Dupin, Bibliothèque des auteurs ecclésiatiques, xviie siècle (table).

J. Mercier.

SCHWENCKFELD Gaspard, théologien i mystique protestant, fondateur de la secte des schwenckfeldiens (1489-1561)1 I. Vie. il. Doctrine. 1 1 1. Les schwenckfeldiens.

I. Vie.

Gaspard Schwenckfeld étail ur eu novembre ou décembre l 189, au duchi jnitz,

.n Silésic Il signait : Schwenckfeld von qu’il était originaire d’une famille noble, dont le Met’héréditaire poi tail nom d’O ig. I H quelqui