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sentences des saints Pères, B. Kurtscheid, dans Franzisk. Studien, t. r. p. 272, et Th. NOM. 0. F. M., ibid., t. xvii, p. 20, tiennent qu’elle constitue une table alphabétique liés développée sur la sainte Écriture. A. Kleinhans, o. F. M., dans Antonianum, l. vii, 1932, p. 136, noie 1, affirme que Jean de Saxe y traite au point de vue théologique et mystique, suivant l’ordre alphabétique, des vices et des vertus, ainsi que du Christ, de la Vierge et des saints. Elle commence : Aaron. Quod jubet Aaron, et finit : Zelus Dci. Deus destruit superbiam, aut zelum incendendo nul mittendo.

Selon le catalogue des écrivains franciscains de Wurtzbourg, /oc. cit., .Jean d’Erfurt serait encore l’auteur d’une Tabula lutins philosophise naturalis, d’une Tabula logiese et d’une Tabula lutins philosophise moralis, ainsi que d’un volumen sermonum. Pierre Ridolfl de Tossignano, op. cit., p. 32<s r°, et !.. Wadding, Scriptores ord. min., .'5 éd., Rome, 1906, p. 152. lui attribuent des Sermones de tempore et de sanctis. C. Oudin, De scriptoribus eeelesiasiieis, t. m. Leipzig, 1722, col. 975, attribue à tort à Jean d’Erfurt un Tractatus de conceptione et un Tractatus de ornatu elerici, qui doivent être considérés de fait comme l'œuvre du dominicain allemand Henri de Ilcrford, comme le disent avec raison J. Quélif et, J. Echard, Scriptores ord. prsed., t. i, Paris. 171 !). De même le Commentarius ad Alchabitii Isagogen in astrologiam, que Jean de Saintvntoine, Bibliotheca universa franciscana, Madrid, 1732-1733, attribue à Jean d’Erfurt, doit être attribué au fameux astronome séculier Jean de Saxe, qui vécut au xiv siècle, de même que deux autres ouvrages d’astronomie : Saints computus et Canones in tabulas astronomicas seu alphonsinas. Voir J.-H. Sbaralea, Supplementum, 2 V éd., t. ii, p. 70. Ce même auteur, ibid., pense cpie les livres Commentarius in orationem Ciceronis pro Roscio et Orutiones duæ de utilitate dicendi et observandis legibus, attribués à tort encore à Jean d’Erfurt par Jean de Saint-Antoine, doivent probablement être considérés comme l'œuvre de l’astronome Jean de Saxe. Il faut probablement aussi laisser à celui-ci le Computus chirometralis cum commento, qui dans un manuscrit de la bibl. universitaire de Prague est assigné à Jean d’Erfurt, d’après P. Lehmann, Mitteilungen nus Handschriften, dans Sitzungsberichte il. Bayer. Akad. d. Wissensch., Philos, histor. Abteilung, Munich, 1932, fasc. 3, p. 53.

Jean d’Erfurt serait encore l’auteur de Glossse super consuetudines Turonenses selon !.. Wadding, Scriptores, ./' éd., p. 152 et.1.-11. Sbaralea, Supplementum, ' ! éd., t. ii, p. 70, qui considère comme futiles les raisons alléguées par C. Oudin, op. cit., col. 072, pour nier l’authenticité de cet ouvrage, à savoir qu’il est invraisemblable qu’un Allemand ait écrit des "loses sur les Consuetudines Turonenses. D’ailleurs, ajoute-t-il, il n’est pas certain que par Turonenses il failleenlendre la ville de Tours en France, puisqu’il existe aussi une ville de Thorn, dans la Prusse occidentale.

Outre les ouvrages généraux déjà cités, voir t.. Wadding, Scriptores O. M., 3 « éd., Rome, 1906, p. I38e1 152 ; J.-H. Sbaralea, Supplementum, 2' éd., I. ii, Home, 1921, p. 69-70 ; F. Seckel, Beitrdge z. Gesch. beider Rechte im Mittelalter, t. i, Zur Geschichte d. populàren Literatur d. rôm.-kanon. Rechts, Tubingue, 1898, p. 185-186 ; F. Doelle, Johannes von Erfurt, ein Summist ans dem Franziskanerordenum die Wende des XIII. Jahrhunderts, dans Zeitschr. I. Kirchengesch., t. xxxi, 1910, ». 21 1-2 t.S ; le même, Die Rechtstudien derdeutschen Franziskaner im Mittelalter mut dire Bedeulung jiir die Rechtsentwicklung der Gegenwart, dans Aus der Geisteswelt des Mittelalters M. Grabmann gewidmet, dans Beilràge z. Gesch. d. Philosetc. de Bfiumker, Supplementband iii, 2, Munster-en-W., 1935, p. 1041-1043 ; B. Kurtscheid, Die Tabula ulriusque juris > des Johannes von Erfurt, dans Franzisk. Studien, t. i, 1914, p. 269-290 ; le même, De studio juris canonici in online jr. min. swe. XIII, dans Antonianum, t. ii, 1927, p. 182-190 ; Th. Noll, Dos

Totenbuch der Mùhlhâuser Franziskaner, dans Franzisk. Studien, t. xvii, 1930, p. 19-20 ; o. Bonmann, Ein franziskanischer Literarkatalog des XV. Jahrhunderts, dans Franzisk. Studien, t. xxiii, 1936, p. 129-130, 1Il et 149 ; I.. Me cr, De schola franciscana Erfordiensi seec. AT, dans Antonianum, I. v, 1930, p. 185-187 ; F. -.M. Delorme, Questions de Jeun d’Erfurt et de lioijcr Marston autour du canon Omnis ulriusque sexus. dans Sludi franc, III » série, t. VI, 19.' !  !, p. 319-331.

A. Teetært. 3. SAXE (Pierre de), frère mineur allemand de la lin du xiii ou du début du xiv siècle, que J.-H. Sbaralea, Supplementum, 2° éd., t. ii, p. 366, dit à tort, nous semble-t-il, avoir vécu en 1419 ou 1391. La raison alléguée, en effet, par lui pour fonder cette affirmation, à savoir le silence gardé par Barthélémy de Pise au sujet de Pierre de Saxe, dans son De conformitate, dans Analecta franc, t. iv-v, Quaracchi, 1907 et 1912, n’est pas convaincante, vu que Barthélémy omet tant d'écrivains et de personnes plus ou moins célèbres, qui ont vécu avant lui. Nous pensons donc avec G. Eysengrein et F. Doelle. qu’il doit avoir vécu vers la fin du xiir ou au début du xive siècle. Il fut decrelorum doctor et enseigna au studium général de Magdebourg. Il est l’auteur d’une Summa casuum conscientiæ, qui parait avoir été conservée dans un manuscrit de la bibliothèque impériale de Saint-Pétersbourg et qui débutait : Alpha et oméga… Sed quia… ad ejusdem matris sanctissimse, advocatse nostræ, et b. patris nostri Francisci… et ad utilitatem fratrum volent ium dare consilium Ium in foro penitenciali quam judiciali secundum ordinem decretalium et tilulorum, specialiter propler sextum librum, ego frater P. Selon L. Wadding il aurait encore écrit des Sermones de tempore et de sanctis. Peut-être faut-il identifier ce Pierre avec Pierre le Teutonique, frère mineur de la fin du xiii c siècle, auteur de deux recueils de mirabilia et ù'exempla édités par P. Delorme. d’après le ms. 442 fie la bibl. munie. d’Assise, dans Sludi Franc, H 1 ' sér.. t. XII, 1926, p. 377-404.

L. Wadding, Scriptores O. M., 3° éd., Rome, 1906, p. 193 ;.1.-11. Sbaralea, Supplementum, 2e éd., t. ii, Rome, 1921, p. 366 ; A. Halban-Blumenstok, Die canonistischen Handschriften in der kaiserlichen ôffentlichen Bibliothek in SI. Petersburg, dans Deutsche Zeitschr. f. Kirchenrrclit, t. v, 1895, ». 253-254 ; < ;. Eysengrein, Catalogtts testium veritatis, Dillingen, 1565, p. 132 ; J.-Fr. von Schulte, Die Geschichte der Quellen und Literatur des canonischen Rechts, t. ii, Stuttgart, 1877, p. 450 ; F. Doelle, O. F. M., Die Rechtstudien der deutschen Franziskaner im Mittelalter und ihre Bedeutung fur die Rechtsentwicklung der Gegenwart, dans Ans : 1er Geisteswelt des Mittelalters, dans les Beitràge de Bàumker, Supplementband iii, 2, Munster, 1935, p. 1043-1044 ; 1'. Ridolfi de Tossignano, llisloria seraphieiv religionis, I. III, Venise, 1586, p. 333 r°.

A. Teetært.

    1. SAXIUS Ambroise##


SAXIUS Ambroise, frère mineur de l’Observance (xvii 1 e siècle). — Originaire de Bologne, il fut lecteur de philosophie et de théologie et professeur de droit canonique dans la province monastique des obsédants de Bologne, à laquelle il fut incorporé. On lui doit Catastrosis philosophica et théologien, sive peripatelicse, scotiese nique uniuersalis doclrimv explicatio, m quu disputaiiones quam plurimse non minus studiosis perutiles quam proveclis gratse expenduntur, variœque controversise passim conciliantur, præserlim eircu quidditales, realitates, formalitates ne hujusmodi abstractiones, quæ in scholis scotistarum pertraclantur, Bologne, loto et 16 12, 2 vol. in-fol., dans lequel il se révèle un ardent défenseur du scotisme ; Quæsita miscellanea, au nombre de (il. publiées à la fin du t. il de l’ouvrage précité ; Elogium SS. Crucis, édité à Bologne, selon, 1. II. Sbaralea. Supplementum, 2e éd., t. i, p. 31, qui toutefois n’indique pas l’année de la publication.